En plus d'être à la barre du podcast Entre garçons, d'avoir une compagnie de matcha avec son amoureuse Alicia, d'entretenir ses réseaux sociaux et de faire de l'art, l'ex-participant d'OD s'est ouvert au sujet des revenus générés par sa page de contenu exclusif, tout comme sur les demandes les plus inusitées qu'il a reçues. Finalement, Patrice s'est confié sur la vie de couple en parallèle avec la création sur OnlyFans.
Qu'est-ce qui t'a poussé à commencer sur OnlyFans?
Patrice Bélanger d'OD sur OnlyFans.
« Honnêtement, c'est [quelque chose] que je me suis toujours demandé si je faisais ou non. Dans le fond, ma blonde, on niaisait en gang, et elle disait "Fais-toi en un, fais-toi en un" puis c'est vraiment un coup de tête. J'étais à la job avec des amis puis on en parlait en blague et ça a juste adonné que je me suis dit "Tu sais quoi? F*ck it, fais-le puis on vivra avec les conséquences après." »
Mets-tu beaucoup de temps sur la plateforme?
« Je ne fais plus tant grand-chose là-dessus en ce moment. Ça prend énormément de temps, ça n'a aucun sens. C'est sûr que c'est du monde horny, fait que des gens qui ont des pulsions, c'est live là et pas dans une heure. C'est ça qui demande beaucoup de temps, parler aux gens puis de s'entretenir, mais c'est une job à temps plein 24/7.
« Le monde m'écrit beaucoup par messages puis ils me demandent des requêtes spéciales [...]. Par DMs, tu peux vendre des vidéos, des photos, etc. Fait que le gros de l'argent se fait là. L'abonnement a un certain prix, mais si les gens veulent plus, il faut que tu leur répondes en privé. On dirait que les gens ont l'habitude d'avoir une relation avec toi en même temps, fait que c'est ça qui est demandant.
« Dans ma semaine, [ça prend peut-être] un quatre heures maintenant, mais avant, je vais dire que c'était pas mal un quatre, cinq, six heures par jour. La difficulté avec ça, c'est que, quand je te dis que c'est 24/7, c'est que ça se peut qu'il y ait du monde qui a des grosses pulsions sexuelles à 1 h de l'après-midi, il y en a d'autres que c'est 11 h, 2 h ou 3 h du matin. »
Comment ton amoureuse réagit face à ta création de contenu pour adultes?
« Ça ne la dérangeait pas [du tout]. 90 %, ce sont des gars et je suis zéro bisexuel, je ne suis même pas bicurieux fait que c'est vraiment d'alimenter quelque chose qu'au final, ça ne me dérange pas d'alimenter. Elle aussi était curieuse du [résultat], parce qu'OnlyFans, on a des amis en commun qui en ont, mais elle était intriguée de ce qui se passe sur la plateforme, de voir la réponse des gens et de voir comment qu'ils interagissent. »
Comment as-tu trouvé la réaction de ta communauté?
« Ça a vraiment explosé la première semaine puis en plus, on dirait que je testais le marché un peu. Je mettais des liens Instagram de mes photos ou des Reels, en marquant OnlyFans, puis il y avait beaucoup, beaucoup de clics sur le lien. Ça, je me disais qu'il y avait peut-être un engouement, mais oui, ça a explosé.
« Ça m'a quand même surpris de voir à quel point la communauté gay chez les hommes est intense, ça n'a aucun sens. Les gens sont tellement intenses, c'est ridicule. »
As-tu reçu des demandes plus inusitées?
« Il y a un gars qui m'a offert 3 000 $ pour un blowjob. J'ai refusé, ça ne me tente pas de me faire sucer pour 3 000 $ puis encore moins par un homme [...]. Toutes les demandes comme ça, je les refuse. Il y a des gens qui voulaient mes boxers ou des petits pots de sperme. Le monde a vraiment des demandes quand même assez insanes. »
À quoi ressemble tes revenus depuis que tu as commencé?
« Le premier mois, j'ai fait un 4 000 $ USD puis c'est pas mal ça. Là, je ne l'entretiens plus fait que les revenus fluctuent, mais c'est de quoi qu'éventuellement, je peux reprendre n'importe quand puis ça va donner une bonne paye. Ça ne finance pas des projets, mais des petites vacances. »
Est-ce que c'est quelque chose que tu comptes faire longtemps?
« Pour l'instant, je ne le sais pas. En ce moment, je mets plus de temps dans mes autres business. Ça, c'est vraiment la curiosité. C'est sûr que si je suis capable d'engager quelqu'un qui va s'occuper de la plateforme, en qui j'ai confiance puis que ça ne me dérange pas non plus qu'il me voit nu, parce que c'est quand même de la nudité, je vais voir. »
Quels sont tes autres projets sur la planche?
« [Je travaille] encore sur Wabi-Sabi, la compagnie de matcha avec ma copine, ça va super bien. On va signer une entente de distribution fait qu'on travaille pour entrer dans les marchés à grande surface, donc Avril, Rachelle-Béry, IGA [...]. On a des nouveaux produits qui sortent dans un an aussi que je ne vais pas nécessairement divulguer pour que ça ne soit pas trop précipité, mais pour l'instant, c'est ça le main focus.
« Je me suis rendu compte qu'en sortant d'OD, le fashion n'était vraiment pas ma tasse de thé. J'aimais vraiment ça avant, mais je n'aime pas le marché en fait, je le trouve super concurrentiel puis ce n'est vraiment pas dans mes cordes, j'aime mieux aller dans l'agro-alimentaire. Donc, pour l'instant le brand est fait, j'ai un inventaire, on a fait des belles ventes, mais je pense que je suis prêt à délaisser puis à donner le flambeau. Soit que je ferme la compagnie ou quelqu'un rachète le nom [...] pour poursuivre la vie d'Antoine Victor. Ce n'est pas mon main focus, mais à voir à qui la chance ou ce que je vais faire avec ça.
« [Côté art], ça va super bien pour de vrai. J'ai une exposition qui devrait se concrétiser. À Québec, il y a la semaine Les vitrines s'animent [...], il y a plein d'artistes qui font des expos live puis des prestations fait que moi, je vais être dans le Vieux-Québec en train de peindre au soleil [et] c'est gratuit. »
Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.
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