Alors que les restrictions pour éviter la propagation de la COVID-19 ne font plus partie du quotidien de la population, ce samedi 11 mars, François Legault a tenu à rendre hommages aux victimes de la pandémie par le biais d'un cours message publié sur ses réseaux sociaux. Le premier ministre de la province a également indiqué qu'en ce jour, les drapeaux de la province seront en berne. Ces propos ont grandement fait réagir les Québécois.es, car pour certain.es, ça ne passe pas.
« Aujourd’hui, le drapeau du Québec sera mis en berne sur la tour centrale de l’hôtel du Parlement et tous les édifices publics du gouvernement du Québec en mémoire des victimes de la COVID-19. 3 ans plus tard, mes pensées sont toujours avec les familles et les proches des victimes », a écrit François Legault sur Twitter.
« Je pensais que c'était un tweet parodique. Même pas », a indiqué cette personne.
« Il faudrait aussi penser aux victimes de la COVID longue et faire ce qui est possible pour qu'il y en ait moins », a ajouté cet.te internaute.
« À quand une enquête pour CHSLD? », s'interroge cette personne.
« 6700 morts en CHSLD, ça [ne] s'invente pas, merci la Coalition Avenir, #Continuons », rétorque cet.te utilisateur.trice de Twitter.
« "Ils hurlaient de douleur faute de médication. Nous n'avions plus rien à leur donner. Ils sont décédés dans d'atroces souffrances. Je n'oublierai jamais ces cris". Un employé en CHSLD m'a raconté ça en pleurant 2 ans plus tard », témoigne cette personne.
« Les Québécois ne veulent pas un Drapeau en berne, mais une enquête publique sur la responsabilité de ton gouvernement sur cette hécatombe! Les aînés ne sont pas morts de la COVID-19, mais bien de mauvais traitements par des protocoles mis en place par la CAQ et McKinsey ! », s'indigne cet.te internaute.
Rappelons qu'en mai 2022, la coroner Géhane Kamel avait indiqué dans son rapport d'enquête sur les CHSLD de 200 pages, qu'elle invitait le gouvernement de François Legault « à faire une rétrospective des événements par le véhicule qu’il jugera approprié », peut-on lire dans le journal Le Soleil.
« Les familles ont besoin d’entendre la vérité, même si cette vérité montre un parcours semé d’embûches, voire d’incertitudes, qu’elle fait mal et nous rappelle notre vulnérabilité face à des crises sanitaires. Comment croire que nous pourrons faire face à la prochaine crise si les acteurs de premier plan ne sont pas prêts à reconnaître où leur préparation a fait défaut? », avait-elle soulevé.
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