La sélection de l'éditeur : La copine de William Cloutier de Star Académie se confie sur l'arrivée de son nouveau-né
« On se revoit dans 2 semaines »
Et ils ne revirent plus jamais leurs collègues en chair et en os.
Après un an de meeting sur Zoom à perfectionner ses angles de caméra, à parler quand on est sur mute, à entendre « voyez-vous mon écran? » et à se demander si on doit allumer notre caméra ou non, on peut se dire que les deux semaines sont loin derrière.
« Je vais en profiter pour [mettre ici un projet d'envergure] »
Certains voulaient écrire un livre, d'autres s'entraîner et prendre une marche chaque jour. On n'aura jamais autant pris de marche de notre vie.
C'est comme si cette pause forcée nous a mis la pression de prendre des résolutions de confinement pour devenir une toute nouvelle personne. New pandémie, new me...
Après quelques semaines, on a bien compris que c'est correct de respecter nos envies et de vivre nos émotions face à cette situation.
« Super, je vais passer plus de temps de qualité avec mes enfants/mes colocs/ma douce moitié! »
Malgré que tu les aimes à la folie, après un an à côtoyer les mêmes personnes 24 h/24, tu te dis que tu en as eu assez de temps de qualité avec elles.
Tes brunchs entre amis pour chialer sur ta personne préf, ta mère ou le facteur, c'était des besoins essentiels finalement.
« C'est juste une grosse grippe »
En mars 2020, les Québécois ne connaissaient pas encore ce nouveau coronavirus qui semblait au début n'être qu'une « grosse grippe ».
Rapidement, le ton de la situation a changé lorsque les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau ont tenu des conférences de presse chaque jour et que les mesures se sont intensifiées.
« Les gens exagèrent avec leurs masques »
Les masques sont devenus obligatoires dans les endroits publics seulement le 18 juillet 2020 au Québec.
Avant cela, ils n'étaient même pas recommandés pour la population générale, alors qu'il y avait une pénurie.
Dorénavant, le port du masque est devenu la norme et c'est la panique si on a le malheur de l'oublier par mégarde.
« LE COVID-19 »
Coronavirus, le COVID, la COVID-19, cette maladie a eu droit à plusieurs surnoms en début de pandémie.
Par chance, il y a eu un consensus et c'est le genre féminin qui l'a emporté. Tout le monde (ou presque) dit maintenant la bonne formulation : La COVID-19.
« Madame, vous n'êtes pas dans le bon sens de l'allée »
Faire l'épicerie en temps de COVID-19 est devenu une aventure en soi, surtout dans les premiers mois.
Fais la file, suis les flèches, prends un avocat pas mûr, vouloir le redéposer, mais le mettre tout de même dans ton panier parce que le monsieur en arrière t'a vu y toucher.
Arrivé à la caisse, tu emballes ton épicerie en quatrième vitesse, en faisant des petits sourires polis et en écrasant ton pain dans le fond du sac parce que tu as empilé ton jus d'orange par-dessus.
Bref, c'était la pagaille.
À présent, tu respectes encore les flèches le plus possible, mais tu n'as plus aucune gêne à faire le moonwalk pour reculer dans l'allée au lieu de refaire le tour.
« Je suis en train de laver mon épicerie »
Parlant d'épicerie, en mars 2020, il n'y avait rien de plus normal que de passer une bonne demi-heure à désinfecter ses produits un après l'autre dans l'eau savonneuse.
Douze mois plus tard, on va se le dire, cette habitude a pris le bord chez la plupart des Québécois.
« Ça va bien aller »
Sur les fenêtres de toutes les maisons du quartier, sur les chandails, à la télé : cette phrase d'espoir de M. Legault a tellement été tapissée partout que les Québécois en ont fait une écoeurantite aigüe.
Au début, c'était cute, mais après plusieurs mois de confinement, une deuxième vague déplorable et un Noël annulé, entre autres, certains se sont vite rendu compte que finalement, ça n'a pas très bien été.