Voici les régions où il y a le plus de travailleurs de la santé non-vaccinés au Québec
Il aurait manqué 22 446 personnes dans le réseau si la date n'avait pas été repoussée.

Le gouvernement du Québec a donné un délai supplémentaire aux travailleur.euses de la santé non-vacciné.es avant d'être suspendu.es, alors que la date butoir de la vaccination obligatoire du 15 octobre a été repoussée au 15 novembre.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a affirmé ce 13 octobre qu'avec 22 446 employé.es en moins dans le réseau, « ça aurait eu d'énormes conséquences sur les services de santé offerts aux Québécois ».
Il a d'ailleurs partagé un tableau qui illustre le nombre d'employé.es de la santé qui n'ont pas encore reçu leurs deux doses dans chaque région de la province et il semble que le manque de personnel aurait été plus flagrant à certains endroits que d'autres.
Ce tableau repr\u00e9sente la fragilit\u00e9 de notre r\u00e9seau de la sant\u00e9. D\u00e9j\u00e0, avant la vaccination obligatoire, nous sommes en p\u00e9nurie de main-d\u2019oeuvre. Le 15 octobre, avec 22 446 personnes de moins, \u00e7a aurait eu d\u2019\u00e9normes cons\u00e9quences sur les services de sant\u00e9 offerts aux Qu\u00e9b\u00e9cois.pic.twitter.com/Pkt0Qg16RT— Christian Dub\u00e9 (@Christian Dub\u00e9) 1634146002
En date du 11 octobre, c'est à Montréal que le total des travailleurs non adéquatement vaccinés est le plus élevé avec 8 759 personnes. Parmi celles-ci, plus de 5 400 membres du personnel n'ont encore reçu aucune dose du vaccin contre la COVID-19.
La région au sud de la métropole, soit la Montérégie, suit avec 2 183 personnes du réseau qui ne sont pas encore entièrement vaccinées.
Il faut ensuite se déplacer dans la Capitale-Nationale et en Estrie pour voir qu'un peu plus de 1 400 travailleur.euses par région n'ont pas encore reçu toutes leurs doses.
Tout près des grands centres, la Mauricie-Centre-du-Québec, les Laurentides et Lanaudière comptent elles aussi plus de 1 000 personnes qui auraient été suspendu.es de leur emploi dès le 15 octobre si un délai n'avait pas été annoncé.
D'ici au 15 novembre, « le personnel qui n'est pas adéquatement vacciné devra subir un minimum de trois tests de dépistage de la COVID-19 par semaine », a indiqué le ministère, et ce, autant dans le secteur public que privé.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.