Les Québécois gagnent en moyenne 4000 $ de moins que les Ontariens par année
4 000 $, ça fait une différence sur le budget. 💸

Le salaire moyen des Québécois est plus bas que celui des Ontariens en 2025.
Alors que le coût de la vie continue d'augmenter partout au Canada (surtout au Québec), une nouvelle réalité salariale se dessine entre les provinces. Selon les plus récentes données de Statistique Canada, un écart significatif persiste entre les revenus des salarié.e.s québécois.e.s et ontarien.ne.s.
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Le rapport « Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants » révèle qu'en juin 2025, les Québécois.e.s gagnaient en moyenne 1 258,30 $ par semaine, comparativement à 1 334,55 $ pour leurs voisin.e.s de l'Ontario. Cette différence de 76,25 $ par semaine peut sembler modeste, mais elle représente un montant considérable à la fin de l'année.
Un écart qui coûte cher sur une base annuelle
Concrètement, cette différence hebdomadaire se traduit par un revenu annuel de 65 432 $ au Québec contre 69 397 $ en Ontario, soit un écart de près de 4 000 $ par année. Pour une famille, cet argent pourrait représenter plusieurs vacances, des rénovations domiciliaires ou simplement un coussin financier plus confortable face à l'inflation.
Malgré cet écart, le Québec affiche tout de même une performance respectable sur le plan national. Avec une croissance salariale de 5,1 % par rapport à juin 2024, la province se classe au 9e rang sur 13 provinces et territoires, devançant le Nouveau-Brunswick, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard.
L'Ontario dans la moyenne nationale
De son côté, l'Ontario se situe légèrement au-dessus de la moyenne canadienne de 1 302,11 $ par semaine, se classant au 5e rang national. La province a enregistré une hausse salariale de 3,5 % sur 12 mois, soit une croissance plus modérée que celle du Québec, mais partant d'une base salariale déjà plus élevée.
Cette position avantageuse de l'Ontario s'explique en partie par la concentration d'emplois dans les secteurs financiers et technologiques à Toronto, ainsi que par la présence de plusieurs sièges sociaux d'entreprises multinationales. Ces secteurs offrent généralement des rémunérations plus élevées que la moyenne.
Le contexte national des salaires
Pour mettre en perspective l'écart Québec-Ontario, il faut regarder l'ensemble du tableau canadien. Les territoires du Nord dominent largement le classement avec des salaires hebdomadaires dépassant les 1 500 $, tandis que l'Alberta (1 369,72 $) et la Colombie-Britannique (1 304,22 $) complètent le top 5 national.
Il est important de noter que ces différences salariales ne tiennent pas compte du coût de la vie, qui varie considérablement d'une province à l'autre. Le logement, par exemple, coûte généralement moins cher au Québec qu'en Ontario, surtout lorsqu'on compare les régions métropolitaines comme Montréal et la région du Grand Toronto, ce qui peut partiellement compenser l'écart salarial observé.
Des facteurs multiples à considérer
Selon Statistique Canada, les variations salariales entre provinces s'expliquent par plusieurs facteurs : la structure industrielle, la productivité, les négociations collectives, les politiques gouvernementales et même la démographie du marché du travail.
Au Québec, l'économie reste fortement influencée par les secteurs manufacturiers et des services, tandis que l'Ontario bénéficie d'un secteur financier plus développé et d'une concentration plus importante d'entreprises technologiques, deux domaines traditionnellement mieux rémunérés.
Malgré cet écart persistant, les deux provinces continuent d'attirer une main-d'œuvre qualifiée grâce à leurs avantages respectifs : qualité de vie, programmes sociaux, opportunités de carrière et dynamisme économique.
Pour consulter tous les détails du dernier rapport de Statistique Canada, c'est par ici.
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