Jean-Thomas et Catherine ont leur mot à dire sur les joueurs «bibelots» à Big Brother

Depuis le début de Big Brother Célébrités, quelques candidat.es se font décrire par les téléspectateur.trices comme étant des joueur.euses qui seraient davantage figurant.es à travers les épreuves et dans l'aventure. Dans le langage Big Brother, on appelle cela des floaters (flotteur.ses) et iels portent bien leur nom en se laissant flotter jusqu'à la fin, sans jamais être menaçant.es pour les comp beasts (bêtes de compétition) qui gagnent les challenges. Des fans souhaitent même les voir être évincé.es et Jean-Thomas Jobin, gagnant de l'édition 2021,tout comme Catherine Paquin, la deuxième exclue de la semaine six, avaient leur mot à dire sur ceux et celles que certain.es surnomment les « plantes vertes » ou les « bibelots ».

Co-animant la nouvelle émission d'analyse Les gérants d'estrade après l'épisode dominical, Jean-Thomas a une passion pour tout ce qui touche les jeux télévisés stratégiques. C'est pourquoi il a pris un moment pour pousser sa réflexion concernant l'importance des floaters en la partageant le 21 février dans une publication sur sa page Facebook.

Dans son discours, Jean-Thomas explique qu'il n'est pas d'accord avec le fait qu'une partie du public désire que les célébrités moins dominantes dans la maison soient éliminées, et ce, pour plusieurs raisons :

« Je voulais juste donner un humble point de vue (de la perspective d’un joueur) sur un commentaire qui revient beaucoup, soit "Untel ou Unetelle ne fait rien, c'est un bibelot! Y devraient le ou la sortir! Y'ont pas d'affaire là!" En tout respect, je trouve ce commentaire un brin injuste et absurde. »

« Les joueurs ne savent pas ce qui est gardé au montage, donc oui, ils peuvent présumer des joueurs qui sont probablement plus présents au montage mais c'est très abstrait, et je me répète, c'est censé avoir aucune incidence sur leurs critères de "qui reste dans l'aventure." »

Un autre point important qu'il soulève est la notion de micro-société dans la maison, puisque tu veux cohabiter avec des gens qui te permettront de passer de bons moments. Donc, « la notion d’un joueur "bibelot", de la perspective des participants, ça devient excessivement subjectif », selon Jean-Thomas.

Il a ensuite cité à titre d'exemple Tranna Wintour, qui ne semble pas se donner à 100 % lors des challenges qui sont plus physiques. On peut entre autres penser à sa participation au bloc de glace, alors qu'elle s'est mise à se promener dans la salle plutôt que de continuer à faire fondre l'énorme glaçon :

« Ce n'est pas parce qu'un jeu n'est pas flashy qu'il n'a pas son mérite et qu'il n'est pas efficace. Au contraire, de ce que j'ai vu d'elle dans les quotidiennes et les 7/7 à Vrak, elle est très impliquée socialement et stratégiquement, les autres l'écoutent et elle influence les décisions, donc les courants décisionnels dans la maison! »

« J'ai pris Tranna comme exemple, mais j'aurais pu en prendre d'autres. Mais pour moi, elle est loin de rien faire et elle a COMPLÈTEMENT d'affaire là », conclut le gagnant de la première saison.

Dans la section des commentaires, François Lambert a également ajouté que ces candidat.es sont essentiel.les au jeu parce que « même si on mettait une gang de loups ensemble, certains se tasseraient pour laisser la place aux plus dominants. »

C'est d'ailleurs un peu dans cet esprit que le coup de coeur du public de la première saison, Richardson Zéphir, avançait dans l'aventure, sans alliance, tout comme le font des célébrités telles qu'Eddy King ou Tranna Wintour. Ce sont des joueur.ses qui ont un jeu social fort et qui pourraient devenir une réelle menace une fois en finale devant le jury.

Toutefois, si les ancien.nes candidat.es sont d'avis que les floaters sont essentiel.les, ce n'est pas le même son de cloche du côté de Catherine « Peach » Paquin, qui s'est fait évincer. Pour sa part, elle trouve ça « un peu faible » comme stratégie. D'un point de vue de joueuse, elle aurait préféré affronter les meilleur.es pour qu'il y ait plus d'action :

« Il y en a qui avaient comme stratégie d'amener les joueurs qui jouent le moins jusqu'à la fin. Ça, ça me gosse. Moi je voulais amener les plus forts et me battre avec eux et contre eux jusqu'à la fin. Ça, je trouve ça plate et s'ils continuent à faire ça, la finale là... Je ne sais pas ça va être quoi. Mais, je vais l'écouter. (rires) Cette stratégie-là, je trouve ça un peu faible finalement. »

« Je ne nommerai pas de noms, mais moi j'aurais aimé ça que tous les joueurs forts s'affrontent à la fin. Moi là, la glace, je me suis pété une dent. Je voulais gagner chaque jeu. »

Ainsi, les opinions divergent, et c'est bien ce qui rend cette émission aussi captivante.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.