2 nouveaux mini-hôpitaux privés seront construits au Québec et t'auras pas besoin de payer
Si tu as été à l'urgence d'un hôpital au Québec dernièrement, tu as sans doute constaté que le temps d'attente avant de voir un.e médecin peut être particulièrement long. Afin de prendre le problème à bras-le-corps, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé, ce mardi 7 mars 2023, la publication des appels d'intérêts pour deux projets de mini-hôpitaux gérés par le secteur privé.
Accompagné de son adjoint parlementaire, Youri Chassin, les deux élus ont fièrement affirmé espérer que ce « projet inédit » permettra de diminuer la pression sur les centres de soins de santé publics des régions concernées.
\u201cAujourd\u2019hui, on pose un premier jalon dans la r\u00e9alisation d\u2019un engagement \u00e9lectoral en #sante.\u201d— Youri Chassin (@Youri Chassin) 1678192956
Une fois construits, les deux mini-hôpitaux se trouveront dans l'Est-de-l'Île-de-Montréal et dans la région de la Capitale-Nationale. Il est à noter que bien qu'ils soient gérés par le secteur privé, tu n'auras pas à sortir ton portefeuille pour y obtenir des soins.
« Je suis heureux de voir ce grand projet franchir une première étape officielle. On veut assurer l'accès à des services de première ligne de qualité et entièrement gratuits pour la population. [...] Ce que l'on souhaite, c'est de compléter l'offre de services déjà existante pour les deux régions ciblées, et de réduire la pression sur les installations actuelles », a expliqué le ministre Dubé par voie de communiqué.
Les soins et services de santé resteront donc couverts par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ). À noter également que ces établissements offriront une clinique de consultation externe en gériatrie à Montréal et en pédiatrie dans la Capitale-Nationale.
L'Institut Économique de Montréal (IEDM) a accueilli favorablement cette annonce gouvernementale. « Avec ces appels d’intérêt, le gouvernement montre qu’il a compris les problèmes du système de santé, et qu’il faudra plus d’inventivité qu’un simple réinvestissement pour les régler », affirme Emmanuelle B. Faubert, économiste à l’IEDM. « En allant de l’avant avec le projet de mini-hôpitaux, le gouvernement va accroître la capacité de soins, ce qui devrait réduire les temps d’attente. »
Les entreprises intéressées par ces appels d'intérêts du gouvernement du Québec recevront des données complémentaires lors de rencontres avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
