C'est avec une impression de déjà-vu que Denis Coderre s'est adressé à ses partisan.nes et aux Montréalais.es après sa deuxième défaite contre Valérie Plante aux élections municipales, ce 7 novembre.
« Ce soir, les Montréalais ont fait leur choix. Évidemment, c'est une grande déception pour moi et mon équipe », a-t-il avoué d'emblée dans son discours.
Si l'ex-maire s'est dit déçu du dénouement de ce scrutin et surtout du faible taux de participation (37,51 %), il a confié n'avoir « ni regrets ni remords » et être allé au bout de ses idées.
M. Coderre n'a pas caché son amertume face à cette dernière campagne électorale en affirmant : « Ce fut l'une des campagnes les plus sales que j'ai vécues ».
Il a ajouté : « Je demande que l'on mette la hargne de côté. Je demande à tous les gens d'Ensemble Montréal, évidemment ils vont jouer leur rôle au niveau de l'opposition, mais à un moment donné il faut transcender les partis politiques, il faut arrêter continuellement de pointer du doigt. »
Le politicien a réitéré que, selon lui, la ville court à sa ruine, qu'elle n'est pas sécuritaire et qu'elle a besoin d'amour.
« Certains seront cyniques avec cette élection à cause du taux de participation. Des gens vont passer par toute la gamme des émotions. [...] Moi j'ai vécu ma propre résilience, je me suis relevé. J'avais le goût à la suite de ce que je voyais d'offrir à la population une alternative valable pour que l'on puisse ensemble retrouver la magie de Montréal. »
Denis Coderre n'a pas précisé s'il allait rester et siéger à l'opposition ou bien s'il allait démissionner de la vie politique, comme il l'avait fait en 2017.
Au moment d'écrire ces lignes, Valérie Plante a remporté ces élections avec 52,05 % des voix, contre seulement 37,95 % pour Denis Coderre.