À l’occasion du 25e anniversaire des Mosaïcultures internationales de Montréal, le parc accueille trois œuvres horticoles géantes, ainsi que quelques installations complémentaires, qui vivent maintenant en permanence dans les Jardins des Floralies.
Composées de près d’un demi-million de fleurs et de plantes, ces sculptures presque irréelles sont accessibles gratuitement tous les jours, et crois-moi, c’est le genre de balade qui mérite clairement une place dans ton agenda estival.
Voici les oeuvres les plus imposantes :
La Terre Mère
La Terre Mère est définitivement l'oeuvre qui attire le plus les regards, donnant l'impression d'être dans un parc digne de Walt Disney World. Du haut de ses 11 mètres, cette figure féminine majestueuse, les paupières closes, émerge de la verdure comme un rêve éveillé. Une cascade d’eau s’écoule doucement de son bras, symbole de vie et de renouveau.
Inspirée des traditions autochtones, celle-ci est considérée comme l'une des oeuvres les plus emblématiques de l'art horticole engagé, en rendant hommage à la source de toute vie : humaine, végétale, animale et culturelle.
Vedette de l’édition 2013 des Mosaïcultures, la Terre Merre avait remporté plusieurs prix internationaux : le Grand Prix du public aux Mosaïcultures internationales de Montréal, le prix Frédérick Back ainsi que le Prix d'honneur de Pékin (9e China International Garden Expo).
Elle a maintenant trouvé son foyer permanent à Montréal. C’est l’endroit parfait pour un moment contemplatif, ou un photo grandiose.
L’homme qui plantait des arbres
L’homme qui plantait des arbres, une oeuvre de 100 000 plantes qui représente un berger plantant un arbre sur une terre aride.Parc Jean-Drapeau
À quelques pas de là, tu peux admirer une autre sculpture marquante, L’homme qui plantait des arbres, qui rend hommage au film d’animation oscarisé de Frédéric Back. Cette création, faite à partir de 100 000 plantes, montre un berger plantant un arbre sur une terre aride.
« Par la seule force de sa volonté, il transforme un paysage désertique en une forêt luxuriante », explique-t-on sur le site du parc Jean-Drapeau.
L’histoire, tirée de la nouvelle de Jean Giono, célèbre la puissance d’un seul geste et l’impact positif qu’un individu peut avoir sur son environnement. C’est une leçon d’espoir, de patience et de persévérance, joliment transformée en art vivant.
Les six paires de YY
Un peu partout dans les îles du parc, tu tomberas aussi sur les six paires de YY, des silhouettes humaines stylisées en référence à l'Expo 67.
Même si les sculptures sont visibles toute l’année, le meilleur moment pour les admirer est de la fin juin jusqu’au début septembre, tandis qu'elles sont en pleine floraison. Les couleurs sont à leur apogée, les plantes sont pleines de vie, et le parc Jean-Drapeau devient un vrai musée à ciel ouvert.
Jardin des Floralies - Mosaïcultures
Coût : Gratuit - À noter que le stationnement sur l'île n'est pas gratuit
Quand : Tous les jours, de 6 h à 23 h
Adresse : Jardins des Floralies - 1, circuit Gilles Villeneuve, Montréal, QC
Site Internet du parc Jean-Drapeau
*Ceci est inspiré de l’article « This Disney-like sculpture garden just opened in the middle of Montreal and it's free to visit », qui a été publié à l’origine sur notre média anglophone, MTL Blog, par Al Sciola.