400 CPE encore en grève la semaine prochaine au Québec et voici quoi savoir
Ce sera un autre casse-tête pour les parents... 🤯

400 centres de la petite enfance (CPE) seront à nouveau en grève la semaine prochaine.
Si tu as un ou des enfants qui font partie d'un centre de la petite enfance (CPE) affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), tu devras revoir tes plans de télétravail la semaine prochaine, car trois nouvelles journées de grève ont été annoncées. Au total, 400 établissements de garde seront fermés à travers le Québec.
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Les membres du personnel de 400 CPE à travers la province seront en grève les 14, 15 et 16 avril prochain, a annoncé la CSN ce mardi 8 avril par voie de communiqué. Cela représente plus de 80 % des garderies syndiquées.
Force est d’admettre que s'il n'y a pas d'entente, les parents devront se retourner sur un dix cennes pour trouver une manière de faire garder leur progéniture.
Les 13 000 travailleuses et travailleurs des CPE de la CSN ont voté le 19 mars dernier à 91 % en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, possibilité qui n’est toujours pas écartée.
Pourquoi y a-t-il une grève?
On ne déclenche pas une grève pour déclencher une grève. Les membres de la CSN exigent de meilleures conditions de travail afin d’attirer davantage de personnes dans les CPE, qui font actuellement face à une pénurie de main-d’œuvre.
« Le réseau a actuellement de la difficulté à attirer et à retenir le personnel, alors que le recours aux agences privées augmente », a précisé la CSN par communiqué.
Selon les membres, le gouvernement du Québec doit en faire plus sur la question du soutien aux enfants à besoins particuliers, mais également en matière de salaire, de primes de disparité régionale, de la charge de travail ainsi que des ratios.
« L’écart salarial qui persiste avec les emplois comparables dans le secteur public accentue la pénurie qui frappe durement le secteur », indique-t-on.
Sur les réseaux sociaux, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a réaffirmé que son équipe avait mis sur la table des offres « généreuses et équitables », soit 17,4 % d’augmentation salariale sur cinq ans.
Rappelons que les 13 000 membres des CPE affiliés à la CSN sont sans convention collective depuis le 1er avril 2023 et que les négociations avec le gouvernement Legault sont en branle depuis mai 2024.