Cet organisme t’accompagne dans ta prochaine aventure professionnelle et voici comment

De plus en plus de jeunes décident de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle en région où les possibilités d'emploi se multiplient. Peut-être que tu songes toi-même à faire le saut?

Si c'est le cas, sache que Place aux jeunes en région est ton meilleur allié pour entreprendre tes démarches d'établissement dans l'une des magnifiques régions du Québec. Si tu as entre 18 et 35 ans, les services personnalisés de cet organisme pourraient grandement faciliter ta venue dans la région de ton choix.

Pour bien te démontrer ce que Place aux jeunes en région (PAJR) peut faire pour toi, nous avons rencontré Marie-Ève Brault, une agente de cet organisme, ainsi que l'un de ses récents clients, Thomas Rozsnaki Sasseville, urbaniste.

Depuis les 3 dernières années, Marie-Ève a accompagné 130 jeunes souhaitant vivre et travailler dans la MRC d'Antoine-Labelle située dans les Hautes-Laurentides. Elle a également reçu 46 jeunes professionnels en séjour exploratoire afin de leur présenter les nombreux attraits enchanteurs de la région.

Marie-Ève assure que tu n'es pas obligé d'être passionné de sports de plein air pour vivre en région. Elle en est l'exemple même! L'esprit de communauté, les produits locaux, l'offre culturelle diversifiée, c'est ce qui la fait vibrer. Elle partage donc sa passion pour son milieu de vie attrayant avec grand enthousiasme.

L'agente de Place aux jeunes en région a rencontré Thomas en automne dernier lors d'un séjour exploratoire personnalisé. C'était la première fois que ce Montréalais d'origine entrait en contact avec cet organisme pour obtenir un accompagnement sur mesure. Ayant débuté sa carrière d'urbaniste sur la Côte-Nord à la fin de ses études, voilà que Thomas se déracine une deuxième fois pour une opportunité d'emploi qu'il ne pouvait refuser.

Dans une entrevue exclusive, Marie-Ève et Thomas nous ont parlé de la vie en région et de l'expérience inestimable qu'offre Place aux jeunes en région.

Qui est Place aux jeunes? Qu'est-ce que vous offrez comme services?

Marie-Ève : « C'est une organisation qui aide les jeunes professionnels de 18 à 35 ans à s'établir en région. Cette aide se fait de différentes façons, par la promotion des offres d'emploi en région et par le soutien offert dans la planification des diverses étapes nécessaires à une arrivée bien organisée, comme la recherche de logement ou de garderies.

Nous donnons de l'information générale, nous agissons comme agent facilitateur et nous faisons découvrir la région pour une rétention optimale. »

Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ton métier? Qu'est-ce qui te fait vibrer au quotidien?

Marie-Ève : « Tout mon travail! C'est une réponse clichée, mais si vrai! J'adore rencontrer de nouvelles personnes. Je suis curieuse de nature et tellement chanceuse de toujours savoir qui arrive en ville. Je trouve que les jeunes professionnels représentent la meilleure clientèle, car ils acceptent de se lancer dans le vide et ont donc une certaine ouverture.

J'aime écouter le parcours de chacun et je trouve ça le fun d'avoir un petit rôle dans leur nouvelle histoire. J'organise également des séjours exploratoires en fonction des intérêts des personnes et aussi en fonction des incontournables de la région. C'est l'une de mes activités favorites! »

De ton côté, Thomas, comment as-tu trouvé le service offert par Marie-Ève? Comment est-ce que ça t'a aidé concrètement?

Thomas : « Marie-Ève m'a aidé à gérer mon arrivée à distance par la recherche d'un logement, ce qui s'est réglé assez rapidement. Lorsque je l'ai rencontrée à Mont-Laurier, lors de mon séjour exploratoire, elle m'avait concocté une journée sur mesure selon mes intérêts, ce qui m'a permis de voir la région selon la perspective d'une personne locale.

J'ai découvert des choses que je n'aurais pas nécessairement eu le réflexe d'explorer dans les premiers mois de mon arrivée, comme certains commerces ou parcs régionaux. »

Quelle a été ta plus grande surprise lors de ton arrivée en région? Quelles idées préconçues avais-tu qui ont été détruites suite à ton déménagement?

Thomas : « J'avais déjà eu l'expérience d'être dépaysé lors de mon arrivée sur la Côte-Nord, donc ce n'était pas un gros choc. Mais, quand je suis arrivé à Mont-Laurier, c'était la première fois que je mettais les pieds dans cette ville! Je savais que c'était une ville forestière et je connaissais sa position géographique, mais sans plus.

Je me suis vraiment lancer dans le vide. Je m'attendais au classique boulevard commercial, mais pas au centre-ville plus traditionnel avec pleins de petits commerces. Cela a été une très belle surprise! J'ai été bien impressionné par ce paradis de lacs et de montagnes. Je fais un peu mon vendeur, mais j'ai rapidement constaté à quel point je m'étais établi dans un bel environnement naturel! »

De quelle manière PAJR t'a aidé à t'intégrer dans la communauté?

Thomas : « Présentement, avec la pandémie, je n'ai pas eu l'occasion de profiter des événements de réseautage. Je pense que cela aurait aidé, mais j'ai tout de même réussi à faire quelques connaissances, indirectement, grâce à Place aux jeunes en région.

Ce sont des personnes qui ont bénéficié également des services de l'organisme, comme certains de mes collègues de travail qui sont arrivés dans la même période que moi. J'aime croire qu'il y aura plus d'occasions éventuellement. »

Marie-Ève : « J'aime croire, c'est l'expression classique de Thomas! Je vais renchérir un peu sur ces propos. On a un groupe Facebook qui s'appelle Nouveaux citoyens de l'Autre Laurentides où on accueille les gens pour qu'ils puissent faire connaissance. On se rend compte que les nouveaux citoyens se prennent en charge ensemble. Thomas, c'est ce qui lui est arrivé.

C'est une nouvelle citoyenne qui a initié le contact, car elle a rapidement deviné que Thomas était son nouveau collègue. Elle lui a même fait un mini-séjour exploratoire... avant moi! C'est génial! »

Quels sont les avantages de faire affaire avec PAJR?

Thomas : « Pour l'avoir vécu, c'est un service clé en main qui vient aider surtout pour les trucs quotidiens quand tu arrives en région, mais aussi pour les besoins à distance. Pour mon loyer, je m'attendais à devoir accepter un bail seulement sur la base de photos.

Avec Place aux jeunes en région, Marie-Ève a visité des logements à ma place en ayant en tête les quelques critères que je lui avais dit. Elle m'a envoyé des vidéos Facebook très détaillées, avec un tour des environs et des commentaires. »

Marie-Ève : « Si je n'avais pas aidé Thomas à trouver un appartement, il aurait clairement pu recevoir du soutien de sa famille et de son réseau. Il aurait trouvé une autre façon, mais parfois, ça épuise les gens dans tout ce processus et ça peut être lourd.

Lorsque je visite, je me mets toujours dans la peau de la personne. Est-ce que j'habiterais ici? Qu'est-ce que je voudrais savoir? Ça permet aussi d'enlever un stress chez le jeune. »

Pourquoi Place aux jeunes en région est l'allié incontournable des jeunes qui entreprennent des démarches de migration en région?

Marie-Ève : « Le mot allié est bon, car l'aide varie vraiment d'une personne à l'autre. Il y a des gens avec qui je passe 1 an à faire des démarches de recherches d'emploi. Je prends la personne en fonction d'où elle est et d'où elle veut se rendre. Parfois, l'aide est très courte aussi.

Il y a des clients que je peux avoir eu il y a 3 ans et que je continue à contacter, car ce ne sont plus mes clients, mais bien des gens de ma communauté. Place aux jeunes en région est vraiment le facilitateur pour l'arrivée en région et on est toujours là pour les questions du quotidien par la suite. Par exemple, une de mes clientes m'écrit qu'elle cherche un endroit pour s'acheter des plantes. C'est rare qu'on voit "magasin de plantes" sur les enseignes! Ça me fait plaisir d'aider en ce sens. »

Quelles sont les préoccupations les plus fréquentes chez les jeunes qui souhaitent s'établir en région?

Marie-Ève : « Depuis 1 an, le logement, c'est malheureusement la préoccupation numéro 1. À Mont-Laurier, on est à 0,7 % de taux d'inoccupation de logement. Donc, les appartements sur le marché, ce n'est pas nécessairement des endroits où tu aurais envie d'habiter.

Cela se peut que tu doives élargir tes critères pour trouver une place où rester. Thomas a été chanceux, car on lui a trouvé plus grand que ce qu'il cherchait. Quand les gens viennent s'établir en région, ils sont concentrés sur leur carrière et ne pensent pas tout de suite à leur vie personnelle. C'est le genre de choses que je discute aussi avec mes clients. Tes soirs et tes fins de semaine vont ressembler à quoi? C'est important d'en parler. »

Quels sont les plus grands défis rencontrés par les participants lors de leur arrivée à court, moyen et long terme?

Thomas : « Personnellement, je n'ai pas vécu de défis majeurs, excepté le petit stress du logement. Comme je disais, cela s'est réglé assez vite. J'arrive déjà d'une expérience en région, mais je dirais que le défi, c'était surtout les premières fins de semaine.

J'essayais tout de même de m'occuper. Je prenais des marches et j'explorais la ville. Mes collègues savaient que je venais de l'extérieur donc ils m'ont bien outillé, comme Marie-Ève. Je pense que les gens ont une certaine sensibilité, car ils veulent que les nouveaux citoyens restent. »

Marie-Ève : « La rétention des jeunes professionnels, c'est quand même un défi et toute la communauté doit s'impliquer pour y arriver. Le marché du travail et la région ont besoin de ces nouveaux citoyens qui amènent un nouveau souffle à la ville. La communauté est de plus en plus sensibilisée au fait qu'on a tout à gagner de l'arrivée de ces nouvelles personnes.

L'intégration, aussi, c'est un défi sur le long terme. Je conseille aux jeunes de s'impliquer. Cela ne signifie pas seulement de faire du bénévolat. Montrer son visage dans les commerces locaux ou lors d'événements, c'est la meilleure façon de perdre son statut d'inconnu. »

À quoi ressemble un séjour exploratoire en compagnie d'une agente de Place aux jeunes en région?

Thomas : « J'ai fait part de mes intérêts et j'ai bénéficié d'un séjour complètement sur mesure. On a passé la matinée dans le Parc régional Montagne du Diable et j'ai fait un petit tour de tyrolienne. Marie-Ève m'a même filmé, c'était assez cocasse! »

Marie-Ève : « Quand je pense au séjour exploratoire en compagnie de Thomas, je le vois encore sur la tyrolienne! On a réalisé après que c'était plus pour les enfants, mais on a eu beaucoup de fun. Il a carrément inauguré la tyrolienne, car c'était nouveau de la veille. J'aime présenter les nouveaux attraits ou les projets en cours.

Avec mon premier groupe en séjour exploratoire, j'avais choisi de les amener dans un restaurant en construction. On a mangé avec nos manteaux, car il n'y avait pas encore le chauffage. On voyait les outils sur le plancher et les fils qui pendaient, mais cela a été l'expérience préférée de la majorité des jeunes. Voir des nouveaux projets de ce genre, ça permet de constater l'effervescence de la ville. »

Quels sont les bénéfices de participer à un tel type de séjour?

Marie-Ève : « Durant le séjour de Thomas, on a terminé la journée en allant prendre un verre. On s'est retrouvé assis au bar, à côté d'un groupe de personnes, puis au fil de la conversation, Thomas s'est rendu compte que c'était clairement avec ces gens-là qu'il allait avoir des contacts professionnels. Cela a été son baptême de bienvenue en région! Un réel avantage pour le début de son intégration dans son nouveau milieu. »

Thomas : « J'ai découvert des commerces en compagnie de Marie-Ève que je n'aurais peut-être pas été porté à explorer dès mon arrivée. La différence, c'est qu'elle m'a présenté au propriétaire et ça créé un contact privilégié. On a magasiné et j'ai pu, en même temps, me procurer des produits typiques de la région sur ses bons conseils. »

Est-ce que cette première activité d'accueil vous a permis de tisser des liens rapidement?

Thomas : « Pas de liens directs, mais au moins un premier contact avec des futures personnes liées à mon milieu professionnel. C'est plus dans les semaines suivantes que j'ai pu rencontrer des gens indirectement par le biais de Place aux jeunes en région. On a pu partager nos expériences à propos de nos séjours exploratoires. »

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui désire vivre un nouveau défi professionnel en région?

Marie-Ève : « La première étape, c'est d'être ouvert. Je conseille également de participer à la vie de communauté, comme acheter des produits locaux, participer aux événements et visiter des nouveaux endroits lorsque c'est possible. Ça peut vraiment aider le jeune à se sentir chez lui. Il faut surtout qu'il se donne du temps. Cette adaptation ne se fait pas du jour au lendemain. »

Thomas : « J'ajouterais que cette expérience professionnelle n'est pas pour tout le monde. Pour ceux qui veulent foncer, je leur suggère de lâcher prise et de se lancer dans l'aventure! »

Depuis le début de la pandémie, avez-vous remarqué une hausse de la migration des jeunes en région? Qu'est-ce qui l'explique à votre avis?

Marie-Ève : « Oui, une hausse énorme! Tous les agents de Place aux jeunes en région ont remarqué que depuis avril 2020, c'est l'engouement le plus total pour les régions. Je recevais des appels de gens qui me demandaient de les sortir de Montréal au plus vite! Je pense qu'ils ne trouvaient plus leur équilibre à cause de la pandémie et des confinements. Les mesures sanitaires leur ont fait réaliser leur besoin de nature et d'espace. J'ai observé que les gens étaient plus pressés et plus décidés. »

L'expérience de Thomas te donne envie, à toi aussi, de changer de décor et de débuter une nouvelle vie de rêve en région? Si son parcours t'inspire, sache que Place aux jeunes en région est toujours là pour te soutenir dans tes démarches, grâce à plus de 80 agents comme Marie-Ève prêts à t'accompagner.

Si tu souhaites en apprendre davantage à propos des services offerts par l'organisme, tu peux consulter le site Web de Place aux jeunes en région ou encore sa page Facebook, Instagram ou YouTube.