Fini les « iels » : Québec interdit l’écriture inclusive et voici ce qu’il faut savoir
Ça concerne aussi « toustes », « celleux », « mix » et « froeur ».

L'écriture inclusive sera maintenant interdite dans les communications gouvernementales du Québec.
« Toustes », « iels » ou encore « celleux » : le gouvernement du Québec vient de trancher a tranché et l’écriture inclusive sera dorénavant chose du passé au sein de l’administration québécoise, a annoncé le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, ce mercredi 24 septembre.
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La rumeur circulait depuis quelque temps, mais l’annonce officielle vient de tombée. Selon le communiqué gouvernemental, la Politique linguistique de l’État sera modifiée pour bannir l’usage de l’écriture inclusive dans toutes les communications de l’État.
Le ministère souhaite notamment mettre fin à la « confusion » et assurer que le français de l’État reste « accessible à toutes et à tous ».
« Le français, notre langue officielle qui nous unit collectivement, ne doit pas être dénaturé. Il doit demeurer accessible pour en faciliter sa compréhension et son apprentissage », indique le ministre Roberge par communiqué.
Ainsi, les « mots émergents » qui sont visés regroupent des termes neutres qui ne sont ni masculins ni féminins, comme « iel », « toustes », « celleux », « mix » ou « froeur ». Quant aux doublets abrégés », ils désignent des écritures comme « administrateur/trice » ou « étudiant.e.s ».
Qu’est-ce qui sera permis?
Le gouvernement précise que le masculin générique demeure acceptable, notamment lorsqu’il est alterné avec des formulations neutres ou avec des doublets plus traditionnels. Autrement dit, on pourra lire « les étudiantes et les étudiants », mais pas « les étudiant.e.s » dans les communications gouvernementales.
Lorsque l’espace est limité, l’Office québécois de la langue française (OQLF) autorisera certaines variantes entre parenthèses ou crochets, comme « Nom du (de la) conseiller(-ère) » ou « Nom du [de la] supérieur[e] ».
Rappelons que les nouvelles règles ne s’appliquent qu’aux communications écrites futures. Les anciens textes resteront tels quels jusqu’à leur prochaine mise à jour, précise le gouvernement.
Aussi, les modifications apportées à la Politique linguistique de l’État « ne changent en aucun cas le droit des personnes non binaires d’utiliser le marqueur X dans les différents documents gouvernementaux ».
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