Quel était ton but en t'inscrivant à La Voix?
« Mon but c'était pas mal... c'était pas nécessairement la visibilité, mais c'était quand même une expérience de plus. Puis je savais aussi qu'avec La Voix, que c'était quand même un tremplin. Puis t'sais, là moi je veux faire carrière en musique, alors c'est sûr qu'en faisant La Voix, c'est un immense tremplin pour pouvoir atteindre ce but-là. Mais c'est sûr qu'en m'inscrivant, je ne m'attendais vraiment pas à gagner, mais je suis ici maintenant! (rire) »
Qu'est-ce qui a été le plus difficile durant l'aventure?
« Je pense, ce qui a été le plus difficile, c'est un peu le doute. C'est sûr que là, le plus d'étapes qu'on franchit... t'sais moi je voulais toujours me rendre le plus loin possible, alors à chaque étape que je franchissais, j'étais comme ''j'aimerais ça me rendre plus loin'', alors c'est sûr que le plus que je me rendais loin, le plus que le stress montait. Mais en même temps, je me disais que j'ai tellement de chance de vivre cette expérience en ce moment, alors en même temps, j'essaye de calmer mon stress puis maintenant je suis ici, alors j'ai vraiment fait toutes les étapes. »
Tu as reçu 42 % des votes, pourquoi penses-tu avoir gagné avec une telle avance?
« C'est sûr que je pense qu'il y a aussi le fait que le public, depuis mon Audition à l'aveugle, il avait accroché et ils ont continué à me suivre tout au long de l'aventure. C'est sûr que [...] si je gagnais, je ne m'attendais pas à avoir une marge aussi élevée, mais c'est sûr que je suis tellement reconnaissante et touchée que quasiment la moitié du public a voté pour moi. »
Tu as souvent mentionné le fait de vouloir chanter en français et tu as aussi parlé de la francophonie à l'extérieur du Québec. Pourquoi ce sujet te tient-il à coeur?
« Bien c'est sûr que moi, étant Franco-ontarienne, j'ai cet accent-là, puis souvent les gens pensent que j'ai l'accent à cause que je suis anglophone. Mais, ma langue maternelle c'est vraiment le français puis je voulais pouvoir montrer qu'on a des communautés francophones à l'extérieur du Québec, à l'extérieur du Nouveau-Brunswick, qu'on ne voit pas si souvent.
« Il y a eu dans le passé d'autres Franco-ontariennes et d'autres Franco-ontariens qui ont participé à La Voix, alors c'est sûr que là, être la première qui gagne [...], je dirais que ça envois quand même un message pour montrer que les [...] francophones à l'extérieur du Québec peuvent gagner, peuvent faire de la musique en français, peuvent vivre en français aussi. »
Quel conseil aurais-tu pour les gens qui voudraient faire La Voix?
« Je dirais de juste le faire. Comme moi, quand j'ai fait les préauditions, je m'attendais vraiment à rien, mais en même temps les préauditions déjà, même si tu ne te rends pas aux Auditions à l'aveugle, c'est quand même une expérience de plus. Alors je dirais vraiment juste fonce [...]. Crois en toi, crois en tes talents puis tu peux vraiment faire n'importe quoi. »
As-tu des projets concrets maintenant que tu es la voix du Québec?
« En gagnant, il y a un album qui va venir. Alors c'est sûr que là, j'aimerais ça faire un album complètement en français. Puis j'aimerais ça aussi inclure L'oiseau (sa chanson d'Audition à l'aveugle) dans cet album-là. On n'a pas encore commencé à travailler dessus, mais c'est dans les plans de commencer le plus vite possible, mais je veux quand même terminer mon secondaire, alors c'est sûr qu'on va prendre le temps qu'on a besoin. »
Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.
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Commentaires sur les coachs de La Voix 2024.
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