La police de Longueuil met en garde la population contre la sextorsion

Les fraudeurs peuvent demander d'importantes sommes d'argent.
La police de Longueuil met en garde la population contre la sextorsion

Avec le confinement en place ces dernières semaines, les Québécois jeunes et moins jeunes passent beaucoup plus de temps en ligne, que ce soit sur leur téléphone, leur ordinateur ou leur tablette. Face aux nombreuses fraudes qui circulent et à la hausse des cas d'exploitation sexuelle sur le Web, la police de Longueuil met en garde la population contre la sextorsion.

Dans une publication Facebook, le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) a lancé un appel à la vigilance face au phénomène de sextorsion. Comme son nom l'indique, cet acte consiste à extorquer de l'argent en utilisant des images à caractère sexuel de la victime.

Selon le SPAL, les fraudeurs créent de faux profils sur les réseaux sociaux et les sites de rencontre ou de pornographie. Ces faux comptes sont utilisés pour séduire les victimes et les obliger à se « livrer à des actes sexuels devant une caméra », précise-t-on.

Ces images sont ensuite enregistrées, et les fraudeurs menacent de les envoyer à d'autres personnes, à moins de leur payer une importante somme d'argent ou de leur envoyer plus de contenu à caractère sexuel.

La meilleure chose à faire si tu es victime de sextorsion est de contacter immédiatement ton service de police.

Il ne faut pas payer la rançon demandée par le cyberprédateur, car il pourrait continuer d'en demander plus, selon une vidéo de prévention partagée sur le site de la Sécurité publique par le Service de police de Gatineau.

La Sécurité publique rappelle aussi que les mineurs qui partagent des images à caractère sexuel d'eux-mêmes peuvent encourir des problèmes avec la justice.

En effet, même si elles sont partagées avec consentement, ces photos et vidéos peuvent être considérées comme de la pornographie juvénile.

Enfin, on rappelle que les sites Web conservent sur leurs serveurs toutes les publications des usagers. Une fois qu'elles sont partagées, des images compromettantes peuvent être difficiles, voire impossibles, à effacer du Web.

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