Le nouveau médicament contre la COVID-19 sera disponible cette semaine au Québec
« Aucun médicament, pas même PAXLOVID, ne peut remplacer la vaccination. »

Alors que le réseau de la santé est toujours fragile en raison de la hausse des hospitalisations, Santé Canada annonçait par communiqué, le 17 janvier 2022, l'homologation du médicament contre la COVID-19, le PAXLOVID, de la compagnie Pfizer. En conférence de presse ce 18 janvier, Christian Dubé a donné des précisions sur ce nouveau traitement qui sera disponible dès cette semaine au Québec.
« C'est sûr que les antiviraux sont une bonne nouvelle, mais à court terme notre meilleure arme, en ce moment, pour passer a travers cette vague là, c'est la vaccination, donc allez chercher votre première dose, mais allez chercher aussi votre deuxième rapidement et surtout votre troisième dose », a rappelé aux Québécois.es le ministre de la Santé et des Services sociaux avant de donner les détails de l'utilisation de ce nouveau traitement.
Alors si tu te poses plein de questions sur ce médicament, voici toutes les nouvelles informations à son sujet.
Le ministre de la Sant\u00e9 fait le point sur l'\u00e9volution de la COVID-19 au Qu\u00e9bec. \n\nSuivez notre point de presse en directhttps://twitter.com/i/broadcasts/1lPKqmlBvpmKb\u00a0\u2026— Fran\u00e7ois Legault (@Fran\u00e7ois Legault) 1642528261
Qui peut bénéficier du médicament et comment se le procurer?
En raison de la quantité limitée, seul.es les citoyen.nes qui présentent des risques élevés de développer des symptômes sévères et des risques d'hospitalisation pourront recevoir le traitement pour l'instant.
« À court terme on visera les clientèles connues du milieu médical, notamment les personnes avec un système immunitaire supprimé et ceux qui ne peuvent pas montrer une réaction adéquate à la vaccination », a mentionné la sous-ministre adjointe de la Santé et des Services sociaux, Lucie Opatrny, lors de la conférence de presse.
Cet anti-viral se prend par voie orale et devra être prescrit par un médecin. Il sera gratuit pour tous.tes les Québécois.es. Pour fonctionner de façon adéquate, le traitement devra être pris dans un maximum de cinq jours après le début des premiers symptômes.
Rappelons que le PAXLOVID est composé de deux médicaments antiviraux soit le nirmatrelvir et le ritonavir.
Quand le traitement sera disponible au Québec?
C'est plus de 6 300 doses de ce traitement qui seront reçues au Québec pour le mois de janvier, 6 200 en février et plus de 19 000 en mars prochain, confirme le docteur Opatrny.
Les autorités provinciales recevront les doses au courant de cette semaine du 18 janvier et le traitement commencera à être distribué dans toutes les pharmacies de la province.
Notons cependant que Santé Canada a précisé dans son communiqué qu'« aucun médicament, pas même PAXLOVID, ne peut remplacer la vaccination. Celle-ci demeure la stratégie la plus efficace pour prévenir les maladies graves causées par l’infection à la COVID-19 ».
Quels sont les essais qui ont été faits avant que le traitement soit approuvé par Santé Canada?
Selon les informations fournies par Sylvie Bouchard, directrice de l’évaluation des médicaments et des technologies à des fins de remboursement à l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) lors d'un breffage technique ce 18 janvier, l'INESS a réalisé une étude sur 2 246 personnes âgées de 18 ans et plus afin de vérifier l'efficacité du traitement produit par Pfizer.
Les participant.es non vacciné.es présentaient des risques de contracter des formes graves de la maladie et avaient un test positif à la COVID-19. Selon elle, le risque d'hospitalisation, de décès chez des patient.es symptomatiques depuis cinq jours ou moins est réduit de 88 % avec la prise du PAXLOVID.
Santé Canada a homologué le médicament en se basant sur les données de l'essai clinique EPIC-HR de phase 2 et 3 mené sur des adultes non hospitalisés atteints de la COVID-19, qui présentaient des risques élevés de développer une forme grave, apprend-on dans un communiqué de Pfizer.
Rappelons que d'autres études sont en cours concernant les adultes à faibles risques d'hospitalisation ou de décès, mais aussi chez les personnes qui vivent sous le même toit qu'un cas positif.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.