Les épisodes de violence par arme à feu font les manchettes dans la métropole et pour contrer cette vague de criminalité, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a indiqué par voie de communiqué ce mardi 30 août qu'il prenait une série de mesures.
« Le SPVM déploiera au début de septembre une force corporative d’envergure entièrement dédiée à la lutte contre la violence armée dans le cadre du projet ARRET, acronyme d’Action – Répression – Résolution – Engagement – Terrain », a déclaré le SPVM.
Au total, ce sont 68 policier.ères qui feront partie de cette formation et qui seront déployé.es sur l'ensemble du territoire métropolitain. En d'autres termes, ces agent.es auront pour fonction de « perturber les activités des groupes criminels violents en occupant le terrain, en collectant des renseignements et en intervenant directement auprès de leurs membres. »
Les patrouilleur.euses du projet ARRET n'auront donc plus à répondre aux appels logés au 911, et devront se concentrer à 100 % sur leur « connaissance du terrain, [ainsi qu'à] leur expertise en enquête et en renseignement » pour lutter contre les crimes par armes à feu.
L’objectif de ce projet est de faire pression sur des éléments criminels qui seraient à l'origine de violence armée dans la métropole pour améliorer la sécurité des citoyen.nes.
Cette opération est à durée indéterminée et permettrait au SPVM d'intensifier sa présence sur le terrain. Rappelons que cette initiative a été engendrée par le plan d’action adopté par le service de police à l’automne 2021 pour lutter contre la violence armée.
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