Ce 1er février, MC Gilles a donc fait le point sur sa page Facebook en mettant au clair ce qu'il a voulu dire pendant l'émission. « La question que tout le monde me pose depuis dimanche : Suis-je syndiqué? Officiellement oui, je fais de la télé, donc je suis membre de l’UDA, de l’ARRQ et de la Sartec. Me sentais-je syndiqué? Bien sûr que non », écrit-il d'emblée.
« Je respecte depuis toujours le travail que l’Union des artistes a fait - et fait toujours - pour les artistes. Je paie mes cotisations, je donne à la Fondation des artistes et je suis fier qu’ils aident les artistes qui en ont besoin. Ai-je le choix d’être membre? Non. Mais tout ça est un autre débat.
« Donc, dans mon cas, je suis incorporé, je gère mes petites affaires et on va se le dire, je ne suis pas tant un artiste en comparaison avec des collègues qui le sont 1 000 fois plus que moi. Ma situation est-elle comparable à quelqu’un qui travaille en santé, en éducation ou en construction qui doit être représenté syndicalement? Bien sûr que non.
« Donc, je suis techniquement syndiqué, mais je ne peux en aucun cas comparer ma situation avec tous les gens syndiqués qui oeuvrent dans des emplois traditionnels. Elle est là la nuance.
« Mais je l’avoue, je n’ai pas été clair. Je suis un esprit libre et je veux conserver cette liberté. Je n’aime pas les lignes de partis et je ne travaille que dans des circonstances où mes propos n’engagent que moi. C’est d’ailleurs pourquoi je me gère tout seul, sans agent ni organisation. J’aurais donc dû utiliser dimanche dans ma question l’expression: « je n’ai jamais été dans les " syndicats traditionnels " et je ne prévois pas l’être (FTQ, CSN, CSQ etc.). »
MC Gilles poursuit son expliquant en revenant sur son intervention avec Magali Picard, qui est selon lui une « femme extraordinaire ».
« Elle a très bien répondu à nos questions, la FTQ me semble dans un virage positif pour ses membres, et pour nous tous. Que je me sente syndiqué ou non a plus ou moins d’importance là-dans et c’est dommage que plusieurs parlent plus de ça que des réponses de madame Picard. J’aime ça faire Tout le monde en parle en co-animation, parce qu’on est là pour vous représenter, poser les vraies questions et parler des vrais enjeux. C’est pour ça d’ailleurs que l’émission s’appelle Tout le monde en parle : plusieurs visions et des entrevues qui appellent à discuter, à débattre », poursuit-il.
L'animateur termine son message en abordant un conseil que l'ex-fou du roi lui avait donné : « Dany Turcotte me l’avait dit: chaque phrase, chaque sourire, chaque blague peut créer une vague. Il avait raison. On [n'a] pas toujours le temps pour la nuance! J’espère le tout plus clair. »
Rappelons que depuis le départ de Dany Turcotte, c'est maintenant différent.es co-animateur.trices qui siègent sur le hot seat de la grand-messe du dimanche soir. Mis à part MC Gilles, on a vu Alexandre Barrette, Anaïs Favron, Marie-Lyne Joncas et plusieurs autres s'échanger le rôle.
