Ces soeurs qui ont fait Révolution ont 100K abonnés sur IG et parlent de leur parcours

Après avoir toutes deux participé à plus d'une saison de la compétition de danse télévisuelle Révolution, les soeurs Ann-Florence et Ophélie Bégin ont reçu une impressionnante dose d'amour sur leur compte Instagram commun. En seulement trois mois, elles sont passées de 5 000 abonné.es à plus de 100 000 personnes qui les suivent et c'est dans une entrevue avec Narcity qu'elles se sont ouvertes sur leur début de carrière montante.

Étant deux jeunes danseuses âgées de 13 (Ann-Florence) et 15 ans (Ophélie), les soeurs partagent quotidiennement des vidéos de chorégraphies sur Instagram uniquement.

Alors qu'elles gagnent de plus en plus de notoriété dans le milieu de la danse et sur les réseaux sociaux, elles nous racontent tout de leur parcours dans le milieu de la danse, de leur montée drastique en popularité et des dessous de leur plateforme.

Quel est votre parcours dans l'univers de la danse?

Ann-Florence : « Les deux, on a commencé à danser très jeune. Alors moi j'ai commencé à deux ans [et Ophélie à un an et demi]. Après ça c'était plutôt de la danse récréative et, à cinq ans, on a commencé la compétition [...] en troupe. On fait des compétitions un peu partout à Montréal, à Québec et à Ottawa. À l'âge de sept, Ophélie et moi, on a fait notre premier solo. »

Ophélie : « À partir de là, c'est pas mal là qu'on a commencé à s'entraîner de plus en plus parce qu'au début, on le faisait vraiment pour le fun puis on a vraiment développé une passion [...], fait qu'on voulait en faire plus.

« On a commencé à aller un peu en dehors du Québec, aller aux États-Unis, faire des conventions puis de plus grosses compétitions [...]. Maintenant, vu qu'on est au secondaire, on est dans un programme sports-études [...] puis on danse tous les jours. On fait du ballet, du jazz, du contemporain, du hip-hop, du lyrique. »

Ann-Florence : « On a aussi participé à quelques shows télévisés, comme Révolution. J'ai fait la saison deux et la saison trois. À la saison deux, je suis allée en solo [...], ensuite je me suis rendue jusqu'au ballotage et mon aventure s'est arrêtée là. Je suis retournée pour la saison trois [...], mon aventure s'est arrêtée au moment Révolution. »

Ophélie : « J'ai fait la saison un en troupe et puis on s'était rendus au ballotage. Puis la saison deux, je me suis aussi représentée en solo et je me suis rendue jusqu'à la demi-finale. J'ai gagné la bourse Espoir. »

Est-ce que le fait de travailler avec sa sœur peut créer des tensions?

Ophélie : « Je dirais non, parce qu'on est toujours là pour s'entraider, mais c'est sûr que quand t'es tout le temps avec ta soeur, c'est ta famille. Donc c'est normal que des fois t'arrives puis t'es comme "mmmmh", elle te tape un peu sur les nerfs, mais honnêtement on a une belle chimie. »

Ann-Florence : « Aussi, j'ai l'impression que plus on travaille ensemble, plus on finit par se rapprocher à la fin, fait qu'on se comprend encore mieux. Je trouve que c'est vraiment une fun partie de travailler ensemble. »

Ophélie : « Plus on travaille ensemble, plus on trouve qu'on a des forces complémentaires puis vu qu'on est différentes, c'est le fun parce qu'on peut vraiment s'aider entre nous. »

Vous semblez avoir une vision similaire côté professionnel. Quel est votre objectif de carrière?

Ann-Florence : « J'aimerais quand même vraiment beaucoup pouvoir jouer dans des films, ce serait encore mieux des films de danse […]. Je pense que la danse, qu'est-ce que ça m'a apporté, c'est pouvoir exprimer mes émotions à travers la danse puis je pense que j'aimerais beaucoup ça pouvoir l'exprimer aussi d'une autre manière.

« J'ai appris avec Révolution et les shows de télévision qu'on a fait que j'aime beaucoup être devant une caméra. »

Ophélie : « J'aspire beaucoup à devenir une chorégraphe et danseuse professionnelle. C'est sûr que j'aime beaucoup ça danser, performer, mais j'aime aussi le côté création. Créer pour moi-même, mais aussi créer pour les autres. »

Vous avez mentionné que vous avez fait d'autres apparitions télévisuelles, lesquelles?

Ophélie : « Ça fait quand même longtemps, mais j'avais fait France's Got Talent en 2015. Les deux, on a participé à Le p'tit cabaret, j'ai aussi fait Juste pour rire qui avait été diffusé à la télévision. »

Ann-Florence : « On avait fait un numéro pour Opérations Enfant Soleil en duo dans le téléthon. »

Ophélie : « Et on a aussi été à Salut Bonjour plusieurs fois. [...] C'était surtout autour de Révolution, puis des entrevues qu'on avait faites. »

Comptez-vous vous essayer de faire Révolution une troisième fois?

Ophélie : « Honnêtement, on a appris [le 26 janvier] que Révolution allait avoir une nouvelle saison, alors on ne le sait pas trop. Ça va être une surprise autant pour vous que pour nous si on y retourne parce qu'on n'y a pas encore pensé. »

Aspirez-vous à devenir la prochaine Énola Bédard et gagner votre vie sur les réseaux sociaux?

Ophélie : « Je pense que c'est plus différent. C'est sûr que ça se rapproche un peu parce que c'est de la danse qu'on utilise à travers des plateformes, mais nous c'est vraiment qu'on fait ça pour le plaisir, pour inspirer les gens et tout. »

Ann-Florence : « Nos Reels, on aime vraiment ça que chaque jour on donne un petit mot de positivité pour rendre peut-être la journée de quelqu'un un peu mieux. Apporter un sourire dans la journée de quelqu'un et aussi spread the joy. Je pense que c'est vraiment un de nos buts.

« On aime ça inspirer les jeunes peut-être à commencer la danse [...]. On crée une communauté puis on aime ça aussi parler avec nos followers. »

Ophélie : « C’est vraiment une plateforme qu'on utilise pour partager notre passion. »

Vous dites que vous partagez des vidéos pour le plaisir, êtes-vous rémunérées sur Instagram?

Ophélie : « Pour l'instant non, mais on fait quelques petits contrats avec des marques puis des collaborations, fait que ça, c'est bien. C'est tout nouveau pour nous (rires) […]. En octobre 2021, on célébrait nos 5 000 abonnés puis là… »

Ann-Florence : « On est dans les 100 000, c’est comme fou là! »

Est-ce que c'est stressant pour vous d'avoir une aussi grosse plateforme à votre âge?

Ophélie : « Je pense qu'on en tire de la positivité. »

Ann-Florence : « Honnêtement, moi ça me boost encore à essayer d'en faire encore plus parce que [les gens aiment ça.] »

Avec vos premiers contrats, avez-vous déjà été approchées par des agences ou vous collaborez avec vos parents?

Ophélie : « Nos parents sont très impliqués aussi, on avait déjà eu des demandes d'agences, mais pour l'instant on n'est pas dans une agence […]. Travailler avec nos parents, c'est quelque chose vraiment de famille. »

Comment est-ce qu'iels s'impliquent?

Ophélie : « C'est sûr que nous avec une grosse plateforme comme ça, puis on a 13 et 15 ans, on n'est pas encore majeures et tout, donc c'est sûr qu'ils supervisent du haut. T'sais, nous on essaie de garder ça le plus joyeux et le fun. Donc ils sont vraiment là pour nous aider. »

Si vous aviez un conseil à donner aux jeunes qui souhaitent commencer à danser, qu'est-ce que ça serait?

Ann-Florence : « Croire en toi puis de ne pas abandonner. »

Ophélie : « Je dirais aussi que le travail, c'est vraiment la clé du succès, parce qu'il y a plusieurs danseurs qui sont très connus maintenant [...] qui ont commencé vraiment tard la danse […]. Plus que tu travailles, un moment donné tu vas y arriver. Si tu crois en toi puis que tu crois en tes capacités, que tu mets tous les efforts nécessaires, bien… Moi je pense que tu peux y arriver! »

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.