Contrairement au mois dernier, l'inflation au Québec est demeurée relativement stable par rapport aux autres provinces et territoires, selon le plus récent Indice des prix à la consommation (IPC) publié ce mardi 24 juin par Statistique Canada. Le gazon est un brin plus vert que nos voisins de l'Ouest.
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En mai 2025, l’IPC du Québec a augmenté de 1,7 %, contre 2,2 % en avril. Mais même si ce chiffre peut sembler rassurant, le quotidien de bien des gens raconte une autre histoire : derrière cette stabilité apparente, les prix continuent de grimper dans plusieurs secteurs essentiels.
C’est notamment le cas du panier d’épicerie, dont le coût a augmenté de 2,9 % sur un an, bien que ce soit sous la moyenne canadienne de 3,4 %.
Voici l'augmentation du prix des produits de mai 2024 à mai 2025, selon Statistique Canada :
- Légumes frais : 1 %
- Bœuf frais ou surgelé : 12,7 %
- Produits laitiers et œufs : 3,1 %
- Café et thé : 12,8 %
- Sucre et confiseries : 6,4 %
- Aliments achetés au restaurant : 3,3 %
- Alcool, tabac et cannabis récréatif : 2 %
Du côté du logement, les loyers poursuivent leur hausse à l’échelle nationale, avec une augmentation annuelle de 4,5 % contre 6,7 % au Québec. Cette progression canadienne s’est toutefois un peu atténuée, notamment grâce à une offre locative élargie et une croissance démographique plus modérée qu’au printemps dernier.
Heureusement, quelques baisses offrent un peu de répit. Par exemple, l’énergie québécoise affiche une diminution de 6,3 % sur un an. Cela dit, les prix à la pompe ont rebondi de 1,9 % en mai, et ce, d’un océan à l’autre.
Autre bonne nouvelle : les voyages en avion coûtent 10,1 % de moins qu’en 2024 — un soulagement pour celles et ceux qui planifient des vacances d’été. Les forfaits cellulaires ont aussi reculé sur un an, mais moins qu’en avril, notamment parce que certains fournisseurs ont mis fin à leurs promotions, ce qui a fait remonter les prix en mai.
De façon générale, le Québec se situe dans la moyenne canadienne, tout comme l’Alberta et l’Ontario. La Colombie-Britannique et le Manitoba ressentent une pression inflationniste un peu plus forte, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador s’en tire bien avec une inflation de seulement 0,5 %.
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