J’ai payé 1,50$ en friperie pour un sac de luxe qui vaut 185$ et je suis encore sous le choc
Je suis accro aux trouvailles en friperie, et j'avoue y faire des arrêts assez fréquents, surtout si j’ai la chance d’en croiser une sur mon chemin. C’est lors d’une virée improvisée que je suis tombée sur le sac de mes rêves, à un prix plus que dérisoire, ce qui devient plutôt rare depuis la hausse fulgurante des prix des articles de luxe en friperie. Je ne perds toutefois jamais espoir de faire une trouvaille qui fera des jaloux.ses! Disons que j'ai plus d'un tour dans mon sac comme thrifteuse aguerrie auto-proclamée.
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J’ai toujours ma petite routine lorsque j’entre dans un magasin de seconde main : je commence par les chaussures, puis je me dirige vers les sacs à main; à chacun.e ses passions. La plupart des Fripe-Prix Renaissance possèdent deux sections pour les sacs, et n’en faire qu’une serait une grave erreur. Derrière les sacs à dos et les boîtes à lunch peuvent parfois se cacher de véritables trésors, et c’est exactement de cette façon que j’ai fait la trouvaille de l’année!
En fouillant, telle une archéologue, dans le rack des sacs divers du Renaissance à Laval, j’ai reconnu le petit médaillon doré à l’effigie de la marque française de sacs à main de luxe Longchamp, reconnue pour ses sacs Le Pliage, vendus en magasin pour 185 $. Mon cœur a fait trois tours, surtout quand j’ai vu le prix sur l’étiquette : 1,50 $.
Étant déjà propriétaire de deux sacs Longchamp, j’ai pris le temps d’authentifier celui-ci du mieux que je pouvais, à l’aide de mes connaissances et de celles du web, qui regorge de ressources utiles pour identifier les éléments clés d’un sac d’origine. Tout y était : la qualité du cuir, le logo du cheval au galop gravé dans ce dernier, les boutons-pression marqués « LONGCHAMP 1948 » et l’étiquette Made in France m’ont permis d’être certaine à 99 % que ce sac à 1,50 $, probablement confondu avec une boîte à lunch, était bel et bien un véritable Longchamp!
Encore sous le choc, je me suis dépêchée à la caisse pour conclure mon achat et j'ai ensuite filmé ma réaction avant d'avant d'appeler les personnes de mon entourage enclines à partager mon enthousiasme.
Est-ce que la chance était de mon côté cette journée-là, ou est-ce plutôt le fruit de ma patience et de ma persévérance, après une décennie à thrifter? Un peu de A, un peu de B mais ce rush d’adrénaline a tout simplement confirmé la passion qui m’habite pour les trouvailles parfois inespérées. Comme le dit le bon vieux dicton : « Les déchets des uns font le trésor des autres ». Disons simplement qu’on n’a plus tout à fait les mêmes « déchets » qu’avant!
La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.