Le gouvernement du Québec annule l'interdiction des ventes de véhicules neufs à essence
Nouvellement nommé à la tête du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Bernard Drainville a annoncé que le gouvernement du Québec allait abolir l’interdiction de vendre des véhicules neufs à essence, prévue jusque-là pour 2035.
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Le ministre caquiste a fait cette déclaration sans tambour ni trompette sur les réseaux sociaux, le vendredi 26 septembre.
Alors que le scénario initial, défendu au cours des dernières années, visait un parc automobile 100 % électrique d’ici 2035, le gouvernement de François Legault mise désormais sur une transition énergétique présentée comme « équilibrée » et « responsable ».
Le nouveau plan du ministre Drainville prévoit qu’en 2035, 90 % du parc automobile québécois soit constitué de véhicules entièrement électriques ou hybrides rechargeables.
Selon la publication du ministre de l’Environnement sur X, cette approche permettra aux Québécois et aux Québécoises d’avoir davantage de choix lors de l’achat d’un véhicule, tout en offrant un « répit à l’industrie » automobile.
Rappelons que la réglementation initiale visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la province. L’objectif pour 2026 était que les véhicules électriques ou hybrides rechargeables représentent 32,5 % des ventes à l’échelle du Québec.
Cette annonce survient alors que le gouvernement fédéral a décidé de mettre sur pause ses propres cibles de ventes de véhicules à zéro émission pour 2026, qui devaient atteindre 20 % des ventes.