Le passeport vaccinal s'en ira graduellement jusqu'à nouvel ordre au Québec, mais qu'en est-il du port du masque? Le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, a donné des réponses détaillées sur le sujet, en conférence de presse, ce mardi 15 février. Il explique qu'il n'est pas question pour l'instant d'abolir cette mesure.
« [...] Nos analyses montrent qu’il y a toujours un certain risque de contagion, d’augmentation des contacts et d'un rebond des hospitalisations. Si la tendance continue à aller dans le sens que nous voyons, on pourra recommander à ce moment-là certains ajustements au gouvernement, mais pour l’instant, les signaux qu’on a ne sont pas suffisants [...] pour nous permettre aujourd’hui de dire qu’on lève des mesures avant le 14 mars autour du masque. »
L'abolition du port du masque avait déjà été annoncée par le passé, au tout début de la frénésie vaccinale, alors que l'objectif était à l'époque de vacciner 75 % de la population de 12 ans et plus pour pouvoir les enlever.
M. Boileau a réitéré qu'il fallait tendre vers une vie « avec le virus » et que le masque pourrait éventuellement être utilisé « à la discrétion » des gens « pour leur propre choix, leur propre protection », mais qu'on n'en était pas là aujourd'hui. La décision ne doit pas être précipitée, a-t-il martelé, puisque les données scientifiques sur le sujet sont toujours en cours d'analyse.
« Le masque demeure une mesure très efficace pour réduire la contagion. Le système de soins demeure fragile. Il va mieux, mais il demeure fragile. On a encore aujourd'hui 2 000 personnes hospitalisées avec la COVID dans nos hôpitaux. C’est énorme. Il faut garder le cap sur la prudence, sur le côté graduel et, pour le masque, nous n’avons pas, à ce stade-ci, d’intention de ramener [sa] levée avant le 14 mars. »
Sur une note positive, Dr Boileau a toutefois rappelé que la situation pourrait se développer favorablement si la même « évolution positive » se maintenait.
« On serait bien heureux que la situation évolue rapidement, positivement, pour réviser les recommandations à faire auprès du gouvernement », a-t-il affirmé.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.