Une 4e dose de vaccin contre la COVID-19 sera « nécessaire », selon le patron de Pfizer
En Amérique du Nord et en Europe, les masques tombent et les mesures sanitaires s'envolent. Au même moment, le président et directeur général de Pfizer, Albert Bourla, a affirmé ce dimanche 13 mars, en entrevue avec le réseau américain CBS, qu'une quatrième dose du vaccin allait être « nécessaire ».
« La protection que vous obtenez de la troisième [dose], est assez bonne pour [prévenir] les hospitalisations et les décès. Ce n'est pas aussi bon contre les infections [et] ça ne dure pas très longtemps », a affirmé M. Bourla.
Selon le chef d'entreprise, la COVID est là pour de bon et il faudra « apprendre à vivre avec [...] tout comme nous vivons avec beaucoup d’autres virus ». Selon lui ni les doses de rappel ni les infections ne confèrent une immunité « durable ».
« Si vous tombez malade, vous pouvez retomber malade l'année prochaine […] », a-t-il prévenu. Pour cette raison, Pfizer travaille sur une dose de rappel qui serait annuelle, comme le vaccin pour la grippe.
« Ce que nous essayons de faire […] c'est de fabriquer non seulement un vaccin qui protégera contre tous les variants, y compris Omicron, mais aussi quelque chose qui peut protéger pendant au moins un an. »
Pfizer a donc soumis de nouvelles données à la FDA, l'agence américaine régulatrice des médicaments, ce qui permettra d'avoir l'avis « d'experts en dehors de Pfizer » sur une quatrième dose, selon le dirigeant de cette entreprise.
Au Québec, 52 % des personnes de cinq ans et plus ont reçu une troisième dose.
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