La météo de juin déterminante pour le mois de juillet
Selon MétéoMédia, à Montréal, les journées chaudes s'installent généralement pour de bon au Québec vers le 11 juin. Or, celles-ci pourraient débarquer plus tardivement dans la métropole.
« Si la chaleur durable commence après le 18 juin à Montréal, c’est en gros une semaine de retard sur une situation normale. Et l’impact est clair. Depuis 2000, on a six cas de débuts lambins. En 2019, l’été a fini par se replacer, mais il a été plus court qu’un été habituel. À savoir ; le temps perdu en début de saison n’a pas été rattrapé. Un seul autre cas d’été chaud à la suite d'un mois de juin décevant : 2002. Tous les autres étés ont été moches. On parle ici d’une chance sur trois de corriger le tir », a déclaré Réjean Ouimet, météorologue.
D'après les prédictions à 14 jours, le mercure devrait osciller entre 24 et 29 degrés C ressentis au cours de la semaine du 11 au 18 juin.
Une première partie de juillet mouvementée
Du 1er au 3 juillet, le temps sera particulièrement agréable, notamment pour les festivités de la Fête du Canada. Par la suite, un froid amenant des averses, suivies d'éclaircies et des orages, devrait sévir jusqu'au 7 juillet. À partir du 8 juillet, le temps sera venteux et deviendra humide. Il faudra donc attendre la moitié du mois, du 12 au 15 juillet, pour que la météo soit belle et agréable.
« Les nuits risquent d'être inconfortables avec la présence d'humidité et de nuages qui empêcheront les températures de chuter. On se situera donc nettement au-dessus des normales. Pour les journées, elles seront chaudes aussi, mais l'anomalie sera moins importante », prévient Réjean Ouimet, concernant les prévisions pour l'été 2022 au complet.
Une fin de mois contrastée
La deuxième moitié du mois débutera avec des orages prévus du 16 au 19 juillet. Du beau temps s'installera ensuite dans la province du 20 au 23 juillet. Par contre, la fin du mois s'annonce changeante. Du 24 au 27 juillet, il y aura des averses suivies d'un ciel dégagé. La tendance se poursuivra la dernière semaine de juillet.
« Le dôme d’air chaud dans le centre des États-Unis ainsi que le froid près de la baie d’Hudson vont amener beaucoup d’instabilité au Québec. Cela implique donc davantage d’averses, ce qui peut venir gonfler les quantités de pluie reçues », précise le météorologue.
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