Hugo de Big Brother répond à toutes nos questions sur son aventure et son « type de game »
Après presque une aventure complète sans se faire mettre en danger par ses paires, ce qui représente un vrai exploit à Big Brother Célébrités, Hugo Barrette a vu la dernière section de la grande finale se dérouler sans lui puisque c'est Stéphanie Harvey qui a remporté l'épreuve sociale et elle a choisi Éléonore Lagacé pour l'affronter devant le jury. Remis de ses émotions, celui qui a terminé en troisième position s'est entretenu avec Narcity Québec et revient sur son aventure riche en émotions.
Il s'ouvre sur son « type de game » qui a grandement fait jaser, sur ses relations dans la maison et aussi sur la suite pour lui maintenant qu'il est de retour à la « vraie vie ».
Tranna Wintour a souvent dit que ton jeu était moins impressionnant ou valorisant comme tu n'as pas remporté d'épreuves, que penses-tu de cette affirmation?
« All love avec Tranna. Ça m'a toujours fait rire parce que je sais que depuis le début c'est son impression. Maintenant, en voyant les shows, elle va voir un autre angle. Ce qui est intéressant, c'est que Tranna et moi on avait vraiment la même game, mais de deux côtés et deux alliances complètement différentes. C'était drôle. Je niaisais toujours chaque fois qu'elle disait ça parce que je lui disais : "On a la même game Tranna!".
« Tranna, c'est un de mes coups de coeur, elle est tellement incroyable. C'était spécial la dynamique qu'on avait parce qu'on était vraiment l'un contre l'autre. Dans le sens où, vers la fin, il ne restait plus grand monde et je savais qu'elle allait me mettre sur le bloc si elle était patronne, et elle savait que j'allais la mettre sur le bloc si j'étais patron. Mais, on ne s'était jamais parlé de game, donc on était les deux seules personnes dans la maison qui restait qui étaient juste des amis. Il n'y avait pas de lien stratégique. Donc, c'était un réconfort de juste pouvoir se parler d'autres choses. C'était une belle présence.
« De mon côté, stratégiquement parlant, socialement, il y avait beaucoup plus que juste "floater" tout le long. »
Faisais-tu exprès pour ne pas remporter les épreuves?
« Euh, des fois. Quand je suis rentré dans la maison, ma stratégie, je voyais vraiment ça comme un jeu social seulement. Parce qu'il y a des jeux et des challenges à la fin de la semaine pour les vétos, mais c'est un concours de chance. Tu ne sais jamais ce qui s'en vient et même si, on va dire comme sportif, je reçois un challenge athlétique, il faut que ce soit précis tu peux être chanceux dans la chance.
« Je voyais vraiment ça comme une performance sociale, donc je voulais faire de la semaine un jusqu'à la fin sans être patron et avoir à gagner le véto, à moins d'être pogné dans un coin et absolument avoir besoin, ou sinon avoir besoin d'aider quelqu'un dans mon alliance. Ou gagner le patron pour une alliance au complet parce que ça ne va pas nos affaires. Il y a des moments où il fallait absolument que je gagne et je n'ai pas gagné. Il y a des fois où j'ai vraiment essayé comme le Souper à l'aveugle. Je voulais vraiment gagner, c'était super important pour Marc-Antoine. Je n’ai tout simplement pas gagné. À chaque épreuve, il y avait une grosse réflexion si j'y allais pour gagner ou pas. »
Plusieurs t'ont reproché de faire culpabiliser Éléonore quand elle a éliminé Martin, même si elle te protégeait toujours. Regrettes-tu ce segment maintenant que tu l'as vu d'un oeil externe?
« Moi et Élé on est vraiment super proches et ce qui a été perdu là-dedans c'est que moi, même hors de la game, je trouvais que c'était tellement un désavantage pour Éléonore. Sur le moment, c'était ça qui m'avait frappé. Je trouvais que j'étais la seule personne autour qui essayait d'aller dans ses intérêts et il y avait tout un autre angle à ça avec les filles de l'autre bord qui voulaient autre chose. Mais pour la game à Élé tout court, c'était un move super risqué. Elle l'a fait. C'est certain que sur le moment, on perd Martin. Ça m'a pris quelques heures à m'en remettre. Après, on a tourné la page et on a continué parce que c'était ma première alliée du début jusqu'à la fin. Ça a été un moment où j'étais frustré qu'elle n'ait pas en direction de sa game. Elle mérite de gagner! Mais au bout du compte, c'est sa décision et quelques heures plus tard c'était derrière nous. »
Éléonore et Claudia, deux précieuses alliées de l'alliance des Non-dits de Gryffondor sont derrière le départ de Marc-Antoine et de Martin, soit deux Non-dits de Gryffondor. Comment l'as-tu vécu?
« Dans le cas de Marc-Antoine, c'est clair que c'était...Claudia se sentait tellement mal. C'était une des personnes les plus proches de Marc-Antoine dans toute la maison. Je n'ai pas vu les épisodes, mais ça a été montré. C'était une stratégie en soi, elle ne voulait pas que Marc-Antoine parte. Ça a mal viré, mais directement, encore là, j'ai tourné la page parce que c'était une erreur et ça arrive. J'ai fait des erreurs et on a tourné la page. J'aurais aimé que Marc-Antoine reste. Elle autant que moi aurait aimé ça que Marc-Antoine reste dans l'aventure. Je lui ai parlé, en la regardant dans les yeux et elle m'a dit que c'était juste une erreur et je l'ai crue.
« Élé, le même genre de chose. J'ai pris un moment pour moi, et on en a parlé et j'ai compris son bord de l'histoire. C'est sa game, et moi dans tout ça je voulais qu'Élé se donne les meilleures chances pour gagner. Si elle, de son côté, elle croit que c'est ça, bien je respecte son choix et je suis content pour elle, c'est parfait. Rendu là, en plus, on était top six, on est presque rendu au bout. C'est un choix ou l'autre on ne sait pas comment ça aurait tourné. Elle s'est rendue au top deux, alors clairement que c'était une bonne décision pour elle. »
Guylaine était une de tes tops, mais elle s'attaquait toujours à tes meilleur.es ami.es, pourquoi n'as-tu pas essayé de renverser ça et d'influencer Guylaine dans ses choix?
« Ce n'est pas que je n'ai pas essayé. Mais ça, c'était vraiment juste un côté game. Dès le départ, des deux côtés, ça s'annonçait un peu un côté contre l'autre. Mais ce n’était rien de personnel, c'était juste stratégiquement parlant. Je pense que ça a été perdu un peu dans l'histoire que c'était simplement stratégique. Après ça, c'est certain que c'est ça qui va passer à la télé. Après, au niveau personnel, tout le monde s'entendait bien de ce dont je peux me souvenir. Ça fait quand même deux mois de ça! (rires) Mais, j'ai essayé et des deux côtés ils se sont souvent parlés et ça allait bien pour la plupart du temps.
« [...] Après ça tu ne vois pas toutes les coulisses qui sont beaucoup d'amour. La maison entière on était tellement chanceux. On avait un cast extraordinaire. Oui, ça jouait fort et il y avait des stratégies, ça mentait, il y avait toutes sortes de magouilles, mais c'était de la stratégie. Quand on s'assoyait à la table, et Guylaine avait fait un souper pour nous quinze, c'était une belle grande famille et on était capable de mettre le jeu de côté. »
Toi, qui aurais-tu emmené au top 2 si tu avais remporté l’épreuve finale?
« Ça aurait été Éléonore. On a été alliés depuis la première semaine, on s'est supporté tout le long...Ça a été ma plus grande alliée. On l'a vu aussi avec la voûte. C'est la seule personne au début à qui j'ai dit le secret. [...] Éléonore, c'était dès le début et jusqu'à la toute fin, on a travaillé ensemble. »
Qu’as-tu pensé des mensonges d’Éléonore en regardant les épisodes?
« Ça, c'est Big Brother! Come on! Oui, il y a plein de mensonges. Moi, c'était vraiment une décision, avant que je rentre dans la game, c'était une décision de ne pas faire ça. C'est un challenge que moi je m'étais donné, mais on ne peut pas reprocher au monde de le faire, ça fait partie de la game. En fait, tu peux avoir une game qui est totalement dans cette direction-là. Peu importe ce que les gens disent, elle s'est rendue au top 2, donc elle a bien fait les choses stratégiquement parlant. Tu rentres dans la maison de Big Brother, ça reste et ça demeure une game.
« Quand c'était le temps du personnel, elle était la personne la plus sweet de toute la maison, et honnête et vraie de la maison. Mais quand c'est venu de temps pour les stratégies, elle a choisi des fois de mentir pour être sure d'être capable de rester. C'est pour ça qu'on est là, c'est pour gagner! »
Crois-tu que tes ancien.es colocataires auront des comptes à régler avec toi au Dernier Confessionnal?
« Absolument pas, personne. Je les aime tous et avec presque tous les joueurs, j'ai été là pour eux à un moment ou à un autre. C'est une game mais on est dans une bulle et dans un contexte social super stressant. Je suis chanceux d'avoir un caractère, je suis calme et je n'ai pas beaucoup de stress alors j'en prenais des autres. Il y a la stratégie, mais il y a aussi le côté personnel. C'est vraiment un Crock-Pot de stress - de pression -, donc j'étais toujours. Et même si ça nuisait à ma game, si je voyais quelqu'un avec un moment down, j'allais les aider. Ça n'aurait jamais changé, peu importe. J'allais toujours prioriser l'humain, mais l'ami avant la stratégie et la game. »
Quelle était ta motivation pour faire Big Brother?
« Big Brother pour moi c'était un retour au Québec. Je suis parti tellement longtemps, de revenir à la maison, m'installer ici et me faire connaître ici. J'espère partir une nouvelle carrière éventuellement en télé, ça serait vraiment exceptionnel. Je vais un peu où le vent m'emporte. »
Aurais-tu fait l'aventure aussi longtemps si le salaire n'avait pas été aussi gros?
« Bien oui! Moi vraiment l'expérience je suis sorti de ça, c'était exceptionnel. Ça m'a fait grandir. J'espère que j'ai été là pour des gens pour que ça les fasse grandir. C'était tellement beau, et d'avoir réussi à me rendre jusqu'à la fin, je me sentais tellement choyé et chanceux je ne changerai ça pour rien au monde. »
Que comptes-tu faire avec l'argent amassé? C'est quoi la suite pour toi?
« C'est certain que j'aimerais lancer une carrière comme comédien. Je l'ai mentionné directement à la fin. Pendant des années, j'ai fait des cours pour ça et ça a toujours été un rêve. J'ai habité à Los Angeles pendant six ans et pendant la majorité de ce temps je prenais des cours là-bas vraiment juste par passion, un peu comme dans le sport et dans le vélo. Si je peux joindre ma passion et que ça devient un travail, c'est vraiment le meilleur scénario. Je vais essayer de trouver des opportunités et je vais travailler fort dans cette direction-là. »
Qu'est-ce qui est plus éprouvant, les Olympiques ou Big Brother?
« Oh, ça, c'est une bonne question. Un bon lead-up aux Olympiques c'est vraiment intense...C'est juste différent, mais les deux sont exceptionnels et sont life changing. Tu retires tellement de positif et tellement de leçons de vie dans les deux cas. Mais Big Brother...Les personnes que tu rencontres sont tellement exceptionnelles, c'est ce que je vais retenir comment on était une grande famille et je suis sûr que je vais rester en contact avec eux pour la vie. »
Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.