Lors du dévoilement des nominations pour le gala Les Olivier, Raphaël Gendron-Martin du magazine 7 Jours s'est entretenu avec Katherine Levac. C'est à ce moment que l'humoriste et animatrice s'est ouverte pour la première fois sur la controverse qui a fait jaser en ce début d'onzième saison de L'amour est dans le pré.
À quelques jours du premier épisode de cette nouvelle édition, un prétendant prénommé Maxime qui s'était inscrit pour rencontrer l'agricultrice Anne-Sophie s'est trouvé au coeur de témoignages partagés sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes ont souligné qu'il aurait eu des comportements harcelants à l'égard de certaines femmes.
La production de la téléréalité a donc décidé de le retirer des épisodes, ce qui a mené l'équipe a repoussé le début de la saison qui a eu lieu deux semaines plus tard que prévu.
Lors de son entretien avec le 7 Jours, Katherine a expliqué que c'est davantage le côté humain qui occupe ses pensées plutôt que les cotes d'écoute. Elle ajoute que la participante en question a eu un mois plus difficile, alors qu'elle a reçu plusieurs commentaires à ce sujet :
« C’est la vie de ces gens-là. Eux, le show finit et leur vraie vie commence. Ils sont en couple. Ils font des familles. C’est trop la vraie vie pour que je ne pense pas à ça. »
Contactée par Narcity, Anne-Sophie a préféré ne pas commenter la situation de son côté. Cependant, à la fin du premier épisode, Katherine a mentionné que la candidate connaîtrait une fin heureuse malgré cette situation qui a causé des changements dans le montage de l'émission.
Ce sont les jeudis à 20 h sur les ondes de Noovo qu'il est possible de suivre son aventure avec deux des trois prétendants qu'elle a choisis, tout comme celles des quatre autres agriculteur.trices.
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Le 19 décembre, le journal Le Soleil a publié un article sur la dernière vente d'entrepôt organisée par Élisabeth Rioux avec sa compagnie Hoaka au cours de l'été 2022 à Blainville. Le sujet a ensuite été repris par plusieurs pages à potins le lendemain, et l'entrepreneuse derrière la marque a répondu aux rumeurs sur sa plateforme.
Selon les articles, des pratiques douteuses auraient eu lieu lors de la vente en question alors que les client.es auraient dû payer en argent comptant seulement et que les taxes n'auraient pas été indiquées sur les reçus d'achat.
Élisabeth Rioux répond à un article concernant sa compagnie.@qcscoop | Instagram
Après la parution de la nouvelle, Élisabeth a commenté la publication sur la page Instagram de QC Scoop :
« Comme quelqu’un l’a dit dans les commentaires, [ce sont] des pratiques normales et courantes en vente d’entrepôt, nous payons nos taxes depuis toujours, on met simplement des chiffres ronds pour que ce soit plus facile au moment de payer, car on a de longues files d’attente », défend-elle.
C'est ensuite dans une série de stories qu'elle a répondu aux rumeurs en expliquant que son entreprise compte beaucoup pour elle. Élisabeth a aussi partagé un message qui aurait été composé par son avocat en son nom et qui affirme qu’elle aurait toujours fait ses taxes selon les lois :
« Petit message pour toutes les personnes qui se posent des questions. Non, je ne suis pas comptable! Par contre, je tiens à vous rassurer, toutes mes compagnies paient leurs taxes! Ce n'est pas parce que les taxes sont déjà incluses dans le prix des produits sur Internet et qu'en plus, une fois par année, on fait des ventes d'entrepôt où on indique que les prix comprennent les taxes (ce qui est complètement légal [...]), qu'il y a de quoi s'affoler! »
« Nous respectons les règles fiscales depuis le premier jour et les taxes qui sont perçues sur tous les produits vendus sont reversées au gouvernement sans faute, chaque mois », enchaîne-t-elle.
Élisabeth a également tenu à s'excuser d'autant aborder ce sujet sur ses réseaux sociaux : « Quand on s'attaque à mon entreprise, on s'attaque aussi à ma famille et ça vient vraiment me chercher loin. » Alors que tout ça s'est passé pendant son anniversaire, l'entrepreneuse a terminé la journée en disant sur un ton humoristique qu'elle aimerait que sa fête soit remise au lendemain.
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S'il y a bien une chose qu'on va se rappeler de 2022, c'est qu'il s'en est passé des affaires qui ont fait jaser, autant dans les médias qu'à travers les réseaux sociaux. En fait, il y a clairement quelques péripéties que certain.es ont déjà oubliées et c'est pourquoi on a regroupé treize des plus grandes controverses qui ont eu lieu dans l'univers des personnalités publiques québécoises au cours des douze derniers mois.
Entre le party dans l'avion de Sunwing qui a marqué le coup d'envoi de la nouvelle année, les dénonciations qui ont suscité de fortes réactions ainsi que les téléréalités qui ont aussi eu droit à leur dose de drama, on va décidément se rappeler longtemps des événements mentionnés ci-dessous.
L'année a commencé alors que le 30 décembre 2021,des Québécois.es se sont envolé.es vers le Mexique à bord d'un avion nolisé de Sunwing avec le groupe 111 Private Club. Dès les premiers jours de 2022, des vidéos montrant les passager.ères en train de danser, boire de l'alcool, se promener dans les allées et vapoter ont circulé sur le Web.
Par la suite, c'est en mars dernier qu'on apprenait que des amendes ont été remises aux contrevenant.es et celles-ci se sont élevées jusqu'à 5 000 $ dans certains cas.
La rupture d’Alicia Moffet et sa relation avec Frédérick Robichaud
À la toute fin de l'année 2021, la chanteuse et créatrice de contenu Alicia Moffet a annoncé sa rupture avec le père de sa fille Billie Lou, Alexandre Mentink. Par la suite, plusieurs rumeurs selon lesquelles Alicia fréquentait Frédérick Robichaud d'OD Dans L'Ouest ont commencé à circuler.
Les premières semaines de 2022 ont donc laissé place à plusieurs suppositions à leur sujet alors qu'Alicia avait confirmé à Narcity que les deux se voyaient un peu. C'est finalement au début du mois de février que Frédérick s'est ouvert pour la première fois sur leur fréquentation pendant une entrevue avec Bérénice Tardif de Rouge FM.
Certaines personnes les prenaient en photo lors de leurs premières sorties publiques, et selon ce qu'iels ont raconté, ce n'a pas été facile pour le duo. Depuis, les amoureux.euses ont abordé les débuts de leur relation à plusieurs reprises et on a même pu voir Frédérick crier « je t'aime » à Alicia alors qu'elle était en concert dans la ville de Québec.
Le 28 janvier, la créatrice de contenu Milaydie Bujold a partagé une story par erreur dans laquelle on voyait non seulement deux manettes de jeux vidéos, mais aussi un sac de poudre blanche. Si elle l'a supprimée aussitôt, la page à potins QC Scoop, appelée OD Scoop auparavant, a eu le temps d'avoir une capture d'écran et l'a publiée.
Milaydie a par la suite présenté ses excuses, mais a aussi révélé l'identité de la personne qui se cachait derrière ce profil Instagram. Il s'agit de Simon Waddell, un Montréalais de 30 ans, alors qu'elle a partagé des images de son compte personnel ainsi que des messages vocaux. Le créateur de contenu Brendan Mikan a ensuite confirmé la nouvelle.
Au moment d'écrire ces lignes, Simon continue de gérer les réseaux sociaux, tout comme un site Web, sous le nom de QC Scoop en compagnie de rédacteur.trices afin de partager les potins des vedettes.
Le passage de Patrick Bruel à Star Académie
\u201cPatrick Bruel n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 accus\u00e9 d\u2019agression, d\u2019exhibition et d\u2019harc\u00e8lement sexuel? Pourquoi lui offrir une telle visibilit\u00e9\u2026 Pens\u00e9es aux victimes\u2026 Il y en a tellement de bons artistes, pourquoi lui? #NationStarAc\u201d
C'est en février que l'émission de variétés Star Académie a attiré l'attention des Québécois.es, alors que le chanteur Patrick Bruel a été invité sur le plateau de tournage afin de présenter un numéro en compagnie des académicien.nes. Cette apparition a soulevé plusieurs questionnements auprès du public puisque l'artiste a fait face à des allégations d'inconduites sexuelles en 2021, selon ce qu'a rapporté l'Agence France-Presse. En raison de l’absence de preuves suffisantes, les enquêtes auraient été « classées sans suite. »
Des dizaines d'internautes ont donc commenté le passage de Patrick Bruel sur la scène québécoise, soulevant certaines incompréhensions face au choix de la production de l'avoir invité :
« Patrick Bruel n'a pas été accusé d'agressions, d'exhibition et d'harcèlement sexuel? Pourquoi lui offrir une telle visibilité... Pensez aux victimes... Il y en a tellement de bons artistes, pourquoi lui? »
Jessie Nadeau et Pascal-Hugo Caron-Cantin ont annoncé leur rupture en mai 2020, soit près de trois ans après leur rencontre à OD Bali ainsi qu'environ un an après la création de leur entreprise Végane, mais pas plate!.
Un an et demi plus tard, Jessie a partagé une vidéo où elle dénonce certains comportements de violence conjugale qu'aurait eus Pascal-Hugo pendant leur relation. En réponse à la vidéo, ce dernier a poursuivi son ex pour diffamation en demandant une somme de 205 000 $ afin de pallier aux pertes financières qu'il aurait subies, selon un article paru le 13 janvier dans Le Devoir.
En mai 2022, le Journal de Montréal a révélé que Jessie avait à son tour réclamer un montant de 97 500 $, après avoir donné plus de détails sur les événements qui se seraient produits. Depuis, les deux principaux.ales concerné.es n'ont pas commenté la situation publiquement à nouveau.
La programmation masculine du Festi-Plage de Cap Espoir
Si l'été 2022 marquait le retour de la saison estivale comme on la connaissait avant la pandémie qui a accompagné nos vies depuis 2020, le Festi-Plage de Cap Espoir a su se faire remarquer par le public. C'est en prenant compte de la programmation de l'événement que plusieurs internautes ont eu leur mot à dire au sujet de la parité entre les artistes masculins et féminins, alors qu'il y avait seulement des hommes comme invités.
Suite à la controverse que cette annonce a causée, l'auteur-compositeur-interprète Émile Bilodeau a pris la décision de retirer sa participation au festival. « Ma décision est prise. Je n'irai pas à ce festival qui a invité quatorze bands de gars et zéro (zéro cr*ss), pas un seul projet féminin », avait-il rédigé dans une story publiée sur Instagram.
En plein coeur de la deuxième saison de L'île de l'amour, la page à potins QC Scoop a annoncé que certains insulaires avaient eu des contacts avec l'extérieur à l'aide d'un cellulaire. Ce sont Rubie, Jacob, Mathieu et Kharl qui ont contourné les règles de la villa alors qu'ils ont pu échanger avec des personnes de leur entourage.
Si les premier.ères concerné.es avaient parlé avec leur famille, Kharl a discuté avec nulle autre qu'Amélie, son top 1 dans l'aventure qui a été éliminée avant lui. Ce qu'il ne savait pas au moment d'entrer en contact avec elle, c'est qu'il s'apprêtait à la retrouver dans l'émission grâce à la plus grosse twist de la saison.
En apprenant la tricherie, aussi appelée l'Internet Gate, la production a annulé le retour de la candidate et offert la possibilité à Kharl de rester ou de quitter l'aventure avec Amélie, il a donc choisi de plier bagage. Alors que les deux formaient un couple suite à leur retour au Québec, c'est à la fin du mois de juillet qu'iels ont annoncé leur séparation.
En novembre 2020, l'entrepreneuse et créatrice de contenu Élisabeth Rioux a partagé des allégations de violence conjugale à l'égard de son ex-conjoint, Bryan McCormick, et a confié que la police était déjà impliquée. C'est en juillet 2022 que ce dernier a été condamné à six mois de prison ferme suite à des événements qui se sont produits entre novembre 2019 et septembre 2020. C'est pour voies de fait, menaces de mort et méfait que ce dernier a fait face à cette sentence.
Un mois plus tard, Bryan s'est vu refuser une libération conditionnelle parce qu'il ne semblait pas démontrer une « motivation à investir une réelle démarche de changement », selon ce que rapporte la Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC).
Dans une vidéo en compagnie de Rémi Desgagné publiée sur YouTube le 16 décembre qu'Élisabeth a confirmé qu'il était libéré depuis environ deux ou trois semaines :
« On n’est pas en contact, on a un restraining order, donc on n’a pas le droit d'être en contact. Il vient juste de sortir de prison, c'est super récent. C'est pour ça que je ne post pas mes stories comme au moment, parce que je ne veux pas dire où je suis au moment même. Je ne dis pas qu'il ferait de quoi, mais j'ai tout le temps l'arrière-pensée. »
Elle a également mentionné que la garde partagée de leur fille Wolfie ne serait pas possible et qu'elle se remet encore du fait qu'elle n'aura pas l'image de la famille unie qu'elle avait en tête.
Après le passage de l'humoriste Thomas Levac au Festival d'humour émergent en Abitibi-Témiscamingue en juillet, un segment de son numéro a été partagé alors qu'il portait un lourd discours au sujet de son collègue Philippe Bond. Quelques jours plus tard, La Presse a publié un dossier dans lequel on trouve le témoignage de huit femmes qui auraient vécu des gestes d'inconduites sexuelles de la part de ce dernier. Les événements dénoncés auraient pris place entre 2006 et 2015.
Le 21 juillet, Philippe s'est donc retiré de la sphère publique et a partagé un message sur ses réseaux sociaux afin d'annoncer sa décision :
« Je ne reconnais pas la personne qui est décrite dans cet article. Par respect pour mes collaborateurs et mes employeurs qui me côtoient depuis des années et parce que je veux leur éviter de devoir répondre à une avalanche de questions des journalistes, je me retire de tout, autant de la vie publique que de la radio et des spectacles. »
Le faux accident d'auto de Vanessa « la vapoteuse du vol Sunwing »
Celle qu'on a connue comme étant la « vapoteuse » du vol Sunwing, Vanessa Sicotte, a participé à un live sur Instagram où on pouvait la voir derrière le volant en train de boire une bouteille qui semblait être remplie d'alcool.
À un moment, la vidéo s'est figée et, quelques secondes plus tard, on pouvait entendre des cris ainsi que des pleurs. Plusieurs ont été abasourdi.es par ce geste qui est non seulement dangereux, mais aussi illégal. Plus tard dans la soirée, Vanessa a avoué qu'il s'agissait d'un faux accident de voiture :
« C'était vraiment tout organisé, organisé niveau sécurité et on a été voir la police par après pour avertir de tout ça si jamais il y avait des appels. Même l'équipe médiatique de la Sureté du Québec, de la police, était au courant. »
« Je trouve qu'on n’a pas assez de sensibilisation, j'ai voulu choquer le monde au point de faire une bonne sensibilisation. Pis ça a marché, ça a marché au point que moi et mes amies on a reçu des messages disant "J'espère que tu es morte dans ton accident" », avait-elle raconté sur son compte Instagram.
Vanessa a aussi mentionné qu'il s'agissait d'un moyen pour elle de faire de la promotion pour son OnlyFans, alors qu'elle a tourné une vidéo mettant en scène ses funérailles après l'événement. Elle avait alors dit que 10 % des profits iraient à la fondation Point Final, qui s'est dissociée des événements, tout comme plusieurs organismes tels que la SAAQ et le SPVM.
Les nouveaux témoignages au sujet de Julien Lacroix
L'humoriste Julien Lacroix s’est retiré de la sphère publique en 2020 suite à un article paru dans Le Devoir, qui mettait de l'avant les dénonciations de neuf femmes face aux comportements déplacés que ce dernier aurait eus envers elles. En juillet 2022, après avoir brisé le silence à quelques reprises, Julien a tenté un retour sur scène qui n'a pas fait l'unanimité. Selon ce qu’il a par la suite partagé, ce serait après avoir reçu des menaces qu'il a annulé l'événement en question.
Au début du mois d'octobre, son ex-copine Geneviève Morin a avoué s'être assise avec Julien pour faire la paix, et le pardonner : « J'avais besoin de l'écouter, et surtout de m'excuser pour toute cette violence que jamais je n'ai cautionnée. Aujourd'hui, j'ai envie d'assumer le fait que je ne souhaite pas son mal. Que je n'ai jamais souhaité son mal. »
Quelques semaines plus tard, soit le 16 novembre, La Presse a sorti un nouveau dossier dans lequel la conjointe de Julien, Maude Sabbagh, s'ouvre sur le sujet pour la première fois : « Est-ce que la personne avec qui je suis, c’est un monstre [...]? Je ne comprenais pas. J’avais l’impression qu’il y avait un genre d’amalgame. On avait mis plein d’histoires dans le même panier pour faire un gros titre, pour que ça fesse. »
Dans ce même article de La Presse, on peut parcourir sept chapitres à travers desquels certaines femmes ont pris du recul sur leurs dénonciations et où Julien s'ouvre sur les dommages qu'auraient causés ces événements.
Les candidats expulsés d'Occupation Double Martinique
Si la téléréalité Occupation Double est sur toutes les lèvres d'année en année, l'édition prenant place en Martinique n'a pas fait exception à la règle. Dès le début de la saison, plusieurs fans de l'émission sentaient une tension entre Jonathan et les garçons.
Ces derniers ont donc fait un plan afin d'éliminer la top 1 de Jonathan, Clémence, dans le but qu'il quitte les maisons, ce qui n'a pas passé auprès du public. D'autres événements ainsi que l'accueil de Tommy ont également fait réagir. Alors que les téléspectateur.trices se sont enflammé.es sur le Web, une dizaine de commanditaires dont Shop Santé et Polysleep se sont dissociés d'OD.
Finalement, la production a expulsé les candidats qui se trouvaient à la source des complots, Philippe et Isaack, ce qui était une première. L'équipe a même enlevé toutes images des deux candidats et de Félix sur les réseaux sociaux de la téléréalité ainsi que sur le site Web de Noovo. Malgré cette controverse, OD reviendra à l'automne 2023, mais on ne connait pas l'identité de l'animateur.trice qui remplacera Jay Du Temple en date du 19 décembre.
L'entrevue des Backstreet Boys à La semaine des 4 Julie
Cependant, c'est le 8 décembre en matinée, alors que le premier épisode avait déjà été diffusé la veille, que TMZ a rapporté que le chanteur du groupe Nick Carter faisait face à des allégations d'agression sexuelle, suite à des événements qui auraient eu lieu en 2001.
Bien que l'avocat de l'artiste aurait nié ces propos lorsque la nouvelle est tombée, le talkshow québécois a choisi de ne pas diffuser le second épisode tant attendu par les fans. De plus, la production a retiré leur premier passage à l'émission du site Web de Noovo.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
On rappelle à toute personne victime de violence ou connaissant une personne en détresse que plusieurs ressources existent, comme SOS violence conjugale (1-800-363-9010).
On rappelle à toute personne victime d'agression sexuelle que plusieurs ressources existent, comme le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM), qui couvre tout le Québec, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-888-933-9007.
Pour amorcer la pause du temps des Fêtes, l'émission La semaine des 4 Julie avait prévu recevoir le groupe adoré Backstreet Boys lors de la dernière quotidienne de la saison, le jeudi 8 décembre. Cependant, les choses ne se sont pas passées comme prévu alors que l'épisode en question n'a pas été diffusé, laissant le public sans explication.
C'est environ deux heures après, soit vers 23 h, que l'équipe de Noovo a annoncé que la visite du groupe au Québec ne passera pas à l'écran suite à des allégations sérieuses : « Suite aux allégations contre l'un des membres du groupe Backstreet Boys, Noovo a décidé de ne pas diffuser l'émission de ce soir de La semaine des 4 Julie. »
Il s'agit de Nick Carter, qui ferait actuellement face à des accusations d'agression sexuelle. Selon ce qu’a rapporté TMZ le 8 décembre dernier en matinée, il s'agirait d'allégations portées par une fan suite à des événements survenus en 2001. Au moment d'écrire ces lignes, l'avocat du chanteur a nié ces propos.
Réactions face aux Backstreet Boys à La semaine des 4 Julie.Noovo | Facebook
Sur les réseaux sociaux du talkshow, les téléspectateur.trices sont furieux.ieuses à l'idée de ne pas pouvoir visionner le passage des artistes sur la scène québécoise :
« Pourquoi avoir passé toutes les vidéos promos aujourd'hui pour ne pas diffuser l'épisode... Rendu là... C'est plate pour les milliers de Québécois qui l'attendaient et les artistes ayant fait l'émission! »
Réactions face aux Backstreet Boys à La semaine des 4 Julie.Noovo | Facebook
Certain.es internautes reprochent surtout à la production de ne pas les avoir prévenu.es avant l'heure de diffusion prévue :
« Deux heures plus tard comme annonce. On s'en était rendu compte...! »
« Le respect pour vos téléspectateurs aurait été de l'annoncer avant l'émission et non après... », a ajouté une personne sous la publication de Noovo.
Réactions face aux Backstreet Boys à La semaine des 4 Julie.Noovo | Facebook
À travers ce brouhaha, des fans soulèvent tout de même qu'il demeure important de soutenir les victimes, malgré leur mécontentement face à la situation :
« Je n'en reviens pas de certains commentaires! [...] C'est justement à cause de commentaires dégradants envers les victimes qu'elles sont réticentes par la suite à porter plainte! »
Réactions face aux Backstreet Boys à La semaine des 4 Julie.Noovo | Facebook
D'autres espèrent que l'épisode pourra être diffusé à un autre moment si les accusations ne sont pas jugées comme étant vraies :
« Si la plainte est non fondée, est-ce que l'émission pourrait être diffusée plus tard? Note : Les gens qui étaient dans la salle sont bien chanceux d'avoir pu avoir un spectacle privé... »
En cette matinée du 9 décembre, l'équipe de production de La semaine des 4 Julie n'a pas fait d'autres interventions à l'égard de ces événements.
On rappelle à toute personne victime d'agression sexuelle que plusieurs ressources existent, comme le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM), qui couvre tout le Québec, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-888-933-9007.
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Au début du mois d'avril, la créatrice de contenu qu'on surnomme la « Mère ordinaire », Bianca Longpré, a partagé deux stories sur Instagram où elle aborde le congé parental ainsi que la rotation du personnel en milieu scolaire. Après avoir reçu plusieurs commentaires ainsi qu'une réponse publique de la Centrale des syndicats du Québec, Bianca a décidé de prendre une pause des réseaux sociaux et on te démêle la situation.
Selon ce qu'elle rapporte, son enfant Billy aurait dernièrement appris le départ de son enseignante en congé de maternité, pour la deuxième fois cette année, ce qui lui aurait fait verser des larmes. Après cet événement, la Mère ordinaire a pris la parole sur les réseaux sociaux pour partager son mécontentement.
Les stories de Bianca Longpré
À travers son intervention, Bianca explique qu'elle ne comprend pas pourquoi des classes de jeunes doivent subir plusieurs changements de titulaires au cours d'une même année :
« Je suis un peu tannée. La fille est venue remplacer un congé de maternité et [deux] mois après part en congé de maternité. Je ne comprends pas comment cela peut se produire. Chez les petits de [six] ans, ça a vraiment, vraiment un gros impact. »
Elle a ensuite mentionné la possibilité de faire un suivi à ce sujet au moment de l'embauche afin d'éviter que la routine des enfants change à plusieurs reprises :
« Lors de l'embauche demander s'il est possible d'assurer un suivi plus de [deux] mois ça se fait tu? Genre si tu penses partir en maternité, peut-être juste pas prendre des groupes de petits.
« C'est imprévisible comme congé, mais il y a quand même des façons de minimiser le risque. Une amie m'a dit que sa fille en [première] est déjà à son [troisième] prof, toutes les autres parties en congé de maternité », poursuit la créatrice de contenu.
Elle a, par la suite, affirmé recevoir des commentaires négatifs de la part de certaines personnes dans le milieu scolaire et constate qu'iels n'auraient pas d'enfants en bas âges :
« TOUS les profs qui m'ont écrit des propos haineux parce que je dis qu'il faudrait qu'on tente d'éviter de donner à des profs (peu importe leur sexe) un contrat plein temps avec des PETITS ou clientèle VULNÉRABLE, s'ils pensent partir en sans solde, en congé parental ou retraite pendant l'année en cours n'ont pas d'enfant d'âge scolaire.
« Sur ce, je vous laisse discuter du sujet. C'est une refonte complète du système qui est à faire », conclut Bianca avant de réitérer que ce sont les conséquences que peuvent provoquer de tels changements chez les jeunes qu'elle déplore.
La réponse de la CSQ
C'est avec une publication rédigée le 6 avril sur leur page Facebook que la Centrale des syndicats du Québec a émis une réponse suite aux nombreuses réactions qu'a suscitées le discours de Bianca.
Dans le message, la CSQ défend que l'enseignant.e qui se charge d'une classe n'est pas le seul point de repère quant à l'attachement de l'enfant sur les bancs d'école :
« L’éducation est une responsabilité de l’ensemble de l’école. Le lien privilégié se développe facilement avec l’enseignante titulaire, mais plusieurs membres du personnel de l’école gravitent autour des enfants et assurent une stabilité. [...] L’avenir scolaire d’un enfant ne se joue jamais avec un seul enseignant, ni en une seule année scolaire. »
Selon l'organisation, on ne devrait pas « remettre en question le droit à la maternité » alors que c'est un moment qui ne se prévoit pas :
« Savez-vous quoi? Les enseignantes ne sont pas des robots, et une grossesse est un événement de vie qui ne se planifie pas comme un rendez-vous chez le dentiste. »
« Ça y est, ça dégénère. Je reçois des messages comme "Tu veux gérer l'utérus des femmes, tu veux qu'on retourne en arrière, tu ne vas pas me dire quand avoir un enfant!" Écoute, les gens sont enragés.
« Juste vous dire, ce n'est pas ça que j'ai dit, ce n'est même pas dans le cas de mon Billy. [...] Il y a tu moyen, qu'admettons, si tu es rendu à la troisième ou quatrième fois qu'on remplace un prof de dire "C'est parce que là, on est rendus au mois d'avril, c'est tu possible que tu restes jusqu'à la fin?"
« Ça se peut, des fois un enfant c'est imprévisible, ça arrive, bien oui ça se peut. [...] C'est vraiment important que ce soit stable, [...] parce que ça a des grosses conséquences, plus que des petites larmes. C'est juste ça que je dis, man, calmez vos nerfs! »
Quelques heures après avoir fait cette intervention, Bianca a annoncé à sa communauté qu'elle prendrait une petite pause des réseaux sociaux après avoir reçu de nombreux commentaires :
« Après avoir reçu de nombreux messages haineux en privé, des messages homophobes/racistes, haineux sous les photos de mes enfants et de ma famille, j'ai fermé l'accès à mon [Facebook] pour l'instant.
« Juste toujours flabergastée de voir à quel point les gens peuvent répondre par la haine quand ils sont en désaccord. [...] Je répète : pour une opinion donnée, sans insulte, sans haine », ajoute-t-elle.
Bianca a donc désactivé sa page Facebook et continue de publier occasionnellement des stories écrites sur Instagram, mais elle n'a pas précisé quand elle remettrait son compte en ligne.
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