Aujourd'hui, la mairesse de Montréal Valérie Plante a annoncé comment la Ville allait réglementer la consommation de cannabis. Il ne reste maintenant que 7 jours avant que les succursales de la Société québécoise de cannabis (SQDC) n'ouvrent leurs portes et on sait enfin comment ça va fonctionner à Montréal pour le pot. À lire aussi: La CAQ ne pourra pas restreindre la consommation de cannabis partout au Québec à temps Les lois encadrant la consommation de cannabis à Montréal vont ressembler à celles pour le tabagisme. C'est-à-dire qu'il sera interdit de fumer dans tous les lieux publics comme les: bâtiments gouvernementaux universités cégeps hopitaux abris d'autobus centres de la petite enfance garderies centre communautaires centres culturels clubs privés Cependant, comme c'est le cas avec le tabagisme, la consommation de cannabis devrait être tolérée dans quelques lieux publics comme les parcs, par exemple, selon Radio-Canada. Il est bon aussi de rappeler que 5 arrondissements de la ville de Montréal ont tout simplement interdit la consommation de cannabis de leurs parcs. C'est à dire : Saint-Laurent, Saint-Léonard, Pierrefonds-Roxboro, Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. La mairesse a indiqué vouloir suivre la loi appliquée par le provincial en matière de cannabis. En revanche, si la CAQ continue à aller de l'avant avec ses nouvelles réglementations concernant le cannabis, les lois pourraient être amenées à changer. Valérie Plante ajoute que cette décision a fait l'objet d'une profonde réflexion et que l'objectif de la Ville n'était pas de faire de la répression, mais d'agir pour la réduction et la prévention des méfaits. 2/2 Notre approche face au cannabis est claire et responsable: application de la loi, prévention, sensibilisation et réduction des méfaits. Pour toutes questions, vous pouvez vous informer auprès du @MTL_311 ou sur https://t.co/5qkeEOxDsN #polmtl — Valérie Plante (@Val_Plante) October 10, 2018 Comme ça avait été le cas pour la Direction de la santé publique de Québec, la même instance montréalaise avance que ces restrictions vont simplement encourager les consommateurs à fumer chez eux. Ce qui au final est plus néfaste pour la santé publique puisque la consommation intérieure expose les autres locataires à la fumée secondaire. Source: communiqué de presse Ville de Montréal