Les jeux d'évasion peuvent rouvrir partout au Québec et ça fait réagir
Le 26 novembre, l'Association des jeux d'évasion du Québec publiait un communiqué de presse annonçant la réouverture des jeux d'évasion au Québec. Cette annonce a engendré plusieurs réactions des partis de l'opposition.
Horacio Arruda, directeur national de la santé publique, a effectivement donné son autorisation pour la réouverture le 23 novembre dans une lettre adressée à l'Association.
Les partis de l'opposition se sont empressés de dire que la décision était incohérente et alimentait la méfiance des gens, en point de presse ce mercredi 2 décembre.
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Pourquoi est-ce qu'on ouvre les jeux d'évasion, mais on ferme les musées? [...] Il faut plus de cohérence dans les directives de la Santé publique.
Gabriel Nadeau-Dubois
Le chef du parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, est du même avis : « En temps de COVID, c'est complètement inexplicable.
Est-ce qu'il avait vraiment un lobby si fort que ça pour rouvrir les jeux d'évasion pendant qu'on n'a pas de sport d'organisé pour nos enfants, pendant que les musées sont fermés? », a-t-il déclaré, selon ce que rapporte le Journal de Québec.
Dans sa lettre à l'Association, Monsieur Arruda mentionnait que les jeux d'évasion n'étaient pas concernés par l’interdiction d’ouverture, en autant que les clients qui jouent ensemble vivent à la même adresse, ou que le groupe est limité à deux joueurs et que ces joueurs restent à plus de 2 mètres durant leur expérience.
Devant ces réactions de l'opposition, l'Association s'est permise de préciser quelques points dans une publication Facebook du 2 décembre:
« Si le gouvernement nous demande de fermer, on fermera. Si le gouvernement nous recommande de rester ouvert ''après étude'', c’est qu’il considère les jeux d’évasion comme un loisir sécuritaire. »