9 Québécoises nous racontent leurs pires anecdotes de St-Valentin et c'est hyper malaisant
Ah la Saint-Valentin, fête de l'amour où cupidon sort ses flèches pour tirer sur les premier.ères venu.es. C'est la journée idéale pour planifier un rendez-vous romantique avec l'être cher.ère ou pourquoi pas, avec un.e pur.e inconnu.e pour pimenter un brin sa soirée de célibataire. Restaurants, soirée spéciale à la maison, bar à l'ambiance feutrée, cinéma, marche romantique dans des sentiers illuminés : parfois une soirée qui commençait parfaitement bien peut rapidement tourner au réel cauchemar.
Neuf Québécoises ont accepté de nous raconter leurs pires dates de Saint-Valentin. Malaise après malaise, gaffe après gaffe, parfois, vaut mieux en rire! Voici donc neuf anecdotes croustillantes pour te mettre dans l'ambiance (ou pas) du romantique 14 février.
Le lit de ses parents
« La soirée de la Saint-Valentin, mon ex m'avait fait un chemin de pétales de roses qui allait jusque sur le lit de ses parents qui étaient partis en Floride à ce moment-là. Il a réalisé rapidement que le rouge des pétales avait déteint sur les draps blancs et super dispendieux. Il était complètement paniqué. Il est allé voir trois nettoyeurs avant que l'un d'entre eux accepte de nettoyer le dégât à la dernière minute. »
Elizabeth, 27 ans - Montréal
L'Insectarium
« 14 février 2015. Je suis une jeune universitaire et célibataire en quête d'aventures qui feraient popper toutes les chenilles de mon corps en papillons. Pas compliqué, je veux vivre l'insectarium de l'intérieur. Je vois un nouveau boy depuis un moment et ça se passe bien. Les sourires coquins sont là. Je le fais rire, il me fait rire, on se trouve beaux. J'envoie des screenshots de nos conversations à mes amies. Je reçois des « aaawww » emballés. Bref, ça se passe bien.
« Le jour de la Saint-Valentin, je suis dans un chalet avec ma famille. Je reçois un texte : il veut me voir. Ciao la familia et awaye à Montréal. Une date le jour de l'amour. Il est sérieux le gars. J'ai un chum, je pense. Mes attentes sont hautes. Une heure plus tard, j'arrive chez moi. Je l'attends. Je l'attends. Il va arriver plus tard que prévu. Ok, je suis une fille chill ! Vers 21 h, il se pointe avec une pizza. On mange avec nos mains dans le lit et on vit notre scène de film. On s'embrasse, on fait l'etcétéra, comme dirait notre queen Gabrielle Destroismaisons. Les papillons sont là, je te le jure!
«15 février 2015 : Il me ghost. »
Ariane, 29 ans - Laval
Le fils à maman
« C'était notre premier rendez-vous, j'avais seulement vingt ans à l'époque et c'était le jour de la Saint-Valentin. Je lui avais cuisiné un repas de pâtes très simple. Il a repoussé son assiette en me disant que les pâtes de sa mère sont vraiment meilleures. Il a par la suite refusé de les manger. C'était très akward! On n’a pas fini ensemble. »
Jess, 26 ans - Saguenay
La soirée sushi
« Je datais un gars et ça faisait plusieurs fois qu'on se voyait, mais c'était la première fois qu'on allait au resto ensemble. On a décidé d'aller dans un restaurant de sushis où il travaillait donc tout le monde le connaissait. C'était à la Saint-Valentin donc la salle avait l'air d'une cafétéria, on était tous cordé en paire, il y avait une tonne de monde. »
« On commande nos plats et on parle. En mettant un sushi dans ma bouche, je réalise qu'il est vraiment trop gros. La discussion continue et j'essaie de me concentrer et d'écouter ce qu'il me dit, mais en même temps j'ai de la misère à mastiquer l'énorme sushi. Je tente finalement de l'avaler, mais en le faisant, l'algue est venue se coller sur les parois de ma trachée, donc elle bloquait ma voie respiratoire. Je commence à tousser, tousser, mais ça ne veut pas sortir. Le gars me demande si je suis correct, s'il doit intervenir et je lui fais signe que non.
« Je réalise que ma seule option, ça va être de cracher le sushi et d'aller chercher l'algue avec mon doigt. Alors j'obtempère, je crache le sushi dans mon assiette et je me mets à chercher l'algue au fond de ma gorge. J'ai tellement mis mon doigt profond que j'ai vomi dans mon assiette devant tout le monde qui me regarde. Le gars me demande, super mal à l'aise, si je suis correcte ».
« Finalement, le gars et moi on a été en couple pendant plusieurs années. Un bon souvenir de première date ! ».
Karell, 25 ans - Montréal
Le gamer
« La veille de la Saint-Valentin, mon copain de l'époque me demande si on peut remettre notre soirée au lendemain, car il aimerait gamer avec son ami. Puisque son ami ne pouvait pas d'autres jours et qu'il voulait vraiment le voir, il était prêt à sacrifier notre Saint-Valentin.
« C'était vers la fin de notre relation donc j'étais vraiment "à boute". Habituée de me faire mettre de côté, je lui ai simplement dit que j'apprécierais qu'on se voie le 14 comme tous les couples normaux. Il a dû se sentir mal, car il a fini par me texter à la fin de la journée pour me dire qu'on ferait bien ça le 14.
« Finalement, j'ai tout fait. J'ai décidé de ce qu'on allait faire et réservé le restaurant. Je lui avais même offert tous ses chocolats préférés et il m'avait alors répondu "Ben là, je ne savais pas qu'on se faisait des cadeaux". »
Alexe, 27 ans - Boisbriand
Le « musicien »
« Une amie m'avait organisé une date dans un café avec un de ses amis qui pourrait me plaire selon elle. J'avais vu des photos et je le trouvais cute, mais je ne lui avais jamais vraiment parlé. C'était mon premier rendez-vous avec un inconnu à vie et en plus pour la Saint-Valentin. Il est venu me chercher chez moi et dès que j'ai vu l'état de sa voiture, j'ai su que ça n'irait pas plus loin. L'intérieur était complètement sale avec plein de déchets de fast food et une odeur poignante de sueur et de vieilles frites.
« On est allé dans un café et on s'est assis pour jaser. Il ne me laissait pas placer un mot et ne faisait que parler de lui. J'ai fini mon chocolat chaud presto et lui ai demandé de me raccompagner. Il n'a pas dû comprendre mes signaux, car il m'a invité chez lui pour qu'il puisse « m'apprendre le piano ». Disons qu'il a pianoté seul cette soirée-là. »
Marie-Soleil, 22 ans - Gatineau
Le chandail révélateur
« Quand j'étais plus jeune, je m'étais séparée de mon amoureux et on a repris au début du mois de février. C'était quelqu'un de romantique du genre bouquet de roses et tout, alors je m'attendais à quelque chose comme ça pour la Saint-Valentin. Finalement, je suis arrivée à l'école et il portait un chandail sur lequel était écrit : "J'aime ma main droite".... Disons que j'étais pas mal déçue. On s'est séparés quelques jours après. »
Laurie, 24 ans - Blainville
2 pour 1
« Début vingtaine, je suis allée à un rendez-vous de la Saint-Valentin avec un ami de l'école. Je le connaissais comme étant assez cheap, mais ça ne me dérangeait pas. À la fin du resto, il me sort un coupon deux pour un. Je me dis '' bon OK c'est nice il va payer mon repas!'' Puis il m'a demandé si c'était correct qu'il l'utilise. J'ai compris quelques secondes plus tard qu'il n'allait pas l'utiliser pour m'inviter, mais plutôt sur ma facture pour recevoir la gratuité. On n’a pas eu d'autres dates. »
Priscilla, 29 ans - Gatineau
L'artiste
« J'ai eu une date avec une fille que j'avais frenchée dans un bar, assez saoule la veille. On se rejoint dans un café le lendemain après quelques échanges de texto. Parle parle jase jase, lorsque je la vois sortir un carnet de croquis de son sac et commencer à gribouiller pendant que j'essaie tout bonnement de continuer notre conversation. Après quelques minutes, je lui demande ce qu'elle fait. Elle me répond qu'elle dessine mon portrait pour ne pas oublier mon joli visage...
« C'est là que je me suis dit que c'était le moment de décamper. J'invente que je dois soudainement partir et me dirige vers mon auto. Je barre les portes rapidement pensant l'avoir semée. Quand je suis sur le point de démarrer, ça cogne à ma fenêtre, c'est elle qui me regarde à travers la vitre. Je baisse ma fenêtre un brin apeurée et elle me dit qu'elle veut un câlin avant de partir. Je l'ai bloqué de mes réseaux sociaux. »
Krystel, 28 ans - Montréal
Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
Camille se confie sur les difficultés du retour et sur sa relation avec son chum après BB
Pour les vedettes de Big Brother Célébrités, l'aventure est officiellement terminée et Narcity s'est entretenu avec Camille Felton pour savoir comment s'est déroulé son retour au quotidien après son parcours controversé à l'émission.
La sélection de l'éditeur : Legault dit que le Québec va revenir à une « certaine normalité » le 24 juin pour 3 raisons
Alors que Jean-Thomas Jobin a remporté le titre de gagnant et que le tournage du Dernier confessionnal est fait, la boucle est bouclée pour les participants, mais le public québécois n'a pas la langue dans sa poche lorsqu'on parle de téléréalité et certaines stratégies de Camille, dont sa trahison envers Kevin Lapierre, font toujours jaser.
Malgré les réactions du public à son égard, Camille confirme qu'elle garde de bons souvenirs de son aventure, et qu'elle doit faire un petit deuil de ce qui a été sa maison durant trois mois.
Elle s'est tout de même confiée sur les difficultés de son retour et sur sa relation avec son amoureux, David, après toutes les vagues faites par les sentiments amoureux de Kevin envers elle.
Est-ce que la production t’avait préparée pour ton retour?
« Oui, j'avais une nounou puis une femme qui travaille à la production de Big Brother, dans le fond qui connaît tout ce qu'on dit dans la maison, tout ce qui se fait, elle regardait tout le temps la régie puis en plus de connaître tous les épisodes par coeur, elle, elle peut aussi dire : "Le public a réagi de telle manière à ce que tu as fait." Te mettre en contexte avec tout ce qui s'est passé à l'émission par rapport au public.
« Évidemment on m'avait averti sur mon retour, on m'avait dit que j'ai bien fait de sortir au moment où je suis sortie et non avant, parce que là, ça a pu s'estomper avec tout ce qu'il s'est passé par rapport à Kevin. Mais on m'a préparé, ça, c'est sûr. »
Comment as-tu géré les messages haineux?
« J'ai décidé de pas regarder mes messages, les commentaires sous mes anciennes photos. De toute façon mon équipe qui gérait mes réseaux sociaux les ont désactivés pendant que j'étais à Big Brother, mais ce que j'ai trouvé le plus rushant c'est de savoir que ma mère a reçu des menaces de mort pendant que j'étais à Big Brother. […]
« Ça me fait de la peine parce que ma mère elle a rien à voir là-dedans, puis je suis pas en train de tuer quiconque. Je suis juste en train de jouer un jeu, puis il faut que je m’avance personnellement dans mon jeu, c'est des move simplement stratégiques.
« […] Mais faut pas que je me concentre sur les commentaires négatifs parce qu'il y a tellement de monde qui m'écrit des belles choses, qu'il faut que je me concentre sur les beaux messages plus que sur le négatif. »
Est-ce que ton amoureux David a trouvé ça difficile de voir tous les messages à ton sujet et les opinions à propos de Kevin et toi?
« C'est sûr que pour mon chum, ça a été autant rushant que mes parents, pas nécessairement Kevin, mais tout ce qui est du reste, oui, ils ont trouvé ça rushant, mais ça fait partie encore une fois de la game puis ça s'est estompé, là ça va bien. »
Est-ce que vous avez eu une discussion à propos de la manière dont vous alliez gérer ton retour, David et toi?
« Non, ça s'est fait de façon vraiment naturelle, puis mon chum me fait confiance. Il sait qu'il s'est absolument rien passé avec Kevin dans la maison puis que moi, ça a jamais été réciproque les sentiments à Kevin.
« Je pense que mon chum m’a vu dans l’émission, il a même pas eu besoin que je lui dise. Il savait déjà juste en regardant l'épisode que Kevin, c'était pas mon genre de gars, déjà, puis moi comment j'agissais avec. Fait qu'on a pas eu de discussion là-dessus, puis tout ce qui est des commentaires négatifs, bien ça faisait déjà un petit bout de temps que ça s'était estompé. […]
« C'est juste une téléréalité, c'est un jeu puis je suis pas allée là pour me faire un chum, je suis pas allée là comme Occupation Double, je suis juste allé là pour jouer le jeu. Ça s'est adonné qu'il y a un gars qui trippait sur moi, moi je l'ai utilisé dans ma game, je trippais pas dessus, mon chum l'a compris, et voilà. »
Veux-tu nous dire un mot sur le projet sur lequel tu travailles présentement?
« Oui, en fait [Festival Émergence] c'est un festival de film pour les jeunes cinéastes québécois. […]
C'est cette semaine que ça commence, en fait c'est aujourd'hui (15 avril). En gros, c'est comme une compétition de films et de court métrage, donc ils sont tous sur notre site Web à partir de 18 h ce soir.
On a deux conférences qu'on fait aussi […] puis ensuite on a aussi une première de film, samedi, qu'on organise.
À la toute fin de la semaine, dimanche, on a le gala de fermeture qui est animé par Nabil Queen et Chloé Deblois. [...|
Sur notre Facebook, ça va être un live puis ça va être à 20 h.