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Une spécialiste révèle pourquoi des femmes repensent leurs dénonciations sur Julien Lacroix

« Ce n'est pas le fait d'avoir dénoncé la problématique, c'est le reste. »

La directrice du CAVAC Montréal Jenny Charest. Droite : Julien Lacroix.

La directrice du CAVAC Montréal Jenny Charest. Droite : Julien Lacroix.

Éditrice junior, Narcity Québec

Le 16 novembre, La Presse a publié un nouveau dossier concernant les témoignages d'inconduites sexuelles à l'égard de Julien Lacroix, qui ont initialement été partagés par Le Devoir en 2020. Quatre jours plus tard, c'est sur le plateau de Tout le monde en parle qu'ont été invitées les journalistes derrière le récent article, Isabelle Hachey et Marie-Ève Tremblay, ainsi que l'ex-conjointe de Julien Geneviève Morin et la directrice du CAVAC Montréal Jenny Charest.

Les quatre femmes, l'animateur Guy A. Lepage et Marie-Lyne Joncas ont donc tenu une discussion sur la controverse ainsi que sur les nombreuses réactions qu'ont suscitées les propos partagés dans La Presse. Dans l'article en question, certaines femmes reviennent sur les allégations qu'elles ont partagées, la conjointe de Julien s'ouvre sur la situation et on nous informe sur tout ce qui en aurait découlé depuis.

Avec son expertise au Centre d'aide aux victimes d'actes criminels de Montréal (CAVAC), Jenny Charest a pu transposer cette situation vécue dans l'oeil du public aux cas qu'elle côtoie quotidiennement dans le cadre de sa carrière.

Après que l'ex de Julien ait mentionné qu'elle a revisité sa réflexion à plusieurs reprises depuis la parution de l'article du Devoir en 2020, Guy A. Lepage s'est adressé à la professionnelle du milieu, Jenny Charest, afin de savoir s'il est « étonnant que [la] perception [des dénonciatrices] ait changé au fil du temps » :

« Pas du tout. En fait, on voit ça régulièrement », a répondu la directrice générale du CAVAC. « Les personnes victimes qui vont agir d'une façon, après vont réfléchir. Même avant de dénoncer, ça prend souvent longtemps [...]. Une des choses qui m'a beaucoup interpellé dans ce que j'entendais c'était "Je voulais que ça s'arrête." En fait, c'est souvent quelque chose comme ça qui va déterminer que la personne va agir. »

Elle explique ensuite que les personnes qui finissent par dénoncer des gestes de violence n'ont pas comme objectif la vengeance, au contraire :

« Ce qu'on constate nous, c'est que les personnes victimes quand elles dénoncent, ce n'est pas pour faire du tort, ce n'est pas pour se venger. C'est souvent justement pour le besoin d'être entendu, le besoin d'être cru. »

Jenny Charest reflète ensuite sur le discours de Geneviève Morin alors que ce n'est pas la première fois qu'elle entend une victime dire qu'elle a l'impression que ce n'est plus son récit :

« Là, ce qu'on voit, on entend : "J'ai perdu mon histoire, elle a été reprise, elle ne m'appartient plus." Alors ce n'est pas le fait d'avoir dénoncé la problématique, c'est le reste. Parce que la personne, elle voit que ça a plus d'impact que ce qu'elle avait voulu au départ, alors ça arrive fréquemment. »

Vers la fin de la discussion, la professionnelle de chez CAVAC suggère fortement aux personnes qui vivent des situations similaires de s'adresser d'abord aux travailleur.euses du milieu afin d'être mieux outillées pour savoir comment faire face à de tels événements.

On rappelle à toute personne victime d'agression sexuelle que plusieurs ressources existent, comme le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM), qui couvre tout le Québec, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-888-933-9007.

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