Si on se fie aux derniers sondages, le prochain dirigeant de la Confédération canadienne pourrait bien être, à l’issue des élections fédérales du 28 avril, le chef conservateur Pierre Poilievre ou le premier ministre sortant, Mark Carney. Or, la victoire du libéral ne plaierait pas à une province des Prairires, qui serait prête à se séparer du Canada le cas échéant.
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Selon un sondage mené par l’Institut Angus Reid publiée le 6 avril dernier, 33 % des répondant.e.s en Saskatchewan voteraient pour quitter le Canada — que ce soit pour fonder un nouveau pays ou se joindre aux États-Unis — si Mark Carney prenait le pouvoir à Ottawa.
C’est un peu plus que ce qui a été observé en Alberta et au Québec, où 30 % des personnes sondées se disent favorables à une séparation dans le même contexte.
Cette montée du sentiment indépendantiste en Saskatchewan s’explique en partie par l’ancrage conservateur de la province, où tous les sièges fédéraux sont actuellement détenus par le Parti conservateur.
Dans l’ensemble du pays, 20 % des 2 131 Canadien.ne.s interrogé.e.s ont affirmé qu’ils et elles voteraient pour une séparation si les libéraux remportaient les élections du 28 avril.
En Alberta et en Saskatchewan, environ un quart des résident.e.s seulement estiment que leur province est respectée par le reste du pays — bien en dessous de la moyenne nationale, qui s’élève à 52 %. Au Québec, ce chiffre est de 46 %.
Cela dit, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a réitéré le 8 avril dernier que son gouvernement croyait fermement en un « Canada uni » et qu’il rejetait toute discussion sur l’indépendance de l’Ouest.
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