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Sommaire

9 choses à ne jamais faire au salon de coiffure selon une coiffeuse depuis 15 ans

On est peut-être de « mauvais clients » sans même le savoir!

​La coiffeuse Fanny Pilon au travail.

La coiffeuse Fanny Pilon au travail.

Rédactrice en chef

Une fois que tu as trouvé le salon de coiffure parfait, et le coiffeur ou la coiffeuse qui répond à tous tes besoins sans te couper les cheveux trop courts quand tu dis « juste les pointes », tu pourrais avoir l'impression que le tour est joué. Tu peux aussi avoir le sentiment d'avoir trouvé tes professionnel.les de la beauté pour longtemps... Mais peut-être pas. Pour conserver ses liens avec son expert.e, il faut être un ou une « bon.ne client.e », parce qu'au final, une relation entre coiffeur.se et sa clientèle, ça peut durer des années, voire des décennies. C'est mon cas, alors qu'une seule coiffeuse touche à ma longue chevelure depuis bientôt huit ans, et j'aurais le coeur en miettes si un jour elle m'annonçait ne plus avoir de plage horaire pour moi. Parce que plusieurs situations, comme une grossesse ou une préretraite, peuvent motiver un.e professionnel.le du milieu esthétique à réduire ses disponibilités.

Je me suis donc questionnée : comment est-ce que les expert.es font leurs choix lorsque vient le temps de réduire leur agenda? C'est simple, ils et elles gardent leurs meilleur.es client.es, m'a expliqué ma coiffeuse, Fanny Pilon, qui oeuvre dans le milieu depuis quinze ans, en plus d'être co-propriétaire du salon de coiffure LOV Coiffure Beauté à Mirabel depuis cinq ans et d'avoir été enseignante dans le domaine pendant trois années. Évidemment, la clientèle fidèle peut être une priorité, mais est-ce qu'il y a des choses qui font des personnes des « mauvais.es client.es »?

Cela m'a donc amené à interroger la spécialiste en coiffures hautes. En tant qu'experte avec un bagage assez important dans l'industrie, quelles sont les choses qu'elle voit fréquemment qu'elle ne ferait jamais — au grand jamais — dans un salon de coiffure?

En mettant en pratique cette liste d'agissements à éviter qui est simple — mais extrêmement utile — tu as désormais la possibilité d'optimiser non seulement ta relation de confiance avec ton coiffeur ou ta coiffeuse, mais aussi d'améliorer ton expérience globale lors de tes rendez-vous capillaires.

Ne pas se présenter à un rendez-vous sans prévenir

Dans le monde de l'esthétique, il est coutume de « se louer une chaise », et donc d'être payé.e de manière indépendante, selon son volume et son type de travail. Donc, une personne qui ne se présente pas, ce qu'on appelle un « no-show » dans l'industrie, c'est une baisse de salaire pour le ou la professionel.le. Étant principalement dans la coiffure féminine, Fanny explique que les rendez-vous pour des mèches, un balayage ou une teinture sont de plusieurs heures, donc l'impact sur l'horaire est assez gros : « Un no-show, ça peut créer un trou de trois ou quatre heures dans ma journée. En plus de me coûter beaucoup de temps, c'est très décevant pour mes clientes. Des fois on a des listes d'attente, et la personne qui ne se présente pas prend une plage horaire qu'une autre aurait adoré avoir. »

Fanny affirme qu'il est normal que les gens aient parfois des urgences, mais la base est de prévenir, le plus tôt possible, afin que le rendez-vous soit offert à la clientèle, ou que le ou la coiffeur.se n'ait pas à se déplacer ou attendre pour rien.

Être sur FaceTime pendant une longue durée 

Le salon de coiffure est un endroit où les gens peuvent s'offrir un « me time » et relaxer pendant que le ou la professionnel.le s'occupe de toi. Fanny confie donc que ça peut être assez lourd d'écouter quelqu'un au téléphone, sur FaceTime, en plus si c'est sans écouteurs, pendant de longues minutes, voire des heures. Elle ajoute aussi que pour la coiffeuse ou le coiffeur, ça peut rendre la tâche assez difficile si la personne jase et gesticule le cellulaire ou le iPad à la main.

« Je ne dis pas que les clients ne peuvent pas faire un appel, mais il y a une différence entre un appel de quelques minutes et certaines personnes qui s'installent pendant des heures et doivent hausser le ton pour que la personne à l'autre bout du fil l'entende bien malgré le bruit d'ambiance du salon. »

Arriver en retard... Avec un café Starbucks 

C'est un classique en général, mais la ponctualité c'est très important, surtout lorsqu'on est dans un milieu comme la beauté où les rendez-vous s'enchaînent toute la journée. La base, selon Fanny, c'est de s'excuser poliment de son retard et de ne pas agir comme si ça n'avait pas d'importance : « Ça peut être assez surprenant d'avoir une cliente qui arrive 20 minutes en retard, et donc savoir que tu vas être brusqué pour ne pas pénaliser tes autres clients, et voir qu'elle arrive en se baladant tranquillement, un café Starbucks à la main. »

Oui, le client est roi... Mais le reste de la clientèle mérite aussi de se faire traiter comme la royauté, et ça, ça veut dire une coiffeuse qui ne les fait pas attendre 30 minutes à cause du retard de la personne précédente.

« Si la cliente arrive 20 à 30 minutes en retard, elle doit comprendre qu’elle aura 20 à 30 minutes de moins avec le coiffeur. Mais, malheureusement, certaines personnes arrivent en retard, mais s’attendent à avoir le service au complet.

« Ça m'est déjà arrivé d'arriver en retard à un rendez-vous de cils, et la technicienne m'a avisé que mon rendez-vous allait tout de même terminer à l'heure convenue à la base, car il y avait quelqu'un après moi et j'ai compris. Je ne veux pas que les autres clientes écopent à cause de moi [...]. Je n'oserais jamais le dire à la cliente, mais je ne ferais jamais ça à une professionnelle de l'industrie connaissant la valeur du temps. »

Profiter du rendez-vous pour montrer ses albums photos à ta coiffeuse 

Celui-ci est assez rigolo, parce que Fanny raconte qu'elle adore jaser avec sa clientèle et prendre des nouvelles alors que plusieurs personnes viennent la voir depuis des années. Par contre, elle explique que certain.es en profitent pour sortir leur téléphone ou leur tablette et en faire une vraie séance « album photo » : « Ça a l'air niaiseux, mais à chaque fois que quelqu'un me tend son cellulaire pour me montrer les photos de leurs rénos dans tous les angles ou de leur chien, je dois déposer mes outils et arrêter tout ce que je fais. Une ou deux photos c'est correct, mais quand c'est une douzaine, ça nuit un peu à la rapidité de mon travail. Sachant comment le temps est précieux, je porte attention à ces choses-là. »

« Mais là, ne pense pas qu'on ne veut pas les voir vos photos et avoir des nouvelles de vos chiens, chats ou bébés (rires)! On veut les voir et en entendre parler, on manque juste de temps pour l'album complet! »

Déverser son humeur à voix haute pendant plusieurs heures 

Comme mentionné plus haut, l'objectif dans un salon de beauté est de permettre à la clientèle de s'offrir du temps pour soi. S'il y a une chose que Fanny explique qu'elle ne ferait jamais, c'est de passer plusieurs heures à déverser son humeur à haute voix, par respect pour les autres personnes qui sont dans le salon. « Des fois, il y a des clientes qui partagent des informations assez confidentielles... Trop fort. On ne s'en rend pas toujours compte, surtout si la coiffeuse tient un outil bruyant comme un séchoir, mais ça peut créer des situations assez malaisantes. »

Demander à une coiffeuse de travailler pendant son congé pour moi

Ce n'est pas parce que les coiffeuses ont un horaire flexible et bien rempli qu'il faut le prendre pour acquis.

« On m'a demandé plusieurs fois de "faire une exception" et travailler pendant mon congé, et même aller chez des clientes pour le faire. Jamais je ne demanderais à mon dentiste de rentrer travailler un dimanche, et encore moins de venir le faire chez moi... Alors ça me surprend toujours. Les coiffeuses, on a des horaires assez atypiques et flexibles de base. On va souvent travailler pendant la soirée et des jours de week-end. Ça peut être surprenant de se faire demander d'aller couper des cheveux chez quelqu'un un dimanche quand je travaille déjà mon vendredi et mon samedi », confie Fanny.

Se penser au bureau 

Quand vient le temps de faire un balayage sur une longue chevelure, des mèches combinées à une teinture et une coupe, ou autre long projet, on peut facilement être au salon pendant quatre, cinq ou même six heures. La coiffeuse explique donc que ça ne la dérange pas de voir certaines personnes amener leur ordinateur ou de la paperasse. Par contre, elle affirme que ça lui arrive de voir des gens qui se pensent définitivement dans leur bureau : « J'ai déjà eu une cliente qui m'a demandé : "Tu en as pour combien de temps?" pendant que j'étais en train de faire un côté de sa tête, parce que je nuisais à ses tâches et sa mobilité [...]. J'ai aussi entendu du monde avoir des appels d'emploi avec des informations privées... Un salon de coiffure, ce n’est pas privé, il faut être prudent. »

Le télétravail au salon de coiffure n'est pas un problème, mais au final, il faut comprendre qu'on n'est pas chez soi et que ça peut froisser ton expert.e si tu lui fais sentir qu'il ou elle dérange, carrément!

Ne pas donner de pourboire ou même négocier les prix 

Bien que le pourboire soit toujours à discrétion, Fanny dit qu'elle ne se réserverait jamais un soin sans le prendre en compte, sachant ce que le temps vaut. En plus de ne pas laisser de pourboire, certaines personnes débattent sur le coût d'un service, ce qui est un gros non selon la co-propriétaire du salon LOV Mirabel :

« On doit souvent justifier les prix. Le problème, c'est qu'on n'est pas comme certains professionnels avec un tarif fixe. Ça va dépendre du projet et de ton cheveu. Il y a aussi des gens qui font de la coiffure dans leur sous-sol, sans diplôme et sans le déclarer. Des coiffeuses avec un diplôme, qui ont un loyer à payer, qui utilisent des produits de qualité et suivent des formations en continu, ça coûte plus cher, c'est certain.

« Je n'en veux pas aux clients de s'informer, c'est normal de comprendre pour quel service on paye. Mais je ne peux pas "négocier" mes prix parce qu'on te [l’offre] moins cher ailleurs. Tu peux aussi choisir quelque chose selon ton budget et tes attentes. Moi, par exemple, je ne charge pas le même prix que je chargeais il y a quinze ans quand j'ai débuté. J'ai une spécialisation en coiffures hautes. Si tu veux ce service, c'est sûr qu'il vient avec une expertise qui a un certain prix.

« En tant que cliente, je n'oserais jamais questionner le prix d'une spécialiste, et je vais toujours laisser un pourboire pour montrer mon appréciation », ajoute-t-elle.

Laisser ses enfants sans supervision 

Ça peut être difficile pour un.e client.e qui est en train de se faire faire des mèches de surveiller son enfant et de l'avertir verbalement s'il n'est pas tout près. Mais un ou une jeune sans supervision qui court + une coiffeuse avec des ciseaux dans les mains = un accident est vite arrivé!

« Dans un salon de coiffure, il y a des ciseaux de tous genres, des outils chauffants, des décolorants et teintures à cheveux... Toutes des choses qui peuvent être risquées pour un bambin. Il nous arrive de voir papa ou maman assis à profiter de son moment pour soi, et ne pas porter attention aux enfants et ça peut être très dangereux. L'idéal, c'est de laisser les tout-petits à la maison, surtout pour un long rendez-vous. S'il n'est pas possible de le faire, c'est de garder un oeil sur eux et amener quelque chose pour les occuper. »

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.

  • Rédactrice en chef

    Embauchée en 2016, Izabelle dirige Narcity Québec en tant que rédactrice en chef depuis 2018. Diplômée d’un baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), elle gère l’équipe éditoriale et joue un rôle clef dans l’évolution du média.

    Izabelle a également représenté Narcity lors de conférences sur l'industrie des médias en 2018 et 2024, aux côtés d’acteurs majeurs de l’industrie. En 2020, grâce à son leadership et au travail acharné de son équipe, Narcity Québec a atteint un record historique d’audience sur Narcity.com.

    Depuis 2025, Izabelle Bee collabore avec l’agence Rally en tant que créatrice de contenu. Son rôle se concentre exclusivement sur des projets sur les réseaux sociaux, et n'ont aucun lien avec le contenu éditorial de Narcity Québec.

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