Au cours des derniers jours, l'un des prétendants de la onzième saison de L'amour est dans le pré a fait face à une vague de dénonciations sur les réseaux sociaux, ce qui a mené à son retrait de l'aventure. Après que ces événements aient suscité de fortes réactions chez les fans, la production a annoncé le 10 janvier, à deux jours de la première, que le début de cette nouvelle édition serait reporté.
Il s'agit de Maxime, un des participants intéressés par l'agricultrice Anne-Sophie, qui a reçu plusieurs témoignages de femmes qui auraient été « harcelées » par lui.
La production a d'abord pris connaissance des propos qui circulaient avant de prendre la décision de le retirer et de supprimer toutes traces de son passage à l'émission. Le mardi précédant la première diffusion de l'année, L'amour est dans le pré a partagé une bande-annonce de la nouvelle série Katherine est dans le pré, qui remplacera les deux premiers épisodes de la onzième édition, soit ceux des12 et 19 janvier à 20h sur Noovo.
L'animatrice accueillera donc trois de ses ami.es sur sa ferme agricole familiale, soit Marie-Lyne Joncas, Marie-Soleil Dion et Patrice Bélanger.
Dans les commentaires de cette annonce, un.e abonné.e a demandé ce qu'il en est du parcours d'Anne-Sophie suite au retrait d'un prétendant et la production a expliqué comment ça va se passer : « Anne-Sophie demeure une de nos cinq agriculteur.trices, nous verrons son aventure. »
Le public devra donc patienter jusqu'au jeudi 26 janvier* pour rencontrer les potentiel.les matchs des cinq candidat.es qui nous ont été présenté.es en décembre dernier.
*Cet article a été mis à jour.
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Big Brother Célébrités 3 : Prédictions et opinions avec Brendan Mikan
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
S'il y a bien une chose qu'on va se rappeler de 2022, c'est qu'il s'en est passé des affaires qui ont fait jaser, autant dans les médias qu'à travers les réseaux sociaux. En fait, il y a clairement quelques péripéties que certain.es ont déjà oubliées et c'est pourquoi on a regroupé treize des plus grandes controverses qui ont eu lieu dans l'univers des personnalités publiques québécoises au cours des douze derniers mois.
Entre le party dans l'avion de Sunwing qui a marqué le coup d'envoi de la nouvelle année, les dénonciations qui ont suscité de fortes réactions ainsi que les téléréalités qui ont aussi eu droit à leur dose de drama, on va décidément se rappeler longtemps des événements mentionnés ci-dessous.
L'année a commencé alors que le 30 décembre 2021,des Québécois.es se sont envolé.es vers le Mexique à bord d'un avion nolisé de Sunwing avec le groupe 111 Private Club. Dès les premiers jours de 2022, des vidéos montrant les passager.ères en train de danser, boire de l'alcool, se promener dans les allées et vapoter ont circulé sur le Web.
Par la suite, c'est en mars dernier qu'on apprenait que des amendes ont été remises aux contrevenant.es et celles-ci se sont élevées jusqu'à 5 000 $ dans certains cas.
La rupture d’Alicia Moffet et sa relation avec Frédérick Robichaud
À la toute fin de l'année 2021, la chanteuse et créatrice de contenu Alicia Moffet a annoncé sa rupture avec le père de sa fille Billie Lou, Alexandre Mentink. Par la suite, plusieurs rumeurs selon lesquelles Alicia fréquentait Frédérick Robichaud d'OD Dans L'Ouest ont commencé à circuler.
Les premières semaines de 2022 ont donc laissé place à plusieurs suppositions à leur sujet alors qu'Alicia avait confirmé à Narcity que les deux se voyaient un peu. C'est finalement au début du mois de février que Frédérick s'est ouvert pour la première fois sur leur fréquentation pendant une entrevue avec Bérénice Tardif de Rouge FM.
Certaines personnes les prenaient en photo lors de leurs premières sorties publiques, et selon ce qu'iels ont raconté, ce n'a pas été facile pour le duo. Depuis, les amoureux.euses ont abordé les débuts de leur relation à plusieurs reprises et on a même pu voir Frédérick crier « je t'aime » à Alicia alors qu'elle était en concert dans la ville de Québec.
Le 28 janvier, la créatrice de contenu Milaydie Bujold a partagé une story par erreur dans laquelle on voyait non seulement deux manettes de jeux vidéos, mais aussi un sac de poudre blanche. Si elle l'a supprimée aussitôt, la page à potins QC Scoop, appelée OD Scoop auparavant, a eu le temps d'avoir une capture d'écran et l'a publiée.
Milaydie a par la suite présenté ses excuses, mais a aussi révélé l'identité de la personne qui se cachait derrière ce profil Instagram. Il s'agit de Simon Waddell, un Montréalais de 30 ans, alors qu'elle a partagé des images de son compte personnel ainsi que des messages vocaux. Le créateur de contenu Brendan Mikan a ensuite confirmé la nouvelle.
Au moment d'écrire ces lignes, Simon continue de gérer les réseaux sociaux, tout comme un site Web, sous le nom de QC Scoop en compagnie de rédacteur.trices afin de partager les potins des vedettes.
Le passage de Patrick Bruel à Star Académie
\u201cPatrick Bruel n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 accus\u00e9 d\u2019agression, d\u2019exhibition et d\u2019harc\u00e8lement sexuel? Pourquoi lui offrir une telle visibilit\u00e9\u2026 Pens\u00e9es aux victimes\u2026 Il y en a tellement de bons artistes, pourquoi lui? #NationStarAc\u201d
C'est en février que l'émission de variétés Star Académie a attiré l'attention des Québécois.es, alors que le chanteur Patrick Bruel a été invité sur le plateau de tournage afin de présenter un numéro en compagnie des académicien.nes. Cette apparition a soulevé plusieurs questionnements auprès du public puisque l'artiste a fait face à des allégations d'inconduites sexuelles en 2021, selon ce qu'a rapporté l'Agence France-Presse. En raison de l’absence de preuves suffisantes, les enquêtes auraient été « classées sans suite. »
Des dizaines d'internautes ont donc commenté le passage de Patrick Bruel sur la scène québécoise, soulevant certaines incompréhensions face au choix de la production de l'avoir invité :
« Patrick Bruel n'a pas été accusé d'agressions, d'exhibition et d'harcèlement sexuel? Pourquoi lui offrir une telle visibilité... Pensez aux victimes... Il y en a tellement de bons artistes, pourquoi lui? »
Jessie Nadeau et Pascal-Hugo Caron-Cantin ont annoncé leur rupture en mai 2020, soit près de trois ans après leur rencontre à OD Bali ainsi qu'environ un an après la création de leur entreprise Végane, mais pas plate!.
Un an et demi plus tard, Jessie a partagé une vidéo où elle dénonce certains comportements de violence conjugale qu'aurait eus Pascal-Hugo pendant leur relation. En réponse à la vidéo, ce dernier a poursuivi son ex pour diffamation en demandant une somme de 205 000 $ afin de pallier aux pertes financières qu'il aurait subies, selon un article paru le 13 janvier dans Le Devoir.
En mai 2022, le Journal de Montréal a révélé que Jessie avait à son tour réclamer un montant de 97 500 $, après avoir donné plus de détails sur les événements qui se seraient produits. Depuis, les deux principaux.ales concerné.es n'ont pas commenté la situation publiquement à nouveau.
La programmation masculine du Festi-Plage de Cap Espoir
Si l'été 2022 marquait le retour de la saison estivale comme on la connaissait avant la pandémie qui a accompagné nos vies depuis 2020, le Festi-Plage de Cap Espoir a su se faire remarquer par le public. C'est en prenant compte de la programmation de l'événement que plusieurs internautes ont eu leur mot à dire au sujet de la parité entre les artistes masculins et féminins, alors qu'il y avait seulement des hommes comme invités.
Suite à la controverse que cette annonce a causée, l'auteur-compositeur-interprète Émile Bilodeau a pris la décision de retirer sa participation au festival. « Ma décision est prise. Je n'irai pas à ce festival qui a invité quatorze bands de gars et zéro (zéro cr*ss), pas un seul projet féminin », avait-il rédigé dans une story publiée sur Instagram.
En plein coeur de la deuxième saison de L'île de l'amour, la page à potins QC Scoop a annoncé que certains insulaires avaient eu des contacts avec l'extérieur à l'aide d'un cellulaire. Ce sont Rubie, Jacob, Mathieu et Kharl qui ont contourné les règles de la villa alors qu'ils ont pu échanger avec des personnes de leur entourage.
Si les premier.ères concerné.es avaient parlé avec leur famille, Kharl a discuté avec nulle autre qu'Amélie, son top 1 dans l'aventure qui a été éliminée avant lui. Ce qu'il ne savait pas au moment d'entrer en contact avec elle, c'est qu'il s'apprêtait à la retrouver dans l'émission grâce à la plus grosse twist de la saison.
En apprenant la tricherie, aussi appelée l'Internet Gate, la production a annulé le retour de la candidate et offert la possibilité à Kharl de rester ou de quitter l'aventure avec Amélie, il a donc choisi de plier bagage. Alors que les deux formaient un couple suite à leur retour au Québec, c'est à la fin du mois de juillet qu'iels ont annoncé leur séparation.
En novembre 2020, l'entrepreneuse et créatrice de contenu Élisabeth Rioux a partagé des allégations de violence conjugale à l'égard de son ex-conjoint, Bryan McCormick, et a confié que la police était déjà impliquée. C'est en juillet 2022 que ce dernier a été condamné à six mois de prison ferme suite à des événements qui se sont produits entre novembre 2019 et septembre 2020. C'est pour voies de fait, menaces de mort et méfait que ce dernier a fait face à cette sentence.
Un mois plus tard, Bryan s'est vu refuser une libération conditionnelle parce qu'il ne semblait pas démontrer une « motivation à investir une réelle démarche de changement », selon ce que rapporte la Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC).
Dans une vidéo en compagnie de Rémi Desgagné publiée sur YouTube le 16 décembre qu'Élisabeth a confirmé qu'il était libéré depuis environ deux ou trois semaines :
« On n’est pas en contact, on a un restraining order, donc on n’a pas le droit d'être en contact. Il vient juste de sortir de prison, c'est super récent. C'est pour ça que je ne post pas mes stories comme au moment, parce que je ne veux pas dire où je suis au moment même. Je ne dis pas qu'il ferait de quoi, mais j'ai tout le temps l'arrière-pensée. »
Elle a également mentionné que la garde partagée de leur fille Wolfie ne serait pas possible et qu'elle se remet encore du fait qu'elle n'aura pas l'image de la famille unie qu'elle avait en tête.
Après le passage de l'humoriste Thomas Levac au Festival d'humour émergent en Abitibi-Témiscamingue en juillet, un segment de son numéro a été partagé alors qu'il portait un lourd discours au sujet de son collègue Philippe Bond. Quelques jours plus tard, La Presse a publié un dossier dans lequel on trouve le témoignage de huit femmes qui auraient vécu des gestes d'inconduites sexuelles de la part de ce dernier. Les événements dénoncés auraient pris place entre 2006 et 2015.
Le 21 juillet, Philippe s'est donc retiré de la sphère publique et a partagé un message sur ses réseaux sociaux afin d'annoncer sa décision :
« Je ne reconnais pas la personne qui est décrite dans cet article. Par respect pour mes collaborateurs et mes employeurs qui me côtoient depuis des années et parce que je veux leur éviter de devoir répondre à une avalanche de questions des journalistes, je me retire de tout, autant de la vie publique que de la radio et des spectacles. »
Le faux accident d'auto de Vanessa « la vapoteuse du vol Sunwing »
Celle qu'on a connue comme étant la « vapoteuse » du vol Sunwing, Vanessa Sicotte, a participé à un live sur Instagram où on pouvait la voir derrière le volant en train de boire une bouteille qui semblait être remplie d'alcool.
À un moment, la vidéo s'est figée et, quelques secondes plus tard, on pouvait entendre des cris ainsi que des pleurs. Plusieurs ont été abasourdi.es par ce geste qui est non seulement dangereux, mais aussi illégal. Plus tard dans la soirée, Vanessa a avoué qu'il s'agissait d'un faux accident de voiture :
« C'était vraiment tout organisé, organisé niveau sécurité et on a été voir la police par après pour avertir de tout ça si jamais il y avait des appels. Même l'équipe médiatique de la Sureté du Québec, de la police, était au courant. »
« Je trouve qu'on n’a pas assez de sensibilisation, j'ai voulu choquer le monde au point de faire une bonne sensibilisation. Pis ça a marché, ça a marché au point que moi et mes amies on a reçu des messages disant "J'espère que tu es morte dans ton accident" », avait-elle raconté sur son compte Instagram.
Vanessa a aussi mentionné qu'il s'agissait d'un moyen pour elle de faire de la promotion pour son OnlyFans, alors qu'elle a tourné une vidéo mettant en scène ses funérailles après l'événement. Elle avait alors dit que 10 % des profits iraient à la fondation Point Final, qui s'est dissociée des événements, tout comme plusieurs organismes tels que la SAAQ et le SPVM.
Les nouveaux témoignages au sujet de Julien Lacroix
L'humoriste Julien Lacroix s’est retiré de la sphère publique en 2020 suite à un article paru dans Le Devoir, qui mettait de l'avant les dénonciations de neuf femmes face aux comportements déplacés que ce dernier aurait eus envers elles. En juillet 2022, après avoir brisé le silence à quelques reprises, Julien a tenté un retour sur scène qui n'a pas fait l'unanimité. Selon ce qu’il a par la suite partagé, ce serait après avoir reçu des menaces qu'il a annulé l'événement en question.
Au début du mois d'octobre, son ex-copine Geneviève Morin a avoué s'être assise avec Julien pour faire la paix, et le pardonner : « J'avais besoin de l'écouter, et surtout de m'excuser pour toute cette violence que jamais je n'ai cautionnée. Aujourd'hui, j'ai envie d'assumer le fait que je ne souhaite pas son mal. Que je n'ai jamais souhaité son mal. »
Quelques semaines plus tard, soit le 16 novembre, La Presse a sorti un nouveau dossier dans lequel la conjointe de Julien, Maude Sabbagh, s'ouvre sur le sujet pour la première fois : « Est-ce que la personne avec qui je suis, c’est un monstre [...]? Je ne comprenais pas. J’avais l’impression qu’il y avait un genre d’amalgame. On avait mis plein d’histoires dans le même panier pour faire un gros titre, pour que ça fesse. »
Dans ce même article de La Presse, on peut parcourir sept chapitres à travers desquels certaines femmes ont pris du recul sur leurs dénonciations et où Julien s'ouvre sur les dommages qu'auraient causés ces événements.
Les candidats expulsés d'Occupation Double Martinique
Si la téléréalité Occupation Double est sur toutes les lèvres d'année en année, l'édition prenant place en Martinique n'a pas fait exception à la règle. Dès le début de la saison, plusieurs fans de l'émission sentaient une tension entre Jonathan et les garçons.
Ces derniers ont donc fait un plan afin d'éliminer la top 1 de Jonathan, Clémence, dans le but qu'il quitte les maisons, ce qui n'a pas passé auprès du public. D'autres événements ainsi que l'accueil de Tommy ont également fait réagir. Alors que les téléspectateur.trices se sont enflammé.es sur le Web, une dizaine de commanditaires dont Shop Santé et Polysleep se sont dissociés d'OD.
Finalement, la production a expulsé les candidats qui se trouvaient à la source des complots, Philippe et Isaack, ce qui était une première. L'équipe a même enlevé toutes images des deux candidats et de Félix sur les réseaux sociaux de la téléréalité ainsi que sur le site Web de Noovo. Malgré cette controverse, OD reviendra à l'automne 2023, mais on ne connait pas l'identité de l'animateur.trice qui remplacera Jay Du Temple en date du 19 décembre.
L'entrevue des Backstreet Boys à La semaine des 4 Julie
Cependant, c'est le 8 décembre en matinée, alors que le premier épisode avait déjà été diffusé la veille, que TMZ a rapporté que le chanteur du groupe Nick Carter faisait face à des allégations d'agression sexuelle, suite à des événements qui auraient eu lieu en 2001.
Bien que l'avocat de l'artiste aurait nié ces propos lorsque la nouvelle est tombée, le talkshow québécois a choisi de ne pas diffuser le second épisode tant attendu par les fans. De plus, la production a retiré leur premier passage à l'émission du site Web de Noovo.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
On rappelle à toute personne victime de violence ou connaissant une personne en détresse que plusieurs ressources existent, comme SOS violence conjugale (1-800-363-9010).
On rappelle à toute personne victime d'agression sexuelle que plusieurs ressources existent, comme le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM), qui couvre tout le Québec, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-888-933-9007.
En novembre dernier, soit deux ans après la parution d'allégations d'inconduites sexuelles à l'égard de l'humoriste Julien Lacroix dans Le Devoir, un nouveau dossier a été publié par La Presse dans lequel plusieurs femmes ont repensé à leurs dénonciations. Depuis, Julien n'a pas pris parole sur la place publique, mis à part tout récemment, selon ce que rapporte le Journal de Montréal ce 15 décembre.
En effet, l'humoriste tenterait de faire un retour sur scène devant un petit public, et ce, avant la fin du mois de décembre.
« L'une des choses que les dernières années m’ont apprises, c’est que des discussions en personne, c’est toujours plus enrichissant que via les médias sociaux. Je présente cette soirée devant public (30 personnes), à Montréal », pourrait-on lire sur un événement mis en ligne, selon l'article du Journal de Montréal.
Julien aurait donc prévu se rendre dans un bar situé dans le quartier d'Hochelaga-Maisonneuve à Montréal les « 21-22 décembre » prochain pour répondre à quelques questions. Le but étant d'ajouter une touche d'humour, tout en faisant des confidences.
S'il n'a pas présenté de numéro devant un public depuis mars 2020, il a déjà tenté un retour sur scène en juillet 2022. Cet événement a ensuite été annulé après qu'une manifestation ait été planifiée et que Julien ait rapporté qu'il auraitreçu « des menaces sérieuses, visant entre autres des membres de [sa] famille. »
Narcity a contacté l'équipe de Julien Lacroix afin d'obtenir plus d'informations au sujet de cet événement. L'article sera mis à jour lorsque nous obtiendrons une réponse.
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Le 16 novembre, La Presse a publié un nouveau dossier concernant les témoignages d'inconduites sexuelles à l'égard de Julien Lacroix, qui ont initialement été partagés par Le Devoir en 2020. Quatre jours plus tard, c'est sur le plateau de Tout le monde en parle qu'ont été invitées les journalistes derrière le récent article, Isabelle Hachey et Marie-Ève Tremblay, ainsi que l'ex-conjointe de Julien Geneviève Morin et la directrice du CAVAC Montréal Jenny Charest.
Les quatre femmes, l'animateur Guy A. Lepage et Marie-Lyne Joncas ont donc tenu une discussion sur la controverse ainsi que sur les nombreuses réactions qu'ont suscitées les propos partagés dans La Presse. Dans l'article en question, certaines femmes reviennent sur les allégations qu'elles ont partagées, la conjointe de Julien s'ouvre sur la situation et on nous informesur tout ce qui en aurait découlé depuis.
Avec son expertise au Centre d'aide aux victimes d'actes criminels de Montréal (CAVAC), Jenny Charest a pu transposer cette situation vécue dans l'oeil du public aux cas qu'elle côtoie quotidiennement dans le cadre de sa carrière.
Après que l'ex de Julien ait mentionné qu'elle a revisité sa réflexion à plusieurs reprises depuis la parution de l'article du Devoir en 2020, Guy A. Lepage s'est adressé à la professionnelle du milieu, Jenny Charest, afin de savoir s'il est « étonnant que [la] perception [des dénonciatrices] ait changé au fil du temps » :
« Pas du tout. En fait, on voit ça régulièrement », a répondu la directrice générale du CAVAC. « Les personnes victimes qui vont agir d'une façon, après vont réfléchir. Même avant de dénoncer, ça prend souvent longtemps [...]. Une des choses qui m'a beaucoup interpellé dans ce que j'entendais c'était "Je voulais que ça s'arrête." En fait, c'est souvent quelque chose comme ça qui va déterminer que la personne va agir. »
Elle explique ensuite que les personnes qui finissent par dénoncer des gestes de violence n'ont pas comme objectif la vengeance, au contraire :
« Ce qu'on constate nous, c'est que les personnes victimes quand elles dénoncent, ce n'est pas pour faire du tort, ce n'est pas pour se venger. C'est souvent justement pour le besoin d'être entendu, le besoin d'être cru. »
Jenny Charest reflète ensuite sur le discours de Geneviève Morin alors que ce n'est pas la première fois qu'elle entend une victime dire qu'elle a l'impression que ce n'est plus son récit :
« Là, ce qu'on voit, on entend : "J'ai perdu mon histoire, elle a été reprise, elle ne m'appartient plus." Alors ce n'est pas le fait d'avoir dénoncé la problématique, c'est le reste. Parce que la personne, elle voit que ça a plus d'impact que ce qu'elle avait voulu au départ, alors ça arrive fréquemment. »
Vers la fin de la discussion, la professionnelle de chez CAVAC suggère fortement aux personnes qui vivent des situations similaires de s'adresser d'abord aux travailleur.euses du milieu afin d'être mieux outillées pour savoir comment faire face à de tels événements.
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L’extrait d’un podcast enregistré dans le cadre du Festival d'humour émergent en Abitibi-Témiscamingue s'est mis à circuler sur la toile le 13 juillet dernier, dans lequel Thomas Levac a porté d'importantes allégations d'inconduites sexuelles à l'égard de l'humoriste Philippe Bond. C'est environ une semaine plus tard, soit le 21 juillet dans un article publié par La Presse, que huit femmes ont témoigné à ce sujet.
Quelques heures après la tombée des nouvelles allégations, plusieurs personnalités publiques et entreprises ont réagi. L'humoriste Rosalie Vaillancourt ainsi que l'ami de Bond, Paul André Méthot, ont d'ailleurs ajouté leur voix en soutien aux victimes.
C'est en story sur son compte Instagram que Rosalie a abordé la situation qui fait couler beaucoup d'encre en cette deuxième moitié du mois de juillet :
« Je suis en train de digérer l'article de La Presse depuis ce matin. Avec un haut de coeur. Mais aussi je suis rassurée. Je suis rassurée de savoir que je ne croiserai plus ce fou furieux. [...] Je tiens à dire un gros bravo à ces femmes. Ne pas accepter l'inacceptable. Et surtout tellement, tellement désolée que vous ayez vécu ça.
« Pas la peine de m'écrire qu'elles devraient aller en parler à la police... Visiblement, quelques-unes l'ont fait. Et elles se sont fait rire dans [la] face. Ces policiers devraient avoir des sanctions. Parce qu'ils ont permis à quelqu'un de continuer d'agresser. Vous devez nous protéger. Vous avez une part de responsabilité », a-t-elle ajouté par écrit dans une seconde story.
De son côté, P-A Méthot a commenté la situation alors qu'il était à l'animation de l'émission de radio Dupont en vacances, sur les ondes de FM93 le 21 juillet en matinée :
« Ce matin, je suis détruit, pour plusieurs raisons. La première, c’est que Philippe Bond, c’est un de mes chums. [...] On était très souvent ensemble depuis 20 ans. Et sur la tête de mon père et de ma fille, parce que les gens vont me la poser la question, je n’ai jamais, jamais, jamais vu un comportement déplacé de la part de Philippe Bond en ma présence. »
« Je ne cautionnerai jamais, je ne défendrai jamais quelqu’un qui a posé des actes comme ceux qu’on lui reproche. [...] Je ne pourrai jamais dire que je déteste Philippe Bond. J’ai passé de merveilleux moments avec lui. [...] Est-ce que je lui reproche ces gestes-là qu’il aurait faits? Je n’ai pas de respect pour les gens qui traitent les autres de cette façon-là », a-t-il poursuivi.
P-A Méthot a également expliqué qu'il ne remettait pas en doutes les témoignages qu'ont confiés les femmes à l'égard de Philippe Bond, malgré leur relation amicale. Suite à l'article paru dans La Presse, Bond s'est retiré de la sphère publique, ce qu’il a annoncé à l'aide d'un message partagé sur sa page Instagram.
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