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église catholique

« Habemus papam! » « Nous avons un pape! » La fumée blanche tant attendue par les catholiques du monde entier s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine, au cœur de la Cité du Vatican. Après deux jours de conclave, les 133 cardinaux ont enfin élu le 267e chef de l’Église catholique.

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La nomination d'Amira Elghawaby continue de faire couler beaucoup d'encre au Québec. Son départ a été exigé par certains alors que d'autres se sont porté.es à sa défense. Afin d'organiser une discussion sur le sujet, Tout le monde en parle a invité, le dimanche 5 février, l'ancien maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, et Boufeldja Benabdallah, fondateur du centre culturel islamique de Québec qui a été victime de l'attentat en 2017.

La première partie de la discussion a porté sur l'appel à la démission de la nouvelle représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie. Maxime Pedneaud-Jobin fait partie de celles et ceux qui exigent sa démission. Il a notamment signé une chronique dans La Presse, le 2 février, intitulée « Nos souffrances la font vomir ». L'ancien maire de la ville riveraine d'Ottawa a expliqué que, selon lui, Amira Elghawaby n'avait pas les compétences requises pour le poste en raison de son manque d'ouverture envers les raisons qui poussent de nombreux.euses Québécois.es à souhaiter une laïcité différente de celle mise de l'avant dans les autres provinces canadiennes ainsi qu'au gouvernement fédéral. « On peut-tu au moins respecter l'histoire difficile qu'on a eue avant de nous juger? », a-t-il lancé.

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Depuis plusieurs années déjà, le Vatican représenté par le pape François refuse d'offrir ses excuses aux peuples autochtones et par le fait même de reconnaître le rôle de l'Église catholique dans le génocide engendré par les pensionnats fédéraux. C'est devant des membres des Métis, des Inuit et des Premières Nations rassemblé.es en Italie, ce vendredi 1er avril 2022, que le pontife a finalement reconnu les tords de l'Église dans ce drame.

Selon les informations de l'Agence France-Presse, relayées par La Presse et TVA Nouvelles, le pape François a déclaré devant la délégation canadienne : « Je demande pardon à Dieu pour la conduite déplorable de ces membres de l'Église catholique. [...] Je m'unis à mes frères évêques canadiens pour vous présenter des excuses. »

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