Trudeau répond brutalement à Trump qui veut que le Canada fusionne avec les États-Unis
Au lendemain de la déclaration du président élu américain Donald Trump sur la démission du premier ministre fédéral Justin Trudeau, ce dernier n’a pas mâché ses mots. Il a finalement répondu sèchement à Trump et à son insistance sur le « rêve » d’annexer le Canada aux États-Unis, une idée farfelue qu’il martèle depuis des mois.
Après des semaines de silence face à une crise majeure secouant le gouvernement fédéral, le chef d'État fédéral a officiellement annoncé sa démission, le lundi 6 janvier 2025.
À peine deux heures après cette annonce, M. Trump a fait une publication via son réseau Truth Social, suggérant que le Canada pourrait devenir le 51e État. « Les États-Unis ne peuvent plus supporter les énormes déficits commerciaux et les subventions dont le Canada a besoin pour rester à flot. Justin Trudeau le savait, et il a démissionné. Si le Canada fusionnait avec les États-Unis, il n’y aurait plus de tarifs douaniers, les impôts baisseraient considérablement, et ils seraient TOTALEMENT PROTÉGÉS contre la menace des navires russes et chinois qui les entourent constamment. Ensemble, quel grand pays ce serait !!! », a-t-il déclaré.
Or, cela n'a pas plu à M. Trudeau, qui a finalement répliqué au président élu américain dans une publication sur X, ce mardi 7 janvier.
Jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis.
Les travailleurs et les communautés de nos deux pays bénéficient qu’on soit l'un pour l'autre le plus grand partenaire commercial et en matière de sécurité.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) January 7, 2025
« Jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis. Les travailleurs et les communautés de nos deux pays bénéficient qu’on soit l'un pour l'autre le plus grand partenaire commercial et en matière de sécurité », a-t-il affirmé sans détour.
En décembre dernier, Donald Trump avait aussi fait référence à une idée controversée de fusion entre les deux nations voisines, dans le sillage de la démission de la vice-première ministre Chrystia Freeland. « Le grand État du Canada est sonné tandis que la ministre des Finances démissionne, ou a été renvoyée, de son poste par le gouverneur Justin Trudeau », avait-il écrit sur son réseau Truth Social.
