Noémie Dufresne revient sur la controverse du texto qui a lancé sa carrière

Il y a une dizaine d'années, Noémie Dufresne, qui commençait tout juste à être connue du public, a fait le tour de la Toile puisqu'une conversation en texto où elle disait qu'elle payerait un garçon « en nature » pour un lift a commencé à circuler. Noémie est devenue une personnalité du Web depuis et elle est revenue sur cette histoire en rectifiant le tir.

Invitée au balado Prends Un Break, la créatrice de contenu pour adulte a donné sa version de ce qui est arrivé pour que ses messages se retrouvent sur Internet.

Dans le temps, la machine à rumeurs était allée de bon train en propageant le fait qu'elle aurait posé toutes sortes de gestes sexuels afin d'avoir un moyen de transport, mais la maman de 28 ans a affirmé que si elle a bien fait la fameuse proposition, les potins allaient trop loin :

« Non ce n'était vraiment pas vrai, genre zéro, mais t'sais dans le temps ça n’en prenait pas beaucoup pour que les gens ils parlent de toi. J'étais avec mon amie et on voulait aller à une soirée là, un genre de party ou whatever. Là on [...] avait écrit à quelqu'un que je connaissais, je savais qu'il trippait sur moi. [...] On gossait et on voyait qu'il ne voulait pas, fait que j'ai dit "Ben là si tu viens, on va te payer en nature."

« Finalement il s'est pointé, mais genre la seule chose qui s'est passée c'est que mon amie l'a embrassé, moi j’ai rien fait avec parce que je m'en cr*ssais de lui. Après ça, il est allé me porter pis après ça il me harcelait pour me revoir pis moi je voulais rien savoir pis à ce moment-là, il s'est fâché contre moi pis il a exposé la conversation. [...] Si ça avait été vrai, j'aurais eu aucune honte non plus, t'sais tu es jeune, tu vis des expériences », poursuit-elle.

Elle raconte que lorsque la conversation en texto a été dévoilée au public, tout s'est retourné contre elle, ce qui a mené à des moments qui n'ont pas été faciles pour elle :

« Sur le coup ça a été vraiment rough pour vrai, parce que moi je savais que j'avais rien fait, fait que c'était vraiment rough d'avoir tout le monde sur mon dos de même, je ne savais pas trop comment prendre ça. [...] Il y a beaucoup de trucs qui [se sont] passés, j'ai vécu des trucs rough, je me suis fait battre dans des bars, dans des McDonald's, j'ai fini à l'hôpital, j'ai même des cicatrices. »

Noémie continue en disant que même si tout cela a été difficile, cette expérience l'a « renforcée » et qu'elle ne regrette rien.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.