Voici les quatre poissons d'avril qui ont retenu notre attention.
Une piscine pour chiens au Quartier DIX30
Imagine-toi, par une chaude journée d'été, emmener ton chien au Quartier DIX30 à Brossard pour lui faire profiter d'une halte fraîcheur hors du commun : une piscine publique entièrement dédiée aux toutous! C'est l'annonce trompeuse que le centre commercial a diffusée le 1er avril à ses abonné.e.s via Instagram et Facebook. « Parce qu’eux aussi ont droit à un petit rafraîchissement », peut-on lire sur la publication.
Plusieurs personnes ont rapidement liké l'annonce et exprimé leur joie envers ce (faux) projet. « Wow! J’ai tellement hâte! », a écrit l'une d'entre elles, alors que d'autres exprimaient déjà leurs doutes en ayant parfois une lueur d'espoir : « En espérant que ça [ne] soit pas un poisson 
parce que des endroits comme ça, on en manque vraiment au Québec… », a partagé l'un.e des membres de la page.
Quelques heures plus tard, le Quartier DIX30 a rectifié le tir dans une publication subséquente. « Il est temps de révéler la vérité : la piscine pour chiens au DIX30 était bien trop belle pour être vraie ! 😄🐕 ». Toutefois, l'organisation laisse encore planer un certain mystère quant à cette idée d'installation qui a suscité beaucoup d'enthousiasme : « [...] qui sait peut être qu'un jour on le fera pour de vrai 👀 », a ajouté l'organisation du centre commercial sur ses réseaux sociaux.
Une « escouade câline » à l'aéroport de Montréal
Toujours dans le registre des animaux, l'aéroport de Montréal a pour sa part orchestré sa plaisanterie autour d'un audacieux projet de zoothérapie, où quatre compagnons offriraient « des câlins inoubliables » dès ce mois d'avril.
Voici les « nouveaux membres » de cette « escouade câline » :
• Brandy le perroquet 🦜 ;
• Randy le cobra 🐍 ;
• Andy la tortue 🐢 ;
• Dydy le poisson rouge 🐠.
Cela n'a pas manqué de susciter de nombreuses réactions de la part des internautes qui ont trouvé cette supercherie fort amusante. Dans une publication sur les réseaux sociaux, Aéroports de Montréal a partagé un lien qui ne mène pas vers plus d'informations, mais plutôt une page avec la mention « On vous a eu :) » avec la photo de Dydy, le poisson rouge.
On aimerait bien qu'un perroquet ou une tortue nous divertisse en attendant notre vol, tout comme la nouvelle mascotte de YUL. Mais peut-être que certaines personnes apprécieraient moins le cobra!
Une Barbie à l'effigie de Ricardo
L'équipe de la marque Ricardo a surfé sur la vague de popularité du film Barbie en créant l'image d'une poupée qui ressemble beaucoup à son créateur, Ricardo Larrivée. Le montage photo comprend le traditionnel emballage rose et nul autre qu'un fouet comme accessoire phare du jouet de cette nouvelle collection purement inventée pour les réseaux sociaux. « Pour faire suite au succès du film Barbie, l’équipe travaille depuis des mois à lancer une Barbie Ricardo. En primeur, la voici! 🛼 », annonce-t-on dans la publication.
La blague a fait rire beaucoup de monde et l'un des internautes a ajouté une référence culinaire à la farce en demandant : « Est-ce que la poupée se congèle? ». Par ailleurs, une autre personne a dit ceci: « Le pire, c’est que je l’aurais probablement acheté😍🐠 #AvoirUnRicardoÀLaMaison 🙌🏼 ». Ce jouet serait-il une version québécoise intéressante pour remplacer le traditionnel Ken?
Une journée de congé à l'effigie de la poutine
Les fans de poutine seraient sûrement d'accord pour que ce mets soit encore mieux célébré, au-delà de la semaine qui y est dédiée en février, en ajoutant « un jour férié municipal à Montréal ». C'est ce qu'a suggéré la mairesse Valérie Plante dans une annonce dont l'objet est (malheureusement) non-officiel, se terminant avec les émojis 🐟😉.
Cette élue a même poussé l'audace en pubiant une histoire assez farfelue selon laquelle la poutine serait née à Montréal, alors que les villes de Drummondville, Warwick et Princeville se disputent encore la création de ce plat emblématique.
« Jean-Sole Roy était un cuisinier à l’hôtel Mont-Royal, à Montréal, dans les années 1960. Pour répondre aux demandes de sa clientèle pour un repas réconfortant, consistant et bien gras, il a concocté le repas de la poutine comme on la connaît aujourd’hui c’est-à-dire « patates frites, fromage squik-squik et sauce brune », peut-on lire dans ladite publication. Ce dernier aurait « ensuite déménagé à Drummondville, où il a continué de servir la poutine à ses clients dans son restaurant appelé « Le Roy Jucep », d’où la confusion sur le lieu d’invention du délicieux mets ». Incroyable... mais faux!
