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Voyage aux États-Unis : Tu pourrais devoir partager 5 ans d'historique de réseaux sociaux

Ça, tes courriels des 10 dernières années et même les infos de toute ta famille... 😬

Un agent frontalier américain.

Des voyageurs du Canada vers les États-Unis pourraient devoir montrer jusqu'à 5 ans d'historique de médias sociaux.

Éditeur Junior, Nouvelles

Si tu comptais organiser un voyage aux États-Unis prochainement, tu voudras peut-être revoir tout ce que tu as publié en ligne dans les cinq dernières années. Pourquoi? Les services frontaliers américains pourraient exiger d’avoir accès aux réseaux sociaux et autres comptes en ligne de certaines personnes se rendant au sud de la frontière à partir du Canada.

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C'est ce que révèle un document gouvernemental des U.S. Customs and Border Protection (CBP), publié ce mercredi 10 décembre.

L'administration Trump souhaite ainsi faire passer les contrôles frontaliers américains à un tout autre niveau d'intrusion et ça pourrait toucher plusieurs personnes ayant la résidence permanente canadienne.

Selon le document, le CBP pourrait exiger des informations personnelles vieilles d'au plus cinq ans jamais demandées auparavant pour entrer sur le territoire américain, que ce soit un compte Facebook, Instagram, TikTok et même tes courriels.

Quelles sont les grandes lignes du plan?

Les nouvelles règles viseraient les voyageurs de plus de 40 pays qui utilisent le programme d'exemption de visa pour visiter les États-Unis, incluant la France, le Royaume-Uni, l'Australie, le Japon, l'Allemagne et plusieurs autres.

Les Canadiens et Canadiennes ne sont pas concerné.e.s, mais c'est une tout autre histoire pour les résident.e.s permanent.e.s du Canada, qui doivent toujours obtenir un visa non immigrant pour entrer aux États-Unis.

Une longue liste de « champs de données à haute valeur » a été mise en place. Voici les accès qu'ils et elles pourraient devoir fournir aux services frontaliers :

  • Les numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années;
  • Les adresses courriel utilisées au cours des dix dernières années;
  • Les adresses IP et les métadonnées provenant de photos transmises électroniquement;
  • Les noms des membres de la famille (parents, conjoint ou conjointe, frères et sœurs, enfants);
  • Les numéros de téléphone des membres de la famille utilisés au cours des cinq dernières années;
  • Les dates de naissance des membres de la famille;
  • Les lieux de naissance des membres de la famille;
  • Les lieux de résidence des membres de la famille;
  • Les données biométriques : visage, empreintes digitales, ADN et iris;
  • Les numéros de téléphone professionnels utilisés au cours des cinq dernières années;
  • Les adresses courriel professionnelles utilisées au cours des dix dernières années.

Quand entrera en vigueur cette nouvelle législation?

Pour l'instant, le tout n'est qu'une proposition. Le gouvernement américain se donne 60 jours pour récolter les commentaires du public, soit jusqu'au 9 février 2026.

Selon le document, plusieurs de ces mesures ont déjà reçu une « autorisation d'urgence ». Autrement dit, il y a de bonnes chances que ça passe, probablement dès mars 2026.

Le CBP justifie tout ça par un décret signé par le président Donald Trump en janvier 2025, qui demande un filtrage « plus agressif » des visiteurs étrangers.

Pourquoi le gouvernement américain opte-t-il pour une telle vérification?

Officiellement, c'est une question de renforcer la sécurité nationale et lutter contre la fraude, indique le CBP.

L'agence frontalière affirme avoir découvert que des voyageurs et voyageuses téléchargeaient volontairement des photos floues sur la plateforme ESTA pour tromper la reconnaissance faciale. Plus de 2 400 photos de passeport de mauvaise qualité et plus de 8 000 photos invalides qui ont permis de contourner les vérifications ont été dénichées par les autorités.

L'agence a aussi déniché des centaines de fausses demandes ESTA créées avec de faux passeports pour aider des fraudeurs à obtenir des visas américains.

Leur solution? Forcer tout le monde à passer par l'application mobile uniquement, qui utilise la puce électronique du passeport pour vérifier son authenticité, plus la reconnaissance faciale en direct et la détection de « vivacité » (pour confirmer que c'est pas juste une photo d'une photo).

Pas la seule mesure pour les touristes

Cette proposition s'inscrit dans une série de mesures de plus en plus strictes à la frontière américaine. En octobre dernier, Washington a introduit des « frais d'intégrité » de 340 dollars américains (environ 470 $ canadiens) pour certaines demandes de visa.

Et à partir du 26 décembre 2025, les autorités américaines auront le droit de photographier tous les non-citoyen.ne.s qui passent par la frontière. Les photos seront conservées jusqu'à 75 ans.

Bref, si tu pensais que la frontière américaine était déjà assez compliquée, attache ta tuque : ça risque de se corser.

*Ceci est une adaptation de l’article « Some travellers from Canada to the US could soon have to share 5 years of social media history », publié sur Narcity Canada.

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  • Éditeur Junior

    Jean-Michel Clermont-Goulet est journaliste et éditeur junior chez Narcity Québec. Diplômé de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en journalisme, il a d’abord fait ses premières armes au sein d’un média spécialisé en techno avant d’embarquer dans la grande famille de Narcity Québec, où il a travaillé de 2019 à 2021. Après un passage dans l'équipe du média numérique 24 heures, où il a traité d’actualité locale, nationale et internationale, Jean-Michel est de retour en force en 2025 pour informer la communauté de Narcity. Bien qu’il soit intolérant au gluten, il mange de la politique à profusion et n’a pas peur de donner son opinion. Il accorde également une importance aux nouvelles concernant divers enjeux sociaux et environnementaux.

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