La saison des déménagements approche à grandes pattes et nombreux.euses sont les propriétaires d'animaux qui font face à de grandes difficultés quand vient le temps de se trouver un nouveau logement. Afin de leur rendre la vie plus facile, Québec solidaire (QS) a annoncé, ce jeudi 2 mars, que le parti déposera un projet de loi pour rendre illégal d'interdire les animaux lors d'une location d'appartement.
« Permettre aux gens de garder leurs animaux de compagnie dans leur logement est une manière simple d’enlever un peu de pression aux locataires alors que la crise du logement fait rage », a expliqué la députée de QS, Manon Massé, par voie de communiqué de presse.
« C’est déjà assez difficile comme ça de se trouver un logement abordable, ce l’est encore plus si on a un animal de compagnie. Alors les gens n’ont pas le choix de les abandonner pour pouvoir se loger. C’est inacceptable que des milliers de Québécois et de Québécoises aient à faire ce choix-là alors que la solution est aussi simple », a ajouté le député Andrés Fontecilla.
Ce projet de loi fait suite à une pétition de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) qui vise à « abolir les clauses interdisant les animaux dans les logements ». Parrainée par Manon Massé, la pétition a récolté 33 000 noms en date d'aujourd'hui. Après avoir été déposée à l'Assemblée nationale en juin 2022, la pétition est « morte au feuilleton » en raison de l'élection du 3 octobre dernier.
L'interdiction d'interdire les animaux dans les logements existe en Ontario depuis les années 1990. Au moment d'écrire ces lignes, les élu.es de la Coalition Avenir Québec (CAQ) n'ont pas réagi publiquement à cette annonce.
De son côté, Me Sophie Gaillard, directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal a indiqué qu'à l'approche de la période des déménagements, l'organisme s'apprête « à être témoin de scènes déchirantes où des gardien.ne.s d’animaux responsables, qui adorent leur animal et s’en occupent très bien, sont forcés de s’en séparer et de nous les confier simplement parce qu’ils n’arrivent pas à trouver un logement où leur animal est accepté ».
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
La photo de couverture de droite est utilisée à titre indicatif seulement.