Si tu ne le savais pas déjà, le service d’autobus et de métro de la Société de transport de Montréal (STM) sera fortement réduit durant la grève des employés et employées d’entretien prévue du 9 au 17 juin prochain. Transiter à travers la métropole en dehors des heures de pointe ne sera pas de tout repos, mais quelques options de déplacement s’offrent tout de même à toi.
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Du 9 au 11 juin, le service à travers le réseau sera maintenu uniquement durant les heures de pointe et tard en fin de soirée, faute d’employés et d’employées de l’entretien des flottes d’autobus et des rames de métro.
Tu peux donc en déduire qu’il sera difficile de rentrer à la maison après une journée au boulot si tu termines à 18 h, puisque le métro sera mis sur pause entre 17 h 48 et 23 h, et les bus entre 18 h et 23 h.
Pour le week-end du Grand Prix de Formule 1, qui se tiendra les 13, 14 et 15 juin sur l’île Notre-Dame, le service sur l’entièreté du réseau sera maintenu à 100 %, mais il sera réduit à 50 % en dehors des heures de pointe les 16 et 17 juin.
Voici donc quatre plans B pour te déplacer en dehors des heures de pointe, du 9 au 17 juin :
BIXI
Si tu sais pédaler et n’as pas peur de suer pour aller à une date ou simplement retourner chez toi, le service de vélopartage BIXI sera disponible comme à son habitude, et ce, dans le Grand Montréal.
L’offre de service devrait être bonifiée à temps pour le 9 juin, en plus d’ajouter des stations dans des zones achalandées, comme au centre-ville de Montréal.
Les tarifs resteront les mêmes. Pour les personnes qui ne sont pas abonnées, le déverrouillage du vélo est de 1,50 $ et de 0,20 $ la minute pour l’habitacle régulier, et de 0,35 $ pour la version électrique.
L’abonnement mensuel, bon pour 30 jours, est de 23 $. Le déverrouillage est gratuit et tu peux rouler « gratuitement » jusqu’à 45 minutes sur le BIXI régulier, mais c’est 0,18 $ la minute pour le vélo électrique.
D’ailleurs, il te faut obligatoirement un casque pour enfourcher le vélo électrique, sinon tu pourrais recevoir une amende salée.
Communauto
Sans transport en commun, il faut s’attendre à un trafic plus dense dans le Grand Montréal. L’autopartage reste tout de même une option, si ton bus ne passe pas et que le télétravail n’est pas une option.
Tu peux notamment te tourner vers Communauto. Une inscription est obligatoire et, tu comprendras, il te faut un permis de conduire valide.
En entrevue au Devoir, l’entreprise a souligné qu’elle allait faire son possible pour « avoir le maximum de véhicules en service ». Les tarifs varient selon le forfait mensuel ou annuel choisi, le trajet et le temps de location de la voiture.
Leo
Sinon, un petit nouveau a fait son entrée sur le marché. Depuis le 12 mai dernier, il est possible d’utiliser les services de Leo.
Plus de 600 voitures sont disponibles dans différents arrondissements, dont Saint-Léonard, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont–La Petite-Patrie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Le Plateau-Mont-Royal et Ville-Marie.
Les tarifs varient selon le temps d’utilisation, soit à l’heure, à la minute ou à la journée.
Le covoiturage
Lors du début des travaux du pont-tunnel Louis-H.-La Fontaine, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a lancé une application de covoiturage gratuite pour la population de la région métropolitaine de Montréal.
Si tu souhaites faire un lift à d’autres personnes, tu seras rémunéré. Par exemple, si tu passes par l’un des ponts, tu peux recevoir entre 0,10 $ et 0,54 $ par kilomètre, selon le nombre de passagers et passagères à bord, et si tu traverses l’un des ponts de la Rive-Sud ou non.
Il y a également la classique plateforme Amigo Express, où des citoyens et citoyennes s’offrent comme chauffeurs ou chauffeuses pour transporter certaines personnes sur leur chemin. Les prix varient et sont établis uniquement par la personne propriétaire du véhicule.