Tout ce que tu dois savoir sur les nouvelles mesures et restrictions de voyage au Canada
Le gouvernement du Canada a dévoilé des mesures supplémentaires pour les voyageurs voulant revenir au pays. Ces derniers devront désormais se conformer à des règles plus strictes afin de contrer la propagation de la COVID-19 et ses nouveaux variants.
C'est ce qu'a annoncé le premier ministre Justin Trudeau ce vendredi 29 janvier, en plus d'autres mesures préventives.
Afin de t'aider à mieux comprendre la situation, voici ce qu'implique cette mise à jour du gouvernement fédéral.
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Est-ce que les voyages dans le Sud seront toujours permis cet hiver?
En plus des mesures en place liées à la #COVID19, le gouvernement du Canada et les compagnies aériennes canadiennes… https://t.co/lN9JxZjhRa— Transports Canada (@Transports Canada) 1611953940.0
Plusieurs changements ont été apportés, certains entrant en vigueur dès ce 31 janvier et d'autres, dans les temps à venir.
Premièrement, il ne sera plus possible d'aller se faire bronzer sur les plages de certaines destinations soleil à partir de ce dimanche.
Le gouvernement, en collaboration avec les transporteurs aériens canadiens, a pris la décision de suspendre tous les vols à destination ou au départ du Mexique et des endroits aux Caraïbes jusqu'au 31 avril 2021.
De plus, dès ce mercredi 3 février, les vols internationaux seront canalisés vers quatre aéroports canadiens : l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, l’aéroport international Toronto Pearson, l’aéroport international de Calgary et l’aéroport international de Vancouver.
Cette nouvelle restriction du gouvernement canadien s'appliquera aussi à tous les vols en provenance des États-Unis, du Mexique, de l'Amérique centrale, des Caraïbes et de l'Amérique du Sud, auparavant exemptés.
Que se passe-t-il une fois revenu au Canada?
(1/4) Le gouvernement du Canada a annoncé aujourd’hui de nouvelles exigences de dépistage et de #quarantaine pour l… https://t.co/JipkzhSOkC— Santé Canada et l’ASPC (@Santé Canada et l’ASPC) 1611954188.0
Depuis le 7 janvier dernier, tous les passagers de vols internationaux doivent présenter une preuve de résultat négatif à la COVID-19 avant leur vol.
Maintenant, lors de leur arrivée dans un des quatre aéroports approuvés du Canada, les passagers devront aussi passer un test de dépistage moléculaire à leurs propres frais.
De plus, tous les voyageurs aériens, sauf très peu d'exceptions, devront aussi faire une réservation de trois nuits dans un hôtel approuvé par le gouvernement canadien afin d'attendre le résultat de leur test.
Les frais d'hébergement devront également être absorbés par les voyageurs.
Au total, le coût de ces quelques journées à l'hôtel a été évalué à près de 2 000 $, incluant les frais de la chambre, mais également d'autres frais de sécurité, de transport et d'équipement, par exemple.
Si un résultat négatif est obtenu, les voyageurs pourront poursuivre leur quarantaine obligatoire à leur domicile pour 14 jours sous une surveillance dite « accrue ».
Si, au contraire, le test s'avère positif, ils seront envoyés dans des « centres de quarantaine désignés » afin de s'assurer qu'ils ne sont pas porteurs d'un nouveau variant du virus, a indiqué le premier ministre Justin Trudeau.
Cette nouvelle mesure de quarantaine n'est pas en vigueur en date de ce 31 janvier, mais le sera dans les semaines à venir, « à compter du moment le plus tôt où il sera possible de l’exiger », mentionne Transports Canada dans un communiqué.
La date exacte devrait être annoncée dans les prochains jours.
Quelles sont les sanctions prévues pour les contrevenants?
Les voyageurs entrant au 🇨🇦 peuvent être visités par un agent de contrôle de la conformité pendant leur quarantaine… https://t.co/AXreTVFVj9— Santé Canada et l’ASPC (@Santé Canada et l’ASPC) 1612036822.0
Ceux qui ne respecteront pas le nouveau protocole de quarantaine obligatoire ou donnent des renseignements et coordonnées inexacts aux autorités canadiennes pourraient faire face à des sanctions sévères.
« Le fait d’enfreindre toute directive relative à la quarantaine ou à l’isolement donnée par un agent de contrôle [...] constitue également une infraction à la Loi sur la mise en quarantaine », indique Transports Canada.
Ces infractions pourraient mener à une peine d'emprisonnement de six mois, une amende de pas moins de 750 000 $, voire même les deux sanctions ensemble.
D'ailleurs, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) travaille avec des agences de sécurité pour réaliser les vérifications de conformité auprès des voyageurs :
« Ces agents de contrôle effectueront des visites aux emplacements où les voyageurs effectuent leur quarantaine pour prendre contact avec les voyageurs, confirmer leur identité et vérifier la présence des voyageurs à l’emplacement de quarantaine que ceux-ci ont déclaré à leur entrée au Canada. »
Qu'en est-il des voies terrestres?
Vous entrez au 🇨🇦 par voie terrestre? Bientôt, vous devrez montrer à l’agent de l’#ASFC la preuve d’un résultat val… https://t.co/hOVaQJB3yD— Agence des services frontaliers du Canada (@Agence des services frontaliers du Canada) 1611959048.0
Alors que les frontières terrestres avec les États-Unis sont actuellement fermées aux voyages non essentiels, ceux qui peuvent toujours revenir au Canada en voiture, par exemple, devront aussi prouver qu'ils ont testé négatif à la COVID-19 dans les 72 heures précédentes leur arrivée au pays.
Cette mesure s'appliquait auparavant seulement aux passagers de vols internationaux.
Seules certaines personnes seront exemptées du test, comme les conducteurs de camions commerciaux.
Bien qu'aucune date n'ait encore été confirmée, le tout devrait entrer en vigueur bientôt, selon l'Agence de services frontaliers du Canada.