Certaines infirmières du Québec vont recevoir des bonis de 12 000 $ à 18 000 $
Aux grands maux, les grands chèques!
Aux grands maux, les grands remèdes! Ou plutôt dans ce cas-ci : Aux grands maux, les grands chèques. Le gouvernement du Québec a voulu faire « une petite révolution dans la gestion du réseau de la santé » en annonçant des bonis de 12 000 $ à 18 000 $ pour les infirmières à temps plein de la province.
« Ce qu'on a essayé de faire, c'est de penser en dehors de la boîte [...] je dirais même en dehors de la bureaucratie et des anciennes façons de faire », a lancé le premier ministre François Legault, en conférence de presse ce 23 septembre.
Les infirmi\u00e8res prennent soin de nous depuis longtemps et maintenant c\u2019est \u00e0 notre tour de prendre soin d\u2019elles. Aujourd'hui, on fait une annonce importante concernant la gestion du r\u00e9seau de la sant\u00e9. \n\n Suivez notre conf\u00e9rence de presse en direct https://twitter.com/i/broadcasts/1kvJpArrMbZxE\u00a0\u2026— Fran\u00e7ois Legault (@Fran\u00e7ois Legault) 1632415930
Les différentes primes seront déterminées et remises selon quatre différents groupes.
Tous.tes les infirmiers et infirmières qui travaillent présentement au public et à temps plein, ainsi que ceux et celles qui acceptent de passer du temps partiel au temps plein, recevront 15 000 $ de bonis.
Un montant de 12 000 $ sera également remis aux infirmier.ères qui ont quitté le réseau, mais qui décident de revenir à temps plein.
La quatrième catégorie est spécifique à cinq régions où il y a des besoins particuliers, soit l'Outaouais, l'Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord, le Nord-du-Québec et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
« Dans ces régions-là, on va offrir un boni aux infirmières qui sont déjà à temps plein et qui sont restées de 18 000 $, puis les infirmières qui acceptent de revenir à temps plein dans ces cinq régions vont avoir un boni de 15 000 $ », a expliqué M. Legault.
À noter que cela concerne également les infirmiers et infirmières auxiliaires, les inhalothérapeutes et les perfusionnistes.
En plus de ces primes monétaires, le gouvernement veut s'assurer que « les meilleurs horaires de travail vont d'abord être offerts aux infirmières du public » et non dans le réseau privé.
Des agent.es d'administration seront aussi embauché.es pour réduire le temps des infirmier.ères passé à remplir de la paperasse.
« On a très bien compris que l'essentiel pour les infirmières, ce n'est pas l'argent, c'est la qualité de vie. Notre objectif, c'est de dire qu'il faut que le réseau public de la santé soit la meilleure place où travailler pour les infirmières », a conclu M. Legault.