Brendan Mikan dénonce les influenceurs qui vendent leurs produits reçus en cadeaux
Te faire de l’argent… avec des produits gratuits.

Brendan Mikan dénonce la vente de colis de relation publique.
À l'ère d'Instagram et de TikTok, la plupart des gens savent bien ce que sont les « colis PR », soit des paquets envoyés gratuitement par des marques, des entreprises ou des agences de relations publiques à une personne ayant une plateforme, dans le but que celle-ci en fasse la promotion. Ainsi, la plupart des gens œuvrant dans le domaine de la création de contenu reçoivent souvent ce type de cadeau afin d'en parler sur leurs réseaux sociaux. Que font-ils et elles avec tout ça une fois la caméra éteinte? Plusieurs options sont possibles, mais l'influenceur Brendan Mikan a dénoncé une pratique qui laisse un goût amer en bouche.
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Dans une série de stories partagées sur Instagram le 24 septembre, Brendan ne mâche pas ses mots alors qu'il s'adresse à ses abonné.e.s pour parler des boîtes promotionnelles disponibles sur les sites de revente en ligne, plus précisément sur Marketplace, la plateforme de revente de Facebook.
Une influenceuse qui revend ses envois promotionnels : une pratique critiquée
Eh oui, alors que ces ensembles, pouvant être composés de soins de la peau, de maquillage, de parfums, d'accessoires et plus encore, sont offerts gratuitement, certaines personnes du milieu de l'influence décident de se faire de l'argent en les vendant à prix avantageux.
« Là, on peut-tu en parler? Les influenceuses qui vendent leur colis PR sur Marketplace. Ça, c'est vraiment… the audacity (l'audace) », commence le créateur de contenu, en montrant plusieurs captures d'écran d'annonces mettant en vedette des boîtes qu'il reconnaît comme étant des envois de relations publiques, puisqu'il en reçoit lui-même.
Il explique que les descriptions ne sont pas tout à fait honnêtes en laissant croire que ce sont des objets non utilisés ou reçus en double, vendus pour une fraction de leur valeur alors qu'ils étaient gratuits. Choqué par l'idée qu'une personne puisse se remplir les poches, il a décidé d'expliquer le processus et ce qui peut être fait au lieu de profiter ainsi de la situation.
Brendan fait donc le point en rapportant que, plus souvent qu'autrement, les compagnies confirment avec les créateurs et créatrices avant de faire leurs envois. Il est donc possible de dire non quand ce n'est pas un article d'intérêt. De plus, dans ces cas-là, il y a souvent un formulaire à remplir où il est expliqué que les produits ne sont pas destinés à la revente. Cela dit, il admet qu'il arrive que des entreprises envoient des colis sans accord, mais il considère tout de même que plusieurs choses peuvent être faites pour passer au suivant plutôt que de se tourner vers la vente.
« Moi, c'est ça que j'fais, des fois », raconte-t-il. « Je reçois des grosses quantités, pis j’veux dire, j’ai pas besoin de tout ça, fait que j’en donne à mes amis, à ma famille, comme, t’sais, ''Allô''! »
« Mettons que tu ne veux pas en donner à tes amis ou à ta famille, tu peux faire un concours pour tes abonnés. Parce que, at the end of the day, tu reçois tout ça parce que t’es suivi, parce que le monde écoute tes affaires. Fait que tu pourrais gâter tes abonnés, hein ? T’sais?
« Là, je donne juste des alternatives, des solutions, hein, parce que vendre, c’est comme… tu ne devrais pas faire ça, okay ? Donc, donner à des amis ou à la famille, tu peux faire des concours pour tes abonnés, tu peux même aller faire des dons, ben oui, donner à des organismes, à des gens dans le besoin. Ça, c’est tous des exemples de choses que tu pourrais faire à la place de vendre tes produits. Esti que ça fait dur. Tu fais dur! »
Dans ses stories, il ne mentionne pas exactement qui est derrière les annonces, mais son opinion sur la situation, elle, est claire : ça n'a pas sa place.
Que faire de tes colis reçus en cadeau si tu ne sais plus à qui les donner?
Avis aux influenceurs et influenceuses qui ne savent pas quoi faire de leurs colis : voici une belle occasion de poser un geste solidaire. Marie-Pier Létourneau, fondatrice de la boîte De la Létourneau, spécialisée en relations de presse, a publié récemment une vidéo dans laquelle elle explique recueillir des dons pour un événement qui s'adresse à des jeunes filles de 10 à 16 ans qui passeront le temps des Fêtes dans un Centre jeunesse de Montréal.
« Si vous avez une compagnie ou si vous travaillez pour une compagnie qui a un budget promo, j’aimerais beaucoup que vous m’écriviez. Je donne des exemples de ce que j’ai reçu au cours des dernières années pour allumer des lumières : des livres, des produits d’hygiène féminine, des cosmétiques, de la papeterie, des vêtements, des tote bags, des tuques... Bref, si tu reçois aussi des articles promo, parce que tu travailles pour un média ou parce que tu as beaucoup d’abonnés, et que ça traîne dans tes tiroirs […], pense à moi. Ça se met vraiment bien dans ces sacs-là! »
Tous les détails sont dans la vidéo ci-bas.