Cette année, on a eu droit à des résultats électoraux historiques. Un tout nouveau parti au pouvoir, le PQ qui perd ses sièges au profit de QS qui devient maintenant le troisième parti à l'Assemblée. En revanche, pour d'autres partis, les choses n'avancent pas plus que ça... À lire aussi: La chute du PQ, les résultats de QS et la victoire de la CAQ font beaucoup réagir le Québec Le parti culinaire du Québec a reçu à peine de quoi remplir un amphithéâtre à l'uni avec 169 votes. Le score est si bas que le pourcentage affiche 0,00%. En même temps, le parti est très très récent, c'est au mois de mai dernier qu'il a été officiellement fondé, mais sa page Facebook a été lancée le 4 juin 2017. Le parti culinaire a été créé par le chef Thémis qui souhaitait changer la démocratie en gastronocratie (pas de mauvais jeu de mots). C'est-à-dire une société où la gastronomie ferait partie de la politique et où les chefs cuisiniers gouverneraient. Cette idéologie repose sur l'idée que beaucoup de choses pourraient être réglées par la nourriture. Par exemple, la pauvreté pourrait être réduite si des repas étaient garantis à tous et les conditions dans les hôpitaux seraient bonifiées si on offrait de la bonne gastronomie aux patients. Visiblement, le projet de gastronocratie n'a pas séduit le Québec. Le parti culinaire a été l'organisation politique ayant reçu le moins de votes de toute la campagne. On se doute bien que le chef du parti culinaire ne pensait pas passer au débat des chefs cette année, son approche visait aussi à sensibiliser la population à l'importance des repas et du bonheur qu'ils peuvent apporter. Dans une entrevue à Le Soleil, le chef Thémis a même déclaré vouloir créer un ministère du Bonheur et de la Gastronomie s'il était élu. C'est pas demain qu'on recevra des cupcakes gratuits par la poste en tout cas.