Catherine Brunet ne veut pas d’enfant et s’ouvre sur la pression sociale

Même en 2023, les femmes ont encore beaucoup de pression concernant les enfants, la maternité et le désir ou pas d'être mère. La comédienne Catherine Brunet s’est notamment ouverte sur le fait de ne pas vouloir d’enfants et la pression sociale que ça implique.

Dès le début du balado Liberté d'Être par Myriam Pelletier diffusé le 2 février, l'actrice connue pour son rôle dans Le Chalet sur VRAK a été très ouverte sur le fait que la maternité ne l'intéresse pas, mais que son copain des sept dernières années, le comédien Antoine Pilon, voudrait être papa éventuellement.

Catherine explique qu'elle sait qu’ultimement, elle n'en veut pas, mais elle a quand même reçu les avis non désirés de personnes, incluant du personnel de la santé :

« J'ai reçu ça de la part de médecins, d'infirmiers, infirmières, pas juste du monde autour de moi. Je me suis fait dire " Ben non, tu ne peux pas " parce que je voulais me faire la ligature parce que j'ai des règles difficiles, je suis tombée enceinte même si je me protégeais. En tout cas, mais non je me fais dire que je suis trop jeune, que je vais changer d'idée. »

Elle continue en dévoilant que si son chum veut des enfants, ça ne lui dérangeait pas qu'il en ait avec une autre femme :

« Je sais que les gens ne comprennent pas quand je dis ça, mais moi si mon chum veut un enfant, mais qu'on a envie d'avoir notre vie à deux, ça ne me dérange pas qu'il fasse un enfant avec quelqu'un d'autre. Dans tous les cas, moi quand j'étais jeune, tous mes amis et moi, tous nos parents étaient séparés anyways, tu avais quatre demi-frères, [ ... ] c'est déjà un peu f*cker. Pourquoi tu ne ferais pas un enfant avec une amie qui elle veut un enfant et son chum en veut pas, peu importe, et vous l'élevez une semaine sur deux? »

La comédienne explique que la charge mentale en tant que femme est déjà grande même en étant petite fille. Elle continue en disant que si elle était un homme, elle voudrait peut-être avoir des enfants puisqu'il existe une sorte d'insouciancepar rapport à la parentalité que les femmes ne peuvent se permettre. Par contre, en tant que femme, elle sait qu'elle va devoir le porter, se lever durant la nuit, etc. alors que si c'est son copain qui a un enfant avec une autre, elle n'aura pas cette charge.

Toutefois, Catherine précise qu'elle se donne quand même le droit de changer d'idée sur ses désirs liés à la maternité, et que ça ne concerne qu'elle.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.