Une arme supplémentaire dans la lutte à la COVID-19 devient plus largement accessible à la population. L’antiviral Paxlovid de Pfizer est maintenant disponible dans toutes les pharmacies du Québec pour les personnes à risque de complications de la maladie.
Ce médicament, qui pourrait réduire de 89 % les risques d'hospitalisation chez les personnes vulnérables, est désormais accessible en « première ligne » grâce à un programme de la RAMQ, selon ce qu'a annoncé le ministère de la Santé et des Services sociaux ce 17 mars.
La priorité ira aux personnes susceptibles de développer des complications lors d'une infection de COVID-19. Les patient.es immunosupprimé.es et les non-vacciné.es ou partiellement vacciné.es avec des maladies chroniques sont en tête de liste pour y être admissibles. Les conditions qui augmentent les facteurs de risque sont l'obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète, mais aussi l'hémoglobinopathie, l'insuffisance rénale chronique, l'insuffisance hépatique chronique, entre autres.
Exceptionnellement, un.e adulte adéquatement vacciné.e pourrait se faire prescrire le Paxlovid s'il ou elle présente un risque très élevé de complications.
Pfizer Canada announces the Health Canada authorization of PAXLOVID, a COVID-19 oral treatment for use in high-risk adults (18+). Learn more at http://spr.ly/6013K820H\u00a0pic.twitter.com/mWyvhrhiYi— Pfizer Canada (@Pfizer Canada) 1642435202
La pilule, approuvée par Santé Canada le 17 janvier, devra être prescrite par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée après un test positif. Le traitement devra débuter dans les cinq jours suivant l’apparition des premiers symptômes.
Toutefois, ce traitement n'est pas pour tout le monde puisqu'il comporte des contre-indications et peut interagir avec d'autres médicaments. D'autres options sont alors disponibles comme les anticorps monoclonaux.
C'est l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux qui a défini les critères d'admissibilité.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.