Une athlète olympique québécoise se fait droguer après une compétition et elle se confie
Dans une publication touchante, la nageuse québécoise, Mary-Sophie Harvey, qui a participé aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, a avoué avoir été droguée durant la dernière soirée des Championnats du monde de natation 2022 à Budapest, en Hongrie. L'athlète semble avoir été très ébranlée par cet événement perturbant et tenait à inviter ses abonné.es à rester prudent.es tout en dénonçant ces actes criminels.
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La jeune femme de 22 ans raconte qu'elle s'est réveillée complètement perdue le matin suivant cette soirée, entourée du médecin et du gérant de son équipe : « Je me souviens que je célébrais ma compétition tout en étant raisonnable en raison de mon prochain objectif : les Jeux du Commonwealth. Ensuite, je ne me souviens de rien. Il y a cette fenêtre de quatre à six heures où je ne peux me rappeler quoi que ce soit. »
« Le jour d'après, je suis retournée à la maison et j'ai mangé avec ma famille. Je me souviens que ma mère m'a dit : "Tu sembles différente." [...] Je me sentais comme cela aussi. Je sentais que ce corps dans lequel j'étais n'était plus mien », confie la nageuse.
En plus des séquelles psychologiques laissées par cet événement, Mary-Sophie a aussi eu le corps recouvert d'ecchymoses suite à cette nuit. Elle a d'ailleurs partagé des photos de ses jambes remplies de bleus dans sa publication.
Elle raconte par la suite avoir vu un médecin et un psychologue à l'hôpital afin de recevoir de l'aide : « Ils m'ont testée et traitée de la meilleure façon qu'ils le pouvaient. Ils m'ont dit que ça arrivait beaucoup plus souvent qu'on ne le croit et que j'avais été chanceuse dans un sens de sortir de tout ça avec une entorse aux côtes et une petite commotion. »
Dans son témoignage, Mary-Sophie encourage tous.tes à rester aux aguets et conscient.es du danger : « Il y a une augmentation dangereuse du nombre de cas rapportés durant les dernières années. [...] À tous ceux qui lisent ceci, s'il vous plaît, restez prudent. Je pensais que j'étais en sécurité, que cela ne m'arriverait jamais spécialement, car j'étais entourée de mes amis, mais c'est arrivé. »
La jeune femme avoue être encore effrayée lorsqu'elle repense à cette nuit : « J'essaye encore de retrouver "Happy Mary" qui était capable de trouver le bonheur avant cet événement. »
L'athlète termine son message avec une multitude de captures d'écran d'articles de différents médias rapportant ce genre de cas récemment.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.