Toutes les fois que Maxime Bernier a causé la controverse en 2019

Il y en a plusieurs.
Toutes les fois que Maxime Bernier a causé la controverse en 2019

Avec le début des élections fédérales prévues pour la fin du mois d'octobre prochain, la politique va être au coeur des discussions et les politiciens vont faire pas mal jaser. L'un des candidats qui fait le plus réagir dernièrement est certainement Maxime Bernier, l’ex-ministre conservateur et chef du nouveau Parti populaire du Canada (PPC). Alors que ce parti est tout nouveau de l'an dernier, sa plateforme ainsi que les propos du chef ont déjà causé plusieurs polémiques. En effet, Maxime Bernier a souvent causé la controverse avec ses remarques et ses positions sur des sujets chauds.

Alors qu'aujourd'hui il se retrouve encore au centre du débat, voici toutes les fois où Maxime Bernier du Parti populaire du Canada a fait réagir dans les derniers mois. 

Ses propos sur Greta Thunberg:

Le 2 septembre dernier, il a notamment mis le feu aux poudres en qualifiant la militante Greta Thunberg, originaire de Suède, de mentalement instable. 

La jeune fille, atteinte d'autisme, s'est fait connaître mondialement alors qu'elle milite pour que l'environnement de notre planète soit préservée. Elle sera d'ailleurs de la manifestation pour le climat qui se tiendra à Montréal le 27 septembre prochain. Maxime Bernier se questionnait sur son droit de parole tandis qu'il la qualifie d'enfant avec des opinions immatures.

Le chef du PPC s'est finalement rétracté hier en affirmant dans une suite de Tweet que son « but n’était aucunement de dénigrer Greta ou quiconque souffre de telles conditions.»

Non à l'ONU:

Le chef du parti, qu'il a lui-même créé, se vante de vouloir « envoyer promener » l'Organisation des Nations Unies (ONU).

Son opinion sur le droit à l'avortement:

Maxime Bernier se disait prêt à ouvrir un débat sur le droit à l'avortement au Canada en mai dernier. Il était flou sur cet enjeu depuis, mais a précisé son opinion hier, selon La Presse.

« Je suis en accord pour que les avortements puissent se faire jusqu’à 24, 25, 26 semaines parce qu’à ce moment-là, le fœtus n’est pas un enfant. Mais après (cette période), c’est vraiment un enfant », a-t-il affirmé à La Presse.

Une fausse campagne de pub mettant son parti de l'avant:

Depuis le 24 août, une affiche publicitaire invitant les Québécois à voter pour Maxime Bernier trône à Québec. On pouvait y lire: « Dites NON à l'immigration de masse ». Toutefois, elle ne serait pas l'oeuvre de son parti. Elle aurait été payée par un groupe d'intérêt, selon le Journal de Québec.

Ses opinions sur les changements climatiques: 

Maxime Bernier ne veut pas se prononcer sur les changements climatiques. Selon lui, l'homme n'y serait peut-être pas pour quelque chose et c'est plutôt un cycle normal de la Terre, comme l'indique sa plateforme. Pour Maxime Bernier, l'urgence climatique n'est qu'une « propagande des alarmistes climatiques gauchistes ». Ces opinions font réagir puisque tous les autres partis s'accordent pour dire que les changements climatiques sont réels.

Sa présence aux débats des chefs

À la mi-août, la Commission aux débats a indiqué que Maxime Bernier ne fera pas parti des débats des chefs. Une pétition a toutefois été lancée par son parti pour qu'il en fasse partie.

Justin Trudeau, Andrew Scheer, Jagmeet Singh, Elizabeth May et Yves-François Blanchet seront, quant à eux, présents aux deux débats nationaux.

Les élections fédérales au Canada auront lieu le 21 octobre prochain.

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