Ces 2 pubs dénonçant les agressions sexuelles sur mineurs au Québec vont te fendre le coeur
Ton coeur risque de se briser devant ton téléviseur ces quatre prochaines semaines. Ce lundi 27 février, Martine Biron, la ministre responsable de la Condition féminine, a annoncé par voie de communiqué le lancement d'une campagne sur le thème : « Il n'y a pas de petite agression sexuelle. Les agressions sexuelles sur un mineur, c'est majeur. » Il s'agit de la première campagne du gouvernement mise en place pour dénoncer ce type de violences et pour ce faire, deux publicités émouvantes ont été réalisées.
Attention, cet article contient du contenu graphique qui pourrait choquer certain.es lecteur.trices.
Dans les deux clips, on peut voir l'évolution de la taille et de l'âge d'un enfant marqué sur un mur ou une porte.
« Un an. Un an et demi : premiers pas! Deux ans. Six ans. Huit ans. Treize ans : fellation forcée. Treize ans et demi : isolement. Quatorze ans. Quatorze ans et demi : première fugue. Quinze ans. Quinze ans et demi : dépression », peut-on lire dans l'une d'entre elles pendant qu'une mélodie est jouée au piano.
Le gouvernement a expliqué dans son communiqué que le but de ces publicités est d'alerter la population québécoise aux signes qu'un.e mineur.e peut émettre pour indiquer qu'il ou elle a subi une agression sexuelle et de la dénoncer. Ces capsules permettent aussi de mettre de l'avant les conséquences de ces violences, comme des problèmes émotionnels, psychologiques et physiques importants.
En plus de ces vidéos, il y aura des bannières qui circuleront sur les réseaux sociaux et Internet, mais tu pourras aussi t'informer sur le sujet grâce à divers contenus qui seront diffusés dans les médias. Des spécialistes du domaine seront même invités dans les émissions Bien, Marie-Claude et Salut Bonjour.
« Aucune violence sexuelle ne doit être banalisée, et surtout pas chez nos enfants. Les conséquences et les séquelles sur les victimes sont multiples, mais malheureusement les agressions sexuelles envers les mineurs sont encore taboues et les formes que celles-ci peuvent prendre demeurent méconnues. J'ai espoir que cette campagne sensibilisera toute la population à être attentive aux signaux d'alarme, et incitera ceux qui en ont besoin à aller chercher de l'aide auprès des ressources existantes », a indiqué Martine Biron, la ministre responsable de la Condition féminine.
Rappelons qu'au Québec, 88,3 % des victimes d'agression sexuelle sont des femmes et des filles et 46 % d'entre elles sont âgées de moins de 18 ans. Ce sont huit victimes sur dix qui connaissent leur agresseur.eusesexuel.le.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
On rappelle à toute personne victime d'agression sexuelle que plusieurs ressources existent, comme le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM), qui couvre tout le Québec, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-888-933-9007.