Pourboire par-ci, pourboire par là : plusieurs personnes ont une relation d'amour-haine avec cette fameuse coutume de remise en argent pour un service rendu, surtout en ces temps où tout coûte plus cher. Or, plus de la moitié des Canadien.n.es avouent être « cheap » et ne donner que le strict minimum ou rien du tout.
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C'est du moins ce que révèle un sondage de la firme H&R Block, qui a sondé près de 1 800 personnes. Cinquante-trois pour cent des répondant.e.s se considèrent comme économes lorsque vient le temps de tiper, optant généralement pour le pourboire le moins élevé ou n'en donnant un que pour un service exceptionnel.
En revanche, 39 % se disent généreux.euse.s et ont tendance à opter pour le pourboire le plus élevé ou à donner un pourboire pour la plupart des services.
Une « fatigue extrême »
Trente pour cent des Canadien.ne.s soutiennent la culture du pourboire, reconnaissant que c’est « une source de revenus essentielle » pour les personnes qui travaillent au service à la clientèle.
Il semblerait toutefois qu'une majorité de la population ressente « une fatigue extrême » face aux attentes liées aux pourboires et aux terminaux de paiement qui te demandent de laisser un petit extra pour tout et n’importe quoi.
Parmi les personnes sondées, 94 % d'entre elles sont carrément exaspérées par les terminaux de paiement qui suggèrent des pourboires pour des services qui, par le passé, n'en requéraient pas. Malgré tout, elles sont 57 % à avouer se sentir mal à l’aise de sauter l’option « tips ».
D'ailleurs, près de neuf personnes sur dix pensent que la culture du pourboire est devenue un prétexte pour que les employeurs paient moins bien leurs employé.e.s, alors que 91 % croient que le gouvernement devrait légiférer et forcer les patrons et patronnes à assumer totalement le salaire de leur équipe.
Quel est le montant de pourboire « idéal »?
Les Canadien.e.s sondé.e.s estiment que le taux idéal tourne autour de 9 % seulement, soit la moitié du 18 % suggérés par les terminaux de paiement.
Voici les taux moyens jugés acceptables selon le type de profession, selon le sondage :
- Serveur.euse.s de restaurant : 13 %
- Barmans et barmaids : 10 %
- Coiffeur.euse.s/barbier.ère.s : 10 %
- Livreur.euse.s : 9 %
- Chaufeur.euse.s de taxi : 8 %
- Technicien.ne.s de spa et salon : 8 %
- Personnel d’entretien des hôtels : 7 %
- Voiturier.ère.s : 7 %
- Guides touristiques : 7 %
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